Le cadre d'un cessez-le-feu à Gaza a été déterminé
Le cadre général d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été déterminé et les efforts en cours visent à régler les détails de cet accord, a déclaré lundi aux journalistes au Caire l'émissaire du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair. Israël maintient la pressionL'armée israélienne dans les faubourgs de Gaza La Belgique n'accueillera pas d'enfants 12 cibles visées par l'aviation israélienne L’espoir repose sur Le Caire "Qui sème la misère, récolte la colère"Galerie photos: manifestation à Bruxelles
- Publié le 11-01-2009 à 00h00
Le cadre général d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été déterminé et les efforts en cours visent à régler les détails de cet accord, a déclaré lundi aux journalistes au Caire l'émissaire du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair.
L'ancien Premier ministre britannique a ajouté à l'issue d'un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak que les discussions étaient dans une "phase sensible" et portaient sur la question de la lutte contre les activités de contrebande entre Gaza et l'Egypte et sur celle de l'ouverture des points de passage du territoire palestinien, théâtre d'une offensive israélienne depuis le 27 décembre.
L'émissaire du Quartette (ONU, Etats-Unis, Union européenne et Russie) a dit espérer qu'un cessez-le-feu soit conclu dans les prochains jours. Lundi, une délégation du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a rencontré pour la seconde journée consécutive le chef des renseignements égyptiens, Omar Souleimane, pour discuter du plan de paix élaboré par l'Egypte.
Un responsable du Hamas a déclaré que le mouvement islamiste rejetait certains aspects de cette initiative, qui appelle à une trêve permettant l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, à des négociations israélo-palestiniennes et à la reprise des discussions interpalestiniennes. De son côté, le général de réserve Amos Gilad, principal conseiller du ministre de la défense Ehud Barak, a reporté la visite qu'il devait effectuer lundi au Caire.
La contrebande d'armes vers la bande de Gaza via des tunnels creusés sous la frontière avec l'Egypte est un des points d'achoppement des discussions.
L'Egypte se dit prête à accepter du matériel de détection des tunnels mais dément que des armes soient introduites dans la bande de Gaza en contrebande et estime que l'Etat hébreu doit ouvrir les points de passage du territoire palestinien s'il veut faire cesser ce trafic.
Le Caire refuse en revanche l'ouverture permanente du point de passage de Rafah en mettant en avant un accord de 2005 demandant la présence d'observateurs de l'Union européenne et de l'Autorité palestinienne à la frontière.