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La GRC arrête un présumé terroriste

Attentat rue Copernic

Attentat rue Copernic

Radio-Canada

Vingt-huit ans après l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, à Paris, qui avait fait quatre morts, la GRC arrête un Libano-Canadien sur mandat international.

Munie d'un mandat d'arrêt international, la GRC a arrêté, jeudi, à Gatineau, un professeur de sociologie de l'Université d'Ottawa.

Hassan Diab, 55 ans, d'origine palestinienne, mais de nationalité libano-canadienne, serait l'auteur présumé de l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic, à Paris, en octobre 1980. Cet attentat avait fait quatre morts et une vingtaine de blessés. C'est M. Diab lui-même qui aurait fabriqué la bombe.

La justice française a demandé à la GRC de le surveiller. Son domicile et son lieu de travail ont été perquisitionnés.

Un porte-parole de la GRC, Jean Hainey, a indiqué que la police canadienne avait porté assistance aux autorités françaises dans le cadre d'un traité d'assistance mutuelle.

La Presse canadienne, elle, rapporte que les collègues de M. Diab à l'Université d'Ottawa ont refusé de commenter son arrestation.

Hassan Diab vit maintenant au Canada après avoir passé plusieurs années aux États-Unis.

Deux juges d'instruction antiterroristes français, Marc Trévidic et Yves Jannier, sont venus au Québec en début de semaine. Ils ont demandé aux enquêteurs de rassembler des éléments, comme des empreintes digitales, des spécimens d'écriture ou des traces d'ADN, pour identifier le suspect, qu'on croit être chef du commando à l'origine de l'attentat.

Même si l'affaire remonte à plus de 25 ans, c'est l'Allemagne qui a relancé l'enquête, quand elle a pu obtenir le fichier du Front populaire de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), qu'on soupçonnait d'être à l'origine de cet attentat. Les noms d'une dizaine de personnes figuraient dans ce dossier.

Selon le magazine français L'Express, au cours de l'enquête, les policiers se sont rendus au Liban, aux États-Unis, en Allemagne et au Danemark.

L'avocat canadien de M. Diab, René Duval, a déclaré que son client était innocent. Il devrait demander sa mise en liberté, vendredi, lors d'une comparution au palais de justice d'Ottawa.

Hassan Diab fait face à une demande d'extradition de la France.

Rue Copernic

Le 3 octobre 1980, une bombe dissimulée dans la sacoche d'une moto a explosé à quelques mètres de la synagogue de l'Union libérale israélite, dans le 16e arrondissement de Paris.

La bombe a explosé à 18 h 40, quelques minutes avant la sortie des 320 fidèles réunis en cette veille de Shabbat.

L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, a tué trois Français et une jeune Israélienne. Le lendemain, plus de 200 000 personnes manifestaient leur indignation.

Avec les informations de Agence France-Presse, La Presse canadienne, Reuters, L'Express et Le Figaro

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