Jeudi, le chef du gouvernement israélien mènera à Moscou des négociations qui porteront, entre autres thèmes, sur le programme nucléaire iranien.
Dimanche prochain, M. Olmert visitera la France où il abordera le même sujet avec le président Nicolas Sarkozy, rapporte le Haaretz. Marti prochain, il se rendra en Grande-Bretagne pour sensibiliser le premier ministre Gordon Brown au projet nucléaire de la République islamique.
C'est à ce même effet que la chef de la diplomatie israélienne Tzipi Livni envisage de visiter la Chine qui, comme la Russie, la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis, est membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, organe habilité à traiter le "dossier nucléaire iranien" et à décider des sanctions internationales.
Dans son discours prononcé la veille à Jérusalem, Mme Livni avait appelé le Conseil de sécurité à adopter une nouvelle résolution, plus sévère, à l'égard de l'Iran.
"J'estime en effet qu'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité des Nations unie est indispensable. Dans le passé, la nécessité de parvenir à un consensus entre toutes les parties intéressées, dont la Russie et l'Iran, a amené à des sanctions issues d'un compromis", a-t-elle affirmé.
"J'espère que cette fois, il en sera autrement. Le monde, j'en suis convaincue, comprend qu'il ne doit pas accepter un Iran doté de l'arme nucléaire", a déclaré Mme Livni lors de sa conférence de presse conjointe avec la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
Les Israéliens considèrent le projet atomique de l'Iran comme la menace principale à la sécurité et à l'existence de l'Etat hébreu et n'accordent aucun crédit aux déclarations des autorités iraniennes selon lesquelles leur programme nucléaire revêt un caractère strictement pacifique.
