Devoir de mémoire ; Un Droit moral à protéger (1)
  • il y a 16 ans
© ccaf - réalisation Léo Nicolian
Bernard Henri-Lévy, écrivain, essayiste et philosophe, apporte ici un éclairage d'une haute portée philosophique et morale à l'encontre les thèses négationnistes. "On nous dit” déclare BHL "ce n'est pas à la loi d'écrire l'Histoire" et ajoute " ...mais tous les historiens sérieux ont écrit l'histoire "

L'Association Internationale des Historiens des Génocides présidée par Israël Charny, (Directeur de l'Institut sur l'Holocauste et Génocide à Jérusalem, rédacteur-en-chef de l'Encyclopédie des Génocides), a écrit au PM du Gvt turc le 7 juin 2005. Extrait :

Le Génocide des Arméniens est reconnu par la communauté internationale des droits de l'homme, les historiens, et les juristes :

1) Raphaël Lemkin, a cité l'extermination des Arméniens et des Juifs pour donner des exemples de ce qu'il entendait par le terme génocide.

2) les massacres des Arméniens constituent un génocide selon la définition de la Convention de l'ONU de 1948 sur la prévention et la punition du crime de Génocide.

3) En 1997, l'association internationale des historiens des Génocides, a adopté à l'unanimité de ses membres une résolution formelle affirmant la réalité du Génocide arménien.

4) 126 historiens incontestables de l'Holocauste comprenant Elie Wiesel et Yehuda Bauer ont écrit publiquement dans le New York Times en juin 2000, déclarant "la réalité du Génocide arménien" et invitant les démocraties occidentales à le reconnaître.

5) l'Institut sur l' Holocauste et les Génocides de Jérusalem, l'Institut pour l'Étude des Génocides (à New York) ont affirmé et reconnu comme fait historique le Génocide arménien.

6) les principales études de droit international, telles celles de William A. Schabas dans "Genocide in International Law" (Cambridge University Press, 2000), citent le Génocide arménien comme précurseur de l'Holocauste et comme précédent ayant inspiré la loi incriminant les génocides en crimes contre l'humanité.
Recommandée