Quatre enfants palestiniens, âgés de un à cinq ans, et leur mère ont été tués, lundi 28 avril, lors d'une incursion de l'armée israélienne dans le secteur de Beït Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, selon un bilan des services d'urgence palestiniens. Un combattant du Djihad islamique a également été tué, a déclaré une source au sein du groupe armé.
Les services de sécurité palestiniens ont évoqué des combats entre des membres du Djihad islamique et des soldats israéliens autour de la maison de cette famille frappée par un obus. Une porte-parole de Tsahal a indiqué que l'armée israélienne est intervenue, après que trois roquettes aient été tirées de Gaza en direction d'Israël, plus tôt, lundi, sans faire de dégats. Elle a aussi confirmé que l'attaque visait des groupes
d'hommes armés qui tentaient de s'approcher de soldats à Beït Hanoun,
mais "aucune maison n'était visée" a-t-elle affirmé.
RÉUNION AU CAIRE
Le premier ministre palestinien, issu du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a condamné "le
massacre qui révèle le vrai visage de l'occupant israélien criminel et
de ses tentatives constantes de détruire les efforts régionaux et
internationaux pour lever le siège et faire cesser les attaques".
M. Haniyeh faisait référence aux efforts égyptiens en cours pour tenter
de trouver un accord de trêve entre le Hamas et l'Etat hébreu.
Plusieurs factions palestiniennes devaient se rendre, lundi, au Caire
pour discuter avec les responsables égyptiens de "l'accalmie"
proposée par le Hamas en échange d'une ouverture des points de passage
de la bande de Gaza, de l'arrêt des opérations israéliennes et de la
libération de prisonniers.
Le Hamas a proposé l'établissement d'une "accalmie" de six mois dans la bande de Gaza qui s'étendrait ensuite à la Cisjordanie. Vendredi, Israël a refusé d'accorder du crédit à cette proposition alors que la situation humanitaire s'est aggravée à Gaza avec l'interruption de l'aide de l'ONU, faute de carburant.
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