Selon le NYT, Tel Aviv a demandé à Washington de lui fournir des missiles anti-bunker afin de frapper le site nucléaire de Natanz, et l'autorisation de survoler le territoire irakien contrôlé par les Etats-Unis.
Après étude de la proposition, l'administration Bush a annoncé que l'attaque ne serait pas efficace du point de vue militaire et entraînerait immanquablement les Etats-Unis dans un conflit armé avec l'Iran.
En échange, M. Bush aurait proposé de lancer une opération secrète visant à saboter au niveau international la mise au point par Téhéran de ses projets nucléaires, et de mener des attaques contre les réseaux informatique et électrique iraniens.
Selon le quotidien, Tel Aviv aurait été déçu par la publication en 2007d'un rapport du renseignement américain affirmant que Téhéran aurait suspendu son programme nucléaire militaire en 2003. Le départ de George W. Bush ôte à Israël ses derniers espoirs d'opération militaire conjointe contre Téhéran.
Fin juin 2008, le New York Times avait annoncé qu'une centaine d'avions F-16 et F-15 israéliens avaient mené des exercices militaires qualifiés par des sources anonymes du Pentagone de "répétition d'éventuelles frappes contre les sites nucléaires" de Téhéran, accusé par différents pays, Etats-Unis et Israël en tête, de vouloir acquérir la bombe atomique.