La nécessité de restituer à leur propriétaire historique les locaux en question, actuellement occupés par des instances judiciaires israéliennes, est d'autant plus évidente que le nombre de pèlerins russes va continuer de grandir, ce à quoi contribuera l'annulation programmée des visas entre la Russie et Israël, a estimé le métropolite Cyrille, chargé des relations extérieures du patriarcat de Moscou, cité par le même communiqué.
"Au lieu de descendre dans des hôtels, certains pèlerins, notamment des prêtres et des moines, préfèrent passer la nuit dans la mission orthodoxe russe à Jérusalem", a constaté le métropolite, qui a récemment été reçu par Shimon Peres.
De son côté, le président israélien a constaté que le gouvernement étudiait la question de la restitution des locaux et qu'il comptait sur son règlement positif.
Le bâtiment historique de la Mission ecclésiastique russe à Jérusalem, représentation officielle de l'Eglise orthodoxe russe en Terre sainte, est actuellement occupé en grande partie par le tribunal de paix de Jérusalem. Le gouvernement israélien examine la possibilité de transférer le tribunal dans des locaux modernes construits grâce, entre autres, à des investissements étrangers.
Le métropolite Cyrille s'est rendu récemment en Terre sainte à l'occasion du 160e anniversaire de la Mission ecclésiastique russe. Le point culminant de sa visite a été la consécration, dimanche dernier, d'une église de Tous-les-Saints-de-la-Terre-russe. Cette église dont la construction s'est étalée sur presqu'un siècle se trouve à Jérusalem, dans l'enceinte du couvent du Mont des Oliviers.
