Lors de sa rencontre à Washington avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, M. Olmert a fait comprendre que même s'il n'espérait pas une normalisation immédiate des relations entre Israël et le monde arabe, il comptait néanmoins sur l'établissement de relations diplomatiques limitées.
"Chaque Etat arabe ou musulman, qui participe au sommet d'Annapolis, devrait manifester ainsi son soutien au processus de paix", a déclaré M. Olmert au secrétaire général de l'ONU. Le premier ministre israélien a demandé à son interlocuteur d'user de son influence en ce sens.
Il y a lieu d'espérer que la réunion, qui se déroule ce mardi sous l'égide de la Maison-Blanche, aboutira à la reprise - après sept ans d'interruption - des négociations sur le règlement du conflit israélo-palestinien. Une cinquantaine de pays (y compris des pays arabes) et d'organisations internationales ont envoyé leurs délégations à Annapolis.
De tous les Etats arabes, seules l'Egypte et la Jordanie entretiennent des relations diplomatiques avec Israël.
La Ligue arabe a proposé à Israël la normalisation des relations en échange de la libération de tous les territoires occupés en 1967 et du règlement équitable du problème des réfugiés palestiniens. Il s'agit d'un règlement fondé sur la résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU, qui leur reconnaît le droit de regagner leurs foyers à l'intérieur de l'Etat hébreu.
