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Kouchner : la colonisation israélienne, «principal obstacle à la paix»

Le premier ministre israélien Ehoud Olmert et le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, dimanche, à Jérusalem. (AP)

Le ministre des Affaires étrangères, qui rencontre dimanche le premier ministre israélien, appelle l’Etat hébreu à y «mettre un terme immédiatement».

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«Je dirai à mes interlocuteurs israéliens ce que je leur ai déjà dit et que la France répète chaque jour: la colonisation est non seulement juridiquement illégale, elle est aussi, politiquement, le principal obstacle à la paix», affirme Bernard Kouchner dans un entretien publié dimanche par le quotidien palestinien al-Ayyam.

«Pour avancer vers la paix, Israël doit donc y mettre un terme immédiatement», ajoute le chef de la diplomatie française, en visite au Proche-Orient. «Rien ne justifie le développement des colonies; ni la croissance (démographique) naturelle, ni la sécurité. Au contraire, le développement de la colonisation renforce le sentiment d’injustice et accroît l’insécurité», poursuit Bernard Kouchner. Des propos tenus le jour même où le Jerusalem Post révèle qu’aucun nouveau permis de construction n’a été approuvé en Cisjordanie durant les cinq derniers mois.

Arrivé la veille en Israël, le patron du Quai d’Orsay a entamé une rencontre dimanche à Jérusalem avec le premier ministre Ehoud Olmert, dans le cadre d’entretiens en vue de la réunion internationale d’Annapolis sur le Proche-Orient, qui doit avoir lieu, selon des sources diplomatiques, le 27 novembre.

«Donner ses chances à Annapolis»

Dans une lettre transmise vendredi au consul américain à Jérusalem, Jacob Wallace, les Palestiniens ont demandé «un gel total de l’expansion des colonies dans les territoires palestiniens», avait indiqué samedi Saëb Erakat, le négociateur en chef palestinien.

Par ailleurs, dans un entretien publié par le journal israélien Haaretz, Bernard Kouchner a appelé à donner toutes ses «chances» à la rencontre d’Annapolis. «Un processus qui conduit à la création d’un Etat palestinien viable, vivant en paix et en sécurité avec Israël, a été relancé. Il faut lui donner toutes ses chances», insiste-t-il. «Nous ne pouvons pas nous permettre (...) de rater à nouveau une telle occasion. Annapolis répond à cette demande, même si ce ne devait être qu’un premier pas encore modeste», dit encore Bernard Kouchner.

Selon lui, Ehoud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas, qui doivent se rencontrer lundi une dernière fois avant la réunion aux Etats-Unis, ont «compris qu’il faudrait accepter des compromis difficiles en échange de la paix et de la sécurité».

En Israël, Bernard Kouchner a ensuite rencontré dans la matinée son homologue israélienne Tzipi Livni, avant de s’entretenir avec Mahmoud Abbas à Ramallah et avec l’envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient et ancien premier ministre britannique, Tony Blair.

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2 commentaires
  • turelune001

    le

    Il n'est pas concevable qu'un Etat puisse être partagé en deux, comme ce serait le cas , rive droite du Jourdain et bande de Gaza. C'est la carte de la région qui doit être redessinée, sinon l'instabilité et l'insécurité règneront des siècles encore. Nos grand parents et arrière grand parents ont joué ( et perdu) les apprenti-sorciers dans ce coin du monde, y compris dans le découpage de la Mésopotamie.

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