La Cacherout (Rav-Ron-Chaya)
  • il y a 17 ans
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Au niveau de la souffrance, il faut savoir que lorsqu'on égorge l'animal, on coupe automatiquement les artères qui amènent le sang au cerveau et sans afflux de sang le cerveau ne peut pas ressentir de la souffrance plus d'une seconde. Ceci n'est pas le cas avec les autres méthodes d'abatage, comme assommer l'animal ou lui tirer une balle dans le cerveau, méthodes qui font extrêmement souffrir l'animal. Néanmoins de quel droit pouvons-nous faire souffrir l'animal égorgé rituellement même une seconde ? Et là, nous voyons une chose extraordinaire. Pourquoi l'animal souffre-t-il cette seconde-là ? Parce qu'à part les deux artères que nous sectionnons lors de l'abattage rituel, il y a encore une petite artère qui se trouve proche de la colonne vertébrale, qui n'est pas sectionnée lors de l'égorgement et qui amène encore un peu de sang au cervelet, provoquant des souffrances. Et voici que chez tous les animaux impurs, il n'y a aucun contact entre l'artère qui passe près de la colonne vertébrale et qui n'est pas sectionnée, et les deux artères qui sont sectionnées, donc forcément il y a encore un apport de sang dans le cervelet qui fait souffrir la bête pendant cette seconde. C'est uniquement chez les animaux purs que D a fait une chose miraculeuse : il a fait une liaison (dénommée en anglais : the Willis circle) entre l'artère qui se trouve près de la colonne vertébrale (la non sectionnée) et les deux artères sectionnées, ce qui fait que dès que l'animal est égorgé plus aucune goutte de sang n'atteint le cervelet et tout est évacué par le biais de ce pont vers les deux artères qui sont sectionnées et par lesquelles tout le sang s'échappe. Ce qui signifie qu'au moment de l'égorgement rituel pratiqué exclusivement sur des animaux purs, il n'y a absolument aucune souffrance. Il est extraordinaire de voir la sainteté de notre Torah et comment D a fait attention que les animaux ne souffrent pas, nous permettant de manger leur chair afin que nous fassions le tikoun des âmes qui s'y trouvent emprisonnées.