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Entente à l'ONU

Réunion du Conseil de sécurité sur la situation dans la bande de Gaza, le 6 janvier

Réunion du Conseil de sécurité sur la situation dans la bande de Gaza, le 6 janvier

Photo : AFP / Don Emmert

Radio-Canada

Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte par 14 voix sur 15 une résolution demandant un cessez-le-feu et le retrait des troupes israéliennes. Les États-Unis se sont abstenus de voter.

Après des jours de discussions, le Conseil de sécurité des Nations unies a finalement adopté, jeudi soir, une résolution demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza et un retrait des troupes israéliennes.

La résolution 1860 a été adoptée par 14 voix sur 15, les États-Unis s'étant abstenus de voter.

Le texte « souligne l'urgence de et appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza », et « condamne toute violence et hostilité dirigées contre des civils et tout acte de terrorisme ».

En outre, le Conseil « appelle à la fourniture sans obstructions dans toute la bande de Gaza de l'aide humanitaire » et « salue les initiatives visant à ouvrir des corridors humanitaires ».

Enfin, la résolution « encourage des mesures tangibles vers une réconciliation interpalestinienne ».

Compromis

Jeudi après-midi, le représentant des Palestiniens au siège de l'ONU à New York avait affirmé qu'un accord était survenu entre les diplomates occidentaux et arabes sur une résolution demandant un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas.

Selon Riyad Mansour, les diplomates occidentaux ont accepté les amendements arabes au projet de résolution présenté par la Grande-Bretagne. La version amendée du texte soulignerait « la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza ».

Depuis la matinée, les diplomates menaient d'intenses négociations pour trouver des formules de compromis pour adapter un projet britannique, appuyé par les États-Unis et la France, à certaines exigences des pays arabes.

Ceux-ci demandaient notamment que le Conseil de sécurité « exige » ou « appelle à » un cessez-le-feu immédiat. Dans sa formule initiale, le texte occidental se contentait de « souligner l'urgence d'un cessez-le-feu ».

Les États-Unis avaient en effet fait savoir, plus tôt cette semaine, qu'ils s'opposeraient à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, qui sont par définition contraignantes, préférant plutôt une déclaration présidentielle, qui est non contraignante.

Par ailleurs, un conseiller du ministre israélien de la Défense Ehoud Barak, Amos Gilad, devait se rendre en Égypte, jeudi, afin de discuter de la proposition de cessez-le-feu avancée par la France et l'Égypte. Israël a fait savoir mercredi qu'il adhère aux principes de ce plan, mais que des « détails » devaient être réglés avant qu'il ne puisse être mise en oeuvre.

L'État hébreu insiste pour que la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza devienne parfaitement hermétique s'il est pour conclure un cessez-le-feu durable avec le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle le territoire depuis juin 2007. Israël considère le Hamas comme une organisation terroriste, une position reprise par les États-Unis et le Canada.

De son côté, le Hamas insiste pour qu'Israël lève le blocus qu'il a imposé la bande de Gaza depuis de longs mois déjà. Cette décision a créé une situation humanitaire catastrophique, que dénoncent vertement les organisations humanitaires dont dépend une importante proportion de la population palestinienne.

Entre-temps, une troisième phase de l'opération militaire déjà en cours à Gaza reste sur la table. Elle prévoit que les troupes israéliennes, qui ont pénétré dans le territoire palestinien samedi dernier, s'avancent plus profondément dans les zones peuplées. Une telle décision risque d'entraîner des combats encore plus violents entre militaires israéliens et militants du Hamas.

Le Hamas rejette un plan de cessez-le-feu

Déploiement de l'armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza.

Déploiement de l'armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza.

Photo : AFP / Jack Guez

Par ailleurs, un regroupement d'organisations palestiniennes basées en Syrie, dont le Hamas, soutient que la proposition de cessez-le-feu franco-égyptienne ne « constitue pas une base valable pour une solution à la crise ».

C'est ce qu'affirme le Front de lutte palestinien (FLP) dans un communiqué émis depuis Damas, rapporte AFP.

« Les organisations palestiniennes, notamment le Hamas, ne voient pas dans l'initiative égyptienne une base valable pour une solution à la crise », indique Khaled Abdel-Majid, chef du FLP et porte-parole des organisations palestiniennes basées à Damas, où vit le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal.

« L'initiative franco-égyptienne ne contribue pas à trouver une solution, car elle menace la résistance et la cause palestiniennes en permettant à l'ennemi de poursuivre son agression », ajoute-t-il. « Elle vise à permettre à Israël de réaliser certains de ses objectifs [...], à faire avorter la résistance et à lui porter atteinte dans le cadre d'un plan international, régional et sioniste ».

Le FLP « rejette la présence de forces ou d'observateurs internationaux à Gaza, car cela vise à défendre la sécurité de l'occupation et à renforcer le blocus sur la résistance ». Il réclame « l'arrêt de l'agression, au retrait [des forces israéliennes] sans délai, à la levée du blocus et [de la bande de Gaza] à l'ouverture des points de passage notamment celui de Rafah ».

Le conflit en images

Avec les informations de Agence France-Presse et Reuters

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