Le pape Benoît XVI s'est entretenu, jeudi 14 mai, à Nazareth, en Galilée, avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou lors d'une rencontre qualifiée de "privée" par le Vatican. Pour Michel Bôle-Richard, correspondant du Monde à Jérusalem, cette rencontre a certainement été "un dialogue de sourd" entre Israël et le Vatican.
La veille, le pape avait plaidé à Bethléem pour la création d'un Etat palestinien souverain, affirmant après sa visite au camp de réfugiés d'Aïda que les murs "peuvent être abattus".
Dans leur ensemble, les Israéliens ont assisté de façon"distancée" à ces déclarations, raconte Michel Bôle-Richard, car ils estiment quele pape "se mêle de ce qui ne le regarde pas".
Sur la question de la Shoah, les Israéliens estiment que "le pape aurait dû s'excuser de façon beaucoup plus ferme", poursuit-il. "Le pape n'en a pas assez fait", disent-ils :
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