"Un accord sur l'intensification des efforts de la France, de la Russie et de la Turquie dans le processus de paix est intervenu à Paris", a-t-il annoncé.
Selon lui, l'administration américaine actuelle n'est pas en mesure de coordonner le processus de paix ni d'en être le promoteur.
Lors du 4e tour de négociations indirectes israélo-syriennes sous l'égide de la Turquie, la partie israélienne a reconnu que "l'administration Bush n'y était pas favorable", a indiqué le ministre syrien.
Le 5e round des négociations indirectes entre la Syrie et Israël aura lieu les 18 et 19 septembre, comme l'avait déclaré le 4 septembre lors du sommet quadripartite à Damas le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
Cependant, lors de sa dernière visite à Damas, le président français Nicolas Sarkozy avait qualifié d'impossible la tenue d'un nouveau round des négociations syro-israéliennes vu la situation politique actuelle en Israël.
Les négociations de paix entre la Syrie et Israël ont repris après huit ans d'interruption sous la médiation de la Turquie. Elles avaient été interrompues en 2000 suite à l'échec des négociations sur la question des hauteurs de Golan, annexées par Israël après la guerre contre la Syrie de 1967.
Plusieurs experts arabes conditionnent le résultat du processus de négociations syro-israéliennes à la position du nouveau premier ministre israélien, qui prendra la relève d'Ehud Olmert. L'élection du chef du parti au pouvoir Kadima, qui devra par la suite former le nouveau cabinet des ministres, aura lieu le 17 septembre.
