Le quotidien, qui cite des sources politiques israéliennes anonymes, affirme que les négociations seraient dans l'impasse et que les parties seraient revenues à la position affichée avant le début des préparatifs du sommet, dont l'objectif est de relancer le processus de paix israélo-palestinien.
Les sources citées n'excluent pas que les délégations se rendent à Annapolis sans document concerté. La déclaration commune devrait contenir un consensus des parties sur les principes de base et l'avenir du processus de paix.
Le Haaretz ne précise pas les causes de la crise. Le travail d'élaboration du document a lieu à huis-clos, et les parties avaient au départ une conception très différente d'un tel accord.
Les Palestiniens souhaitaient que le texte mentionne les obligations réciproques des parties et leur délai d'application, alors que les Israéliens étaient favorables à un document plus général et moins contraignant, se bornant à une déclaration d'intentions.
La volonté israélienne d'imposer à la Palestine l'application des points concernant la lutte contre le terrorisme a également pu jouer un rôle négatif.
Les Palestiniens s'opposent en outre à l'exigence d'Israël de reconnaître son caractère exclusivement hébreu, par crainte que cela ne serve de prétexte pour empêcher le retour des réfugiés palestiniens au sein des frontières de 1967.
