Attentat au Liban: les autorités libanaises punies pour leur position anti-israélienne (porte-parole syrien)

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Pour la Syrie, le meurtre du général François el-Hajj dans un attentat près de Beyrouth est destiné à punir l'armée et les dirigeants libanais pour leur position anti-israélienne, annonce l'agence SANA citant un porte-parole syrien.
DAMAS, 12 décembre - RIA Novosti. Pour la Syrie, le meurtre du général François el-Hajj dans un attentat près de Beyrouth est destiné à punir l'armée et les dirigeants libanais pour leur position anti-israélienne, annonce l'agence SANA citant un porte-parole syrien.

Le général el-Hajj, chef des opérations de l'armée libanaise, était pressenti comme un possible successeur du général Sleimane au poste de commandant de l'armée libanaise. Il a été tué dans la ville de Baabda (sud-ouest de Beyrouth) au moment où son véhicule passait à proximité d'une voiture piégée, alors qu'il se rendait chez le ministre libanais de la Défense.

Cet attentat intervient dans un contexte de possible nomination du général Sleimane au poste de président de la république, grâce à un consensus trouvé entre l'opposition chiite et la majorité au terme de plusieurs mois de crise politique.

"Ce crime profite à Israël et à ses complices au Liban, c'est pourquoi ce pays a assassiné un leader libanais, un homme profondément fidèle à l'armée de son pays et opposé au schisme du Liban", a déclaré un porte-parole syrien officiel cité par l'agence.

Celui-ci a fait remarquer que l'arme libanaise jouissait d'un grand respect en Syrie.

Les autorités syriennes ont condamné l'attentat et ont exprimé leurs condoléances à la famille du défunt.

Selon l'agence SANA, M. el-Hajj avait déjà fait l'objet d'un attentat en 1976, après que celui-ci avait refusé de collaborer avec les autorités israéliennes qui occupaient alors le Liban.

Le général avait également reçu des menaces en 2006 au cours de la guerre entre Israël et le mouvement Hezbollah. Il était soutenu par l'opposition du pays dirigée par les mouvements chiites.

Selon les analystes syriens, la mort de M. el-Hajj créera un vide dans l'armée libanaise, ce qui, additionné à la crise politique, portera atteinte à la stabilité et à la sécurité du pays.

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