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Le conflit israélo-palestinien, première difficulté politique majeure pour l'Union pour la Méditerranée

Lors du sommet inaugural de Paris, le 13 juillet, les 43 Etats participants avaient renoncé à s'entendre sur un texte commun.

Par Florence Beaugé

Publié le 03 novembre 2008 à 14h19, modifié le 03 novembre 2008 à 15h47

Temps de Lecture 2 min.

De tous les obstacles que doivent franchir les ministres des affaires étrangères du "Processus de Barcelone-Union pour la Méditerranée", réunis les lundi 3 et mardi 4 novembre à Marseille, la déclaration politique promet d'être le plus difficile. Lors du sommet inaugural de Paris, le 13 juillet, les 43 Etats participants avaient renoncé à s'entendre sur un texte commun à propos de la paix au Proche-Orient et de la nécessité d'un Etat palestinien. Israël en avait été soulagé. Les pays arabes, meurtris. D'où les multiples passes d'armes de ces dernières semaines, lors des travaux préparatoires de cette conférence, à propos des modalités de la présence de la Ligue arabe.

"Nous ne pourrons pas faire l'impasse une seconde fois sur la question du Proche-Orient. Les pays arabes ont l'intention de se rattraper à Marseille et d'obtenir ce qu'ils n'ont pas eu en juillet, soupire-t-on à Paris. Le projet de déclaration politique n'en finit pas d'être réécrit. Et les amendements qu'apportent les Israéliens sont à la mesure des amendements syriens. Ça va être chaud pour aboutir à un consensus !"

MODE DE FINANCEMENT TROUVÉ

Les autres points d'achoppement paraissent près d'être réglés. Les Français se montrent en tout cas confiants. Sauf imprévu, le siège de l'UPM devrait revenir à Barcelone, la Tunisie ayant eu le mérite de retirer sa candidature, ce qui satisfait à la fois l'Espagne et la Syrie. Damas refusait en effet énergiquement qu'une capitale arabe puisse accueillir l'exécutif de l'UPM, en raison de la présence de l'Etat hébreu dans ce forum.

Le mode de financement de l'UPM a également été trouvé. Une partie des fonds devrait venir du budget communautaire, une autre des contributions volontaires des Etats. Quant à la définition des projets de l'UPM - autre point sensible -, il n'est plus question de consensus, comme l'exigeaient certains pays. "Les grands axes stratégiques seront adoptés ensemble, indique-t-on à Paris, mais la mise en oeuvre sera à géométrie variable."

Le texte final qui sortira de ces deux jours de réunion de Marseille sera épais et ardu : pas moins de 20 ou 22 pages ! Bernard Kouchner s'en est, paraît-il, étonné. "On ne pourrait pas faire plus simple ? Cinq ou six pages ne suffiraient-elles pas ?", a demandé le chef de la diplomatie française. "Pas vraiment", ont répondu ses collaborateurs, faisant valoir que, dans ce qui ressemble à un sapin de Noël (un peu austère tout de même), "chaque pays a pu accrocher ce qu'il voulait et y trouvera son compte, ce qui est l'essentiel".

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