Les dirigeants palestiniens ont suspendu leur participation aux négociations en signe de protestation contre l'intervention israélienne dans la bande de Gaza. En cinq jours, l'opération de Tsahal a fait près de 120 morts. Et bien que l'infanterie et les troupes blindées aient quitté la partie nord de l'enclave lundi matin, M. Olmert a fait comprendre que l'incursion "n'avait pas été une action ponctuelle" et qu'elle serait poursuivie.
"Tout est possible: frappes aériennes, raids terrestres, opérations spéciales. Aucune forme d'intervention n'est exclue. Ce que nous ferons, comment, quand et où, les combattants du Hamas ne tarderons pas à le sentir. Nous continuerons d'agir conformément à nos objectifs", a-t-il déclaré devant la commission parlementaire en charge des affaires étrangères et de la défense.
Selon les autorités israéliennes, le but principal de l'opération armée dans la bande de Gaza consiste à stopper les bombardements pratiqués par les combattants qui utilisent non seulement les Kassams artisanaux, mais aussi une arme beaucoup plus puissante et plus performante: les roquettes Grad (122 mm). Les autorités israéliennes affirment que ces roquettes couvrent un territoire peuplé par 200.000 Israéliens.
"Notre gouvernement cherche à infliger une défaite au Hamas qui n'est pas intéressé parvenir à une entente, et à poursuivre les négociations avec la partie pragmatique des responsables palestiniens", a souligné M. Olmert.
"Si nous parvenons à allier les négociations à une riposte énergique au terrorisme, nous atteindrons nos objectifs", a poursuivi le premier ministre.
118 Palestiniens ont trouvé la mort depuis l'aggravation de la situation dans bande de Gaza mercredi dernier. Plus de la moitié d'entre eux ont été tués samedi et dimanche, lors de l'opération terrestre dans la région de Jabalia (nord de l'enclave). Les affrontements ont fait deux morts et plusieurs blessés parmi les soldats de Tsahal. Un Israélien civil a été victime des bombardements de Sdérot.
