Une entente
Ehoud Olmert félicite Tzipi Livni pour son élection à la tête de Kadima
Photo : AFP / Jim Holander
Prenez note que cet article publié en 2008 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Parti travailliste et la formation Kadima concluent un accord de principe pour former un gouvernement de coalition qui sera dirigé par Tzipi Livni.
En Israël, un accord est intervenu lundi entre le Parti travailliste du ministre de la Défense, Ehoud Barak, et la formation centriste Kadima, de Tzipi Livni. Ils mettront sur pied un nouveau gouvernement de coalition. C'est la ministre des Affaires étrangères qui le dirigera.
La Kadima dispose de 29 sièges sur un total de 120 au Parlement, contre 19 pour le Parti travailliste, soit un total de 48 députés. Pour former le gouvernement, une coalition doit compter au moins 61 députés.
Les négociations, qui durent déjà depuis plusieurs semaines, doivent maintenant se poursuivre avec les autres partis susceptibles de faire leur entrée dans cette coalition.
Selon la radio publique israélienne, citée par l'AFP, les deux partis sont parvenus à cet accord après plusieurs semaines de négociations. La dernière rencontre aurait duré plus de 18 heures.
Aucun porte-parole des deux formations n'a toutefois encore confirmé ces informations.
Un seuil à atteindre
Dès mardi soir, l'équipe du parti Kadima continuera les négociations avec les autres partis politiques susceptibles de faire leur entrée dans la coalition, toujours selon la radio publique.
Tzipi Livni, élue à la tête de Kadima à la suite du départ d'Ehoud Olmert, a encore un peu plus d'un mois pour mettre sur pied son gouvernement. Sinon, des élections législatives anticipées seront à peu près inévitables.
En effet, le 22 septembre dernier, le président israélien, Shimon Peres, avait demandé à Tzipi Livni de former le prochain cabinet dans un délai de 42 jours, faute de quoi, des élections anticipées se tiendraient dans les 90 jours. La législature actuelle prend fin normalement en novembre 2010.
La tenue d'élections législatives anticipées ouvrirait alors la voie au retour de la principale formation d'opposition de droite, celle de Benyamin Nétanyahou. Le chef du Likoud, qui est favori dans les sondages, a fait savoir à plusieurs reprises qu'il refuserait d'entrer dans un gouvernement d'union nationale. Il prône plutôt le déclenchement d'élections anticipées.
Avec les informations de Agence France-Presse, Associated Press et Reuters
