Les entretiens se tiennent à huis-clos dans un hôtel de Jérusalem. La délégation israélienne est conduite par la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni, la délégation palestinienne par l'ex-premier ministre palestinien Ahmed Kourei.
Les médias israéliens avaient auparavant annoncé que la première rencontre serait consacrée à l'examen des questions procédurales et règlementaires.
Les parties souhaitent reprendre le dialogue à la mi-janvier, au terme de la visite du président américain George W. Bush dans la région.
Il y a deux semaines, le premier ministre israélien Ehud Olmert et le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ont convenu à Annapolis de relancer le processus de paix, au point mort depuis sept ans, et de tenter de parvenir à un accord avant fin 2008.
La déclaration finale du sommet mentionnait la date du 12 décembre pour la première réunion du comité directeur, dont les coprésidents sont nommés par les chefs des groupes de négociation israélien et palestinien.
"Le comité directeur doit préparer un plan de travail conjoint, former et contrôler l'activité des groupes de contact sur toutes les questions du règlement", mentionne la déclaration.
Les négociations ont démarré sur fond de tension à la frontière de la bande de Gaza. Les militaires israéliens ont lancé hier une opération terrestre dans l'enclave, tuant au moins six Palestiniens. Les combattants ont riposté par une attaque à la roquette contre le sud d'Israël.
Selon le service de presse de l'armée israélienne, les combattants qui opèrent dans la bande de Gaza ont lancé 16 roquettes, blessant trois Israéliens dont une fillette de 12 ans.
Comme l'a indiqué le journal Haaretz, la menace palestinienne a été examinée mercredi au cours d'une réunion du cabinet politique et sécuritaire, qui réunit les principaux ministres et le commandement des structures de force israéliennes.
Lors de la rencontre, un plan de renforcement des sanctions économiques a été proposé en représailles contre la bande de Gaza, le déclenchement d'une opération militaire de grande envergure ayant ainsi été évité, a annoncé Haaretz se référant à un participant de la réunion.
