Le match d'Euroligue de basket entre Paris et le Maccabi Tel-Aviv, placé sous haute surveillance en raison de craintes liées au conflit au Proche-Orient, s'est déroulé sans incidents notables, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les autorités avaient déployé un imposant dispositif de sécurité et quelque 600 membres des forces de l'ordre avaient été mobilisés pour encadrer cette rencontre, avait précisé jeudi la préfecture de police.

Vers minuit, une heure et demie environ après la fin du match remporté par Paris (96-83), tout était calme aux abords de l'Arena Porte de la Chapelle, dans le nord de Paris.

Six-cents forces de l'ordre seront mobilisées pour le match d'Euroligue de basket opposant Paris au Maccabi Tel-Aviv à l'Arena Porte de la Chapelle (20h30), rencontre placée sous haute surveillance au regard de la situation au Proche-Orient, a indiqué jeudi la préfecture de police de Paris.

La préfecture de police avait déjà indiqué, mercredi dans un arrêté, que le match était « susceptible de constituer une cible privilégiée et symbolique pour des actes de nature terroriste », dans un « contexte actuel de menace très élevée », alors que la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a classé la rencontre à hauts risques, à un niveau 4 sur une échelle de 1 à 5.

La rencontre entre le Paris Basketball et le Maccabi Tel Aviv en Euroligue de basket jeudi, a été classée à hauts risques par la division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), a-t-on appris mardi auprès d'une source ayant connaissance du dossier.

Le match, comptant pour la 22e journée de la prestigieuse coupe d'Europe, a été classé à risque niveau 4 sur une échelle de 1 à 5.

La rencontre fait l'objet d'une grande attention au regard de la situation au Proche Orient, marquée par la guerre entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien Hamas à Gaza, déclenchée par le massacre perpétré par ce dernier le7 octobre 2023.

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau critique le dévoilement d'une banderole géante « Free Palestine » lors d'un match de football du Paris Saint-Germain (PSG), déclarant qu'elle était « inacceptable ».

Interrogé sur la possibilité de sanctions contre le PSG, Retailleau a déclaré à Sud Radio : « Je n'exclus rien. Je demanderai des explications au PSG. »

Hier, les supporters du club de football ont dévoilé une banderole géante « Free Palestine » avant le coup d'envoi de leur match de Ligue des champions contre l'Atlético de Madrid, huit jours avant que la France n'affronte Israël à Paris dans le cadre d'un match de Ligue des Nations.

La banderole, qui drapait une partie entière du public, du sol au plafond, montrait le Dôme du Rocher, un point focal de l'imagerie palestinienne et une partie du site religieux d'après lequel le groupe terroriste Hamas a nommé son attaque du 7 octobre 2023 contre Israël.

La banderole montrait également un drapeau palestinien déchiré avec des taches rouges et un enfant portant un T-shirt avec des images du drapeau du Liban, où Israël combat le groupe terroriste Hezbollah.

En outre, la lettre « i » de « Free Palestine » était une représentation d'une carte comprenant l'ensemble du territoire de l'État d'Israël ainsi que la Cisjordanie et la bande de Gaza, colorée selon le motif du keffieh palestinien.

« Guerre sur le terrain, mais paix dans le monde », disait un message en dessous.

Pendant le match, les supporters ont déroulé un autre message qui disait : « La vie d'un enfant à Gaza a-t-elle moins de valeur que celle d'un autre ? »

Le PSG, qui est détenu majoritairement par le gouvernement qatari, a déclaré n'avoir eu connaissance « d'aucun projet visant à afficher un tel message ».

Ce jeudi soir, les projecteurs se braquent sur la Bozsik Arena de Budapest pour un match de Ligue des Nations hors du commun. Israël et la France s'y retrouvent pour une rencontre chargée d'enjeux sportifs et géopolitiques.

Depuis le 7 octobre, l'équipe israélienne est contrainte à l'exil, l'UEFA ayant interdit l'organisation de matchs sur son sol. La Hongrie, sous l'impulsion de Viktor Orban, a ouvert ses portes à la Fédération israélienne, offrant un havre de paix sportif dans la tourmente. Pour Israël, lanterne rouge du groupe avec deux défaites, l'enjeu est crucial. Face à une équipe de France déterminée à consolider sa position, les hommes d'Alon Hazan cherchent à créer la surprise et à raviver leurs espoirs dans cette compétition. La France, quant à elle, vise la première place du groupe, actuellement détenue par l'Italie. Didier Deschamps sait que chaque point compte dans ce groupe serré où la Belgique est également à l'affût. Au-delà du terrain, ce match revêt une dimension symbolique forte. Il témoigne de la capacité du sport à transcender les frontières et les conflits, offrant un moment de répit et d'unité dans un contexte international tendu. La sécurité, renforcée pour l'occasion, rappelle néanmoins que le monde du football n'est pas une bulle hermétique aux réalités géopolitiques.

Dans une journée historique pour le sport israélien, les Jeux Olympiques de Paris ont vu deux athlètes de voile monter sur le podium, offrant à leur pays des moments de gloire inoubliables. Tom Reuveni, 24 ans, a créé la sensation en remportant la médaille d'or dans l'épreuve masculine de planche à voile. Cette victoire fait de lui le quatrième champion olympique de l'histoire d'Israël, et le premier à décrocher l'or à Paris. Ce triomphe est d'autant plus remarquable que Reuveni n'avait jamais remporté de médaille aux championnats du monde ou d'Europe seniors auparavant. Son succès, totalement inattendu, a pris tout le monde de court et a suscité une vague d'enthousiasme dans le pays.

La délégation irakienne a exprimé son mécontentement face à la présence du drapeau israélien aux côtés de ses couleurs nationales, malgré l'absence de l'équipe israélienne lors du match de l'Irak contre l'Ukraine à Lyon.

Harda Rauf, chef de la délégation irakienne, a révélé avoir demandé au Comité International Olympique (CIO) de retirer ou de déplacer le drapeau israélien, une requête qui s'est heurtée à un refus. Le CIO a justifié sa position en invoquant les règles olympiques qui imposent l'affichage des drapeaux de tous les pays participants par ordre alphabétique.

JTA Il y a des vétérans, comme la médaillée d'or australienne en canoë-kayak, et des nouveaux venus, comme la plus jeune lutteuse américaine de tous les temps.

Et il y a des athlètes qui concourent dans des épreuves allant de l'escrime au volley-ball de plage en passant par la marche athlétique et le tir au pistolet à air comprimé.

Les Jeux olympiques d'été de 2024, qui se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août, approchent à grands pas, et des dizaines d'athlètes juifs figureront parmi les quelque 10 500 concurrents représentant environ 200 pays dans 329 épreuves réparties dans 32 sports.