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ISRAËL - IRAN

Peres défavorable à une attaque contre l'Iran

Shimon Peres déclare être opposé à une opération militaire contre l'Iran. Le président israélien préfère le recours à la diplomatie et aux pressions économiques pour obliger Téhéran à renoncer à son programme nucléaire.

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Le président israélien Shimon Peres s'est déclaré dimanche opposé à une attaque contre l'Iran en prônant des pressions économiques pour contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire.

"Une opération militaire n'est pas nécessaire. Je ne pense d'ailleurs pas que les Américains pensent en ces termes car ils disposent de nombreuses autres cartes", a affirmé à la radio publique le président Peres.

"Si les Américains parviennent à constituer une coalition en unifiant leurs positions avec celles des Européens, ils disposeront de suffisamment de moyens pour exercer des pressions sur les Iraniens", a ajouté M. Peres interrogé pour savoir s'il était favorable ou non à une intervention militaire contre les installations nucléaires de l'Iran.

Le président israélien a fait ces déclarations après avoir rencontré ce week-end le vice-président américain Dick Cheney lors d'une réunion à Cernobbio en Italie lors de la conférence d'Ambrosetti.

Cette réunion était consacrée essentiellement à l'économie et réunit des intellectuels et dirigeants de différents pays qui planchent sur des thèmes d'actualité internationale.

Les pays occidentaux et Israël accusent l'Iran de poursuivre un programme nucléaire à objectif militaire sous couvert de programme civil. Téhéran dément et refuse de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium, malgré trois résolutions accompagnées de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU.

Israël considère l'Iran comme son ennemi juré, alors que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a appelé à "rayer (l'Etat hébreu) de la carte".

Le 25 août le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, avait affirmé que l'Etat hébreu ne pouvait pas accepter que l'Iran se dote de l'arme nucléaire, soulignant qu'Israël "n'excluait aucune option".

Il faisait allusion notamment à une éventuelle option militaire à laquelle Israël pourrait recourir contre les installations

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