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Une trêve qui se fait attendre

Un jeune homme aide une victime des bombardements nocturnes d'Israël sur Gaza

Un jeune homme aide une victime des bombardements nocturnes d'Israël sur Gaza

Photo : AFP / Said Khatib

Radio-Canada

Israël rejette l'idée d'une trêve avec le Hamas tandis que le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mercredi, à huis clos, pour discuter de la situation à Gaza.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé un huis clos mercredi soir pour discuter de la situation à Gaza.

La Libye devait déposer une résolution au nom de la Ligue arabe. La ligue exige l'adoption par le conseil d'une résolution contraignante à l'endroit d'Israël pour l'arrêt des hostilités.

Advenant un consensus des 15, le texte ne pourrait pas malgré tout être adopté dans l'immédiat à cause des règles de procédures. Washington et Londres ont d'entrée de jeu pris leurs distances parce que la résolution ne condamne pas explicitement les tirs de roquettes du Hamas.

Une réunion ministérielle devrait avoir lieu d'ici lundi prochain. L'ambassadeur du Soudan à l'ONU a indiqué qu'au moins huit ministres des pays arabes devraient y participer.

Entre-temps, le cabinet de sécurité du gouvernement israélien a décidé de rejeter les propositions internationales de trêve avec le Hamas. Le ministre de la Défense Ehud Barak se dit d'ailleurs déterminé à élargir ses opérations dans la bande de Gaza.

Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a déclaré que le Hamas n'était pas digne de confiance. Il a accusé le mouvement islamiste d'avoir violé les chances de cessez-le-feu qui lui avaient été offertes jusqu'ici.

Rappelons que le Hamas a repris ses tirs de roquettes sur l'État hébreu mercredi dernier, à la suite de l'expiration d'une trêve conclue avec Israël six mois plus tôt. Cette reprise a conduit au déclenchement des frappes israéliennes sur la bande de Gaza, samedi.

L'État hébreu avait déjà rejeté l'idée d'un cessez-le-feu provisoire, tel que proposé par le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, afin de permettre l'acheminement d'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, doit se rendre à Paris, jeudi, où elle rencontrera M. Kouchner ainsi que le président français. Nicolas Sarkozy a pour sa part indiqué qu'il se rendra au Moyen-Orient en début de semaine.

Le chef de la diplomatie canadienne Lawrence Cannon s'est entretenu, au cours des derniers jours avec les parties concernées par ce conflit. Il a répété l'appel du Canada à un cessez-le-feu viable et durable entre Israël et le Hamas à Gaza.

Encore des frappes, encore des tirs

Les frappes israéliennes se sont poursuivies dans la nuit de mardi à mercredi. Deux civils palestiniens ont péri dans une attaque qui visait la résidence d'un chef local du Hamas. Des bureaux de ce mouvement, des dépôts d'armes et de munitions ainsi que des tunnels de contrebande qui relient l'Égypte et la bande de Gaza ont été visés.

Une porte-parole de l'armée israélienne a déclaré à l'AFP que les « forces terrestres sont toujours déployées autour de la bande de Gaza et sont prêtes à agir si l'ordre est donné ».

Le bilan des morts approche maintenant les 400 et celui des blessés frôle les 2000 du côté palestinien. L'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens estime qu'au moins 25 % des victimes sont des civils.

De son côté, le Hamas a également poursuivi ses tirs de roquettes vers Israël. Plus d'une vingtaine ont été lancées mercredi matin. Cinq d'entre elles ont atteint la ville de Beersheva, capitale du Neguev, située à une quarantaine de kilomètres de la bande de Gaza. Il s'agit d'une distance record pour les roquettes palestiniennes. Les tirs ont fait plusieurs blessés légers, notamment à Ashkelon.

Depuis samedi, quatre Israéliens ont été tués par les tirs palestiniens sur l'État hébreu.

De fortes divisions opposent les différentes factions palestiniennes depuis juin 2007. La bande de Gaza est contrôlée par le Hamas, tandis que le Fatah et l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas sont au pouvoir seulement en Cisjordanie.

Avec les informations de Agence France-Presse et Associated Press

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