Entre autres facteurs de cette nouvelle flambée, M. el-Badri a signalé l'affaiblissement du dollar, la spéculation sur le marché pétrolier et l'insuffisance des capacités de production, alors que le baril a franchi la cote record de 141,65 dollars à la bourse de New York.
"Nous ne sommes pas en mesure de compenser la production iranienne, c'est tout bonnement impossible", a déclaré le secrétaire général.
L'Iran est actuellement en deuxième position parmi les pays producteurs du cartel, après l'Arabie saoudite. Environs quatre millions de barils sont produits quotidiennement par ce pays, et les prix records sont le résultat de divergences géopolitiques, selon M. el-Badri.
M. al-Badri a appelé à une résolution pacifique des problèmes liés au dossier nucléaire iranien.
La tension monte dernièrement autour de la République islamique, soupçonnée par plusieurs Etats, Etats-Unis et Israël en tête, de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran a testé dernièrement des missiles capables de frapper le "régime sioniste et les bases américaines situées dans le golfe Persique" dans le cadre d'exercices militaires des Gardiens de la révolution, corps d'élite sous les ordres du chef de l'Etat.
Ces exercices polémiques se déroulent alors que les rumeurs d'attaque israélienne contre l'Iran se multiplient, et que la confiance de la communauté internationale concernant la vocation strictement civile du programme nucléaire de Téhéran traverse une mauvaise passe.
