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Paris fonde des espoirs pour la paix dans l'Union pour la Méditerranée

Entre la normalisation politique au Liban et le dialogue engagé entre Israël et la Syrie par l'intermédiaire de la Turquie, le projet avait été lancé, à la mi-juillet 2008 sous des auspices favorables. 

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 13 juillet 2008 à 12h35, modifié le 03 mars 2011 à 11h43

Temps de Lecture 2 min.

La France a exhorté, dimanche 13 juillet, les pays du pourtour de la Méditerranée à créer une zone de paix et de prospérité grâce à leur nouvelle Union, dont le sommet s'est ouvert en début d'après-midi à Paris, en présence d'une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement. Après avoir reçu le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dans la matinée, M. Sarkozy s'est entretenu avec les dirigeants palestinien Mahmoud Abbas et israélien Ehoud Olmert.

Le premier ministre israélien a assuré que les deux camps n'ont "jamais été aussi proches d'un accord" de paix, estimant que l'implication de Nicolas Sarkozy dans les négociations sera "une aide supplémentaire, une force supplémentaire, en plus de l'aide extraordinaire des Etats-Unis". Pour M. Abbas, "la paix au Proche-Orient est la base de la paix dans le monde. Nous avons tous intérêt à la faire, vous (y) avez intérêt" également, a-t-il lancé à M. Sarkozy, le remerciant de vouloir, de façon "sincère", "aider" Palestiniens et Israéliens à y "parvenir". Dans la foulée, une source proche de M. Olmert a annoncé qu'Israël avait accepté une demande formulée par M. Abbas pour la libération d' un nouveau groupe de prisonniers palestiniens.

Au premier ministre turc, qui joue le rôle d'intermédiaire dans les négociations qui se sont récemment ouvertes entre la Syrie et Israël, la présidence française a réaffirmé que le nouveau partenariat euro-méditerranéen et l'adhésion turque à l'UE étaient "deux questions tout à fait distinctes". Selon l'Elysée, M. Erdogan, qui se méfie quelque peu de l'UPM, a demandé que la France "joue loyalement son rôle" de présidente en exercice de l'UE et il a souhaité que les négociations d'adhésion continuent "de la façon la plus efficace possible" au cours des six prochains mois.

L'ÉLAN FRANÇAIS TEMPÉRÉ

Avec la normalisation des relations entre la Syrie et le Liban, vendredi, les gages de bonnes volonté pour la naissance de l'Union pour la Méditerranée (UPM) se sont multipliés. Ce qui a fait dire au ministre des affaire étrangères français qu'"un rêve est en passe de se réaliser, celui d'un projet collectif de développement économique, de paix, de droit et de solidarité". "Autour de la Méditerranée, un esprit de dialogue s'est mis à souffler", s'est-il félicité, citant notamment la conférence d'Annapolis fin 2007 pour relancer les efforts de paix israélo-palestiniens, la normalisation politique au Liban et le dialogue engagé entre Israël et la Syrie par l'intermédiaire de la Turquie.

Moins lyrique, son homologue suédois, Carl Bildt, a estimé que le"monde ne va pas être changé" en un jour. Il assure toutefois que cette réunion "est importante pour lancer une approche plus ambitieuse de l'Union européenne pour une coopération avec la région d'Afrique du Nord et de la Méditerranée", mais qu'il faudrait d'autres réunions dans les prochains mois pour mettre en place les "détails" de l'UPM.

Le Monde avec AFP et Reuters

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