La Cour suprême d'Israël a accepté, mardi 26 février, un compromis permettant à l'ancien président Moshé Katsav d'être acquitté des accusations de viol formulées à son encontre. Selon l'arrangement conclu avec le parquet, M. Katzav reconnaît sa responsabilité pour "harcèlement sexuel", "actes indécents" et "subornation de témoin", et le procureur général Menahem Mazouz, en contrepartie, renonce à l'accuser de viol. Ainsi, il échappe à la prison ferme et encourt uniquement une peine de détention avec sursis et le versement de dédommagements.
Les juges ont donné leur aval à cet arrangement par trois voix contre deux, dont celle de la présidente de la cour, Dorit Beinish, en dépit des protestations de plaignantes et d'organisations de défense des droits des femmes, qui avaient appelé la Cour suprême à refuser la proposition de compromis.
M. Katsav, qui se présente comme victime de "persécution", a quitté son poste de président, aux attributions surtout honorifiques, en juin. Depuis, en tant qu'ancien président, M. Katzav, 62 ans, bénéficie d'une confortable pension, d'un bureau, de deux secrétaires, d'une voiture et d'un chauffeur, ainsi que d'un appartement de fonction et du défraiement de ses communications téléphoniques.
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