Si l'Iran attaque, elle le raye de la carte
La prétendante à l'investiture démocrate Hillary Clinton a menacé, si elle était élue à la Maison Blanche en novembre, de "rayer de la carte" l'Iran au cas où ce pays lancerait une attaque nucléaire sur Israël. Les deux candidats démocrates ont promis de défendre Israël contre toute agression iranienne mais ils divergent sur les moyens de contrer les ambitions nucléaires de l'Iran. Obama financièrement avantagéUn duel démocrate peut-être décisifRéagissez sur notre forum
- Publié le 21-04-2008 à 00h00
La prétendante à l'investiture démocrate Hillary Clinton a menacé, si elle était élue à la Maison Blanche en novembre, de "rayer de la carte" l'Iran au cas où ce pays lancerait une attaque nucléaire sur Israël, dans une interview télévisée diffusée mardi.
"Je veux que les Iraniens sachent que si je suis présidente, j'attaquerai l'Iran", a assuré sur la chaîne ABC News Mme Clinton, à qui on demandait ce qu'elle ferait en cas d'attaque nucléaire d'Israël par l'Iran.
"Au cours des dix prochaines années, pendant lesquelles ils (les Iraniens) pourraient inconsidérément envisager de lancer une attaque sur Israël, nous serions capables de les rayer totalement de la carte", a ajouté l'ex-Première dame qui affronte mardi son rival démocrate Barack Obama dans une primaire cruciale en Pennsylvanie. Interrogé mardi sur la même chaîne de télévision sur les propos de Mme Clinton, le sénateur de l'Illinois a assuré lui aussi: "les Iraniens peuvent être certains que je répondrai avec force, et qu'il est absolument inacceptable qu'ils attaquent Israël, ou aucun autre de nos alliés dans la région, avec des armes conventionnelles ou nucléaires".
M. Obama a néanmoins jugé qu'employer des mots comme "rayer de la carte" ne pouvait pas vraiment donner de bons résultats. Les deux candidats démocrates ont promis de défendre Israël contre toute agression iranienne mais ils divergent sur les moyens de contrer les ambitions nucléaires de l'Iran.
Tous deux font appel à la diplomatie mais le sénateur de l'Illinois va plus loin, renouvelant la semaine dernière lors d'un débat acide avec sa rivale son intention de "discuter directement" avec Téhéran et d'autres pays considérés comme ennemis des Etats-Unis s'il était élu président.