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Les cinq mineurs soupçonnés d'avoir assisté à l'agression de Rudy H. remis en liberté

La version présentée par le parquet et la police n'est pas celle des associations confessionnelles juives et des principales personnalités politiques, notamment Nicolas Sarkozy, qui ont parlé de l'agression d'un homme seul, motivée uniquement selon elles par le fait qu'il portait une kippa.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 26 juin 2008 à 09h09, modifié le 26 juin 2008 à 09h52

Temps de Lecture 1 min.

La justice cherche toujours les agresseurs de Rudy H., un adolescent juif grièvement blessé samedi lors d'affrontements intercommunautaires à Paris, au lendemain de la remise en liberté de cinq mineurs qui étaient présents sur les lieux au moment des heurts. Ces cinq mineurs, âgés de 14 à 17 ans, et mis en garde à vue peu après les faits, ont été placés dans la nuit de mardi à mercredi sous statut de témoin assisté par la juge Géraldine Rigollot et libérés dans la foulée. Le parquet avait requis leur mise en examen et leur incarcération.

Mais la magistrate a considéré qu'elle ne disposait pas de suffisamment d'éléments pour leur imputer l'infraction, ce qui explique le choix du statut de témoin assisté, à mi-chemin entre celui de simple témoin et celui de mis en examen.

La juge d'instruction est saisie d'une enquête pour tentative de meurtre et violences en réunion aggravées par leur caractère antisémite, sur une série de trois affrontements entre jeunes juifs et jeunes noirs samedi dans le 19e arrondissement de Paris, qui ont culminé avec la violente agression de Rudy H., 17 ans. Pour le parquet, on retrouve ces cinq jeunes ou une partie d'entre eux lors des trois incidents dont est saisie la juge.

VERSIONS DIFFÉRENTES

La version présentée par le parquet et la police n'est pas celle des associations confessionnelles juives et des principales personnalités politiques, notamment Nicolas Sarkozy, qui ont parlé de l'agression d'un homme seul, motivée uniquement selon elles par le fait qu'il portait une kippa.

La mère de Rudy, Corinne, s'est exprimée mercredi pour nier ces conclusions provisoires de l'enquête. "Ce qui m'a choquée d'abord, c'est que mon fils n'est pas un voyou, je lui ai inculqué des règles, des valeurs, il a des amis de toutes races. Donc de dire que mon fils fait partie d'un groupe : impossible. Je respecte le procureur de la République mais de dire que Rudy n'était pas seul, ça, je ne crois pas", a-t-elle dit. "C'est un jeune de 17 ans qui est sorti un samedi après-midi parce qu'il faisait beau, c'est ce qu'il faisait régulièrement le samedi. Est-ce qu'on l'a frappé parce qu'il avait sa kippa ? Ça, je ne sais pas", a-t-elle indiqué.

Le Monde avec AFP et Reuters

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