Les 15 victimes du massacre survenu lors d'une célébration de Hanoukka sur la plage de Bondi à Sydney, en Australie, sont âgées de 10 à 87 ans, a déclaré Chris Minns, Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud.

Lors d'une conférence de presse, M. Minns a indiqué que 42 personnes étaient toujours hospitalisées suite à la fusillade. Parmi elles, deux policiers blessés.

Ahmad Ghadiri Abyaneh, fils de l'ancien ambassadeur d'Iran en Australie Mohammad-Hassan Ghadiri Abyaneh, a publié sur le réseau social X un message à caractère antisémite quelques heures seulement avant l'attaque meurtrière visant un rassemblement juif à Sydney, dimanche.

Dans cette publication, Abyaneh qualifie les célébrations de Hanouka de « plateforme pour des rituels sataniques de cercles maçonniques » et appelle explicitement à une forme de « défense » durant la fête juive. Citant le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, il affirme que la « défense spirituelle » lors des cérémonies de Hanoucca est « nécessaire ».

La mère de Naveed Akram, 24 ans, qui, avec son père Sajid, aurait perpétré l'attentat terroriste visant des Juifs sur la plage de Bondi à Sydney, a déclaré ne pas croire que son fils puisse être derrière cet attentat, le qualifiant de « bon garçon ».

Verena Akram a confié au Sydney Morning Herald que le père et le fils avaient annoncé à la famille qu'ils partaient pêcher pour le week-end.

« Il n'a pas d'arme à feu. Il ne sort même pas. Il ne fréquente pas ses amis. Il ne boit pas, il ne fume pas, il ne va pas dans les mauvais endroits », a-t-elle déclaré. « Il va travailler, il rentre à la maison, il fait du sport, et c'est tout. »

« Tout le monde rêverait d'avoir un fils comme le mien... c'est un bon garçon. »

Elle a ajouté avoir parlé à son fils quelques heures avant la fusillade. « Il m'appelle et me dit : "Maman, je suis allé nager. J'ai fait de la plongée sous-marine. On va manger maintenant, et ce matin aussi, et on va rester à la maison parce qu'il fait très chaud." »

À la suite de l'attentat survenu dimanche à Sydney lors d'une célébration de Hanouka, les autorités françaises ont annoncé un renforcement immédiat des mesures de sécurité autour des lieux de culte juifs. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a demandé aux préfets d'accroître la vigilance face à « la prégnance de la menace terroriste » et à « la persistance des tensions au plan international ».

Le rabbin Eli Schlanger, assassiné aujourd'hui lors de l'attentat terroriste perpétré à Bondi Beach pendant une fête de Hanoucca, avait écrit une lettre au Premier ministre australien Anthony Albanese il y a plusieurs semaines pour lui demander de soutenir Israël, d'après la chaîne Channel 12.

« En tant que rabbin de Sydney, je vous supplie de ne pas trahir le peuple juif, et non Dieu lui-même », écrivait Schlanger à Albanese, largement considéré comme un critique virulent d'Israël, selon le reportage.

« Les Juifs ont été arrachés à leur terre à maintes reprises par des dirigeants dont le souvenir est aujourd'hui empreint de mépris dans les pages de l'histoire. Vous avez l'opportunité de vous ranger du côté de la vérité et de la justice », peut-on lire dans la lettre.

« Je vous félicite d'avance pour votre courage de faire ce qui est juste et de vous opposer fermement à cet acte d'hérésie », concluait Schlanger.

Le rabbin assistant du centre Chabad de Bondi à Sydney, Schlanger, figure parmi les onze victimes de l'attentat terroriste. Au moins treize personnes ont été grièvement blessées.

Par ailleurs, le roi Charles III s'est dit « consterné et attristé » par « l'odieux attentat terroriste antisémite perpétré contre des Juifs », suite à la fusillade meurtrière survenue sur la plage de Bondi, visant un rassemblement pour Hanoucca.

Charles, qui, en tant que chef du Commonwealth, est également chef d'État australien, a rendu hommage à la police et aux services d'urgence « ainsi qu'aux citoyens dont l'héroïsme a sans aucun doute permis d'éviter une tragédie encore plus grande ».

« Je sais que l'esprit de solidarité et d'amour qui rayonne tant en Australie et la lumière au coeur de la fête de Hanoucca triomphera toujours des ténèbres d'un tel mal », a-t-il ajouté dans une déclaration diffusée sur X.

Le chef de l'association juive d'Australie a qualifié dimanche de « tragédie » l'attaque par balles qui a fait 11 morts lors d'une célébration de la fête de Hanoukka sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, mais a estimé qu'elle était « tout à fait prévisible ».

Après l'attentat antisémite au cours duquel onze personnes ont été tuées dimanche lors d'une fête de Hanoucca à Sydney, les dirigeants israéliens et internationaux ont fait part de leur émotion.

Le président israélien Isaac Herzog a vivement réagi, déclarant avoir "averti à maintes reprises le gouvernement australien de la nécessité d'éradiquer l'antisémitisme criminel et croissant dans leur pays". Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Sa'ar s'est dit "choqué par cette attaque meurtrière", estimant qu'il s'agit "des conséquences du déchaînement antisémite dans les rues australiennes ces deux dernières années, avec les appels à la 'globalisation de l'Intifada' qui se sont concrétisés aujourd'hui".

Au moins onze personnes ont été tuées et des dizaines blessées lors d'une fusillade survenue pendant les célébrations de Hanoucca à Sydney, en Australie.

Sky News Australia a rapporté que 11 personnes ont été tuées dans l'attaque.

L'incident s'est produit sur la plage de Bondi, où environ 2 000 personnes étaient rassemblées pour célébrer Hanoucca. Le Daily Mail rapporte que des témoins oculaires affirment avoir vu deux individus vêtus de noir tirer à proximité de la plage.

La police de Nouvelle-Galles du Sud a confirmé qu'un incident était en cours et a demandé au public d'éviter le secteur et de se mettre à l'abri.

Un témoin a déclaré au Sydney Morning Herald : « J'ai vu au moins 10 personnes à terre et du sang partout.»

La police a indiqué que deux personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de cette affaire.

La célébration, intitulée « Hanoucca au bord de la mer », se déroulait près d'une aire de jeux et proposait des activités pour tous les âges. Elle était organisée par le centre Chabad de Bondi.

Le mouvement Chabad a annoncé que l'un de ses émissaires figurait parmi les victimes de la fusillade.

En réaction à cet incident, Yaakov Hagoel, président de l'Organisation sioniste mondiale, a déclaré : « La vague d'attaques antisémites à travers le monde est choquante et nous rappelle les heures les plus sombres de l'histoire. Depuis le 7 octobre, une guerre a éclaté, non seulement contre l'État d'Israël, mais aussi contre tous les Juifs du monde, qui constituent désormais le huitième front de ce conflit.»

« L'Organisation sioniste mondiale continuera d'apporter son soutien à la communauté juive de Sydney et aux autres communautés juives à travers le monde. Nous appelons le gouvernement australien à adopter une position ferme contre toute manifestation d'antisémitisme et nous sommes convaincus qu'il le fera. La fête de Hanoucca que nous célébrons ce soir nous rappelle que la lumière du peuple juif triomphera finalement des ténèbres », a ajouté M. Hagoel.

À lire Le Figaro, on pourrait croire que les rédactions du monde sont enfin libérées : plus de guerre Russie- Ukraine, plus de tensions géopolitiques entre les grandes puissances, plus de guerre entraînant une catastrophe humanitaire au Soudan....

Tout va si bien qu'un journal français de premier plan peut désormais consacrer son énergie à disséquer... une phrase prononcée sur un plateau de télévision à propos de la sécurité routière en Israël.

Le Figaro m'accuse donc de propos "racistes". La facilité de l'accusation n'étonne pas; et en plus d'être diffamatoire, elle permet d'éviter d'examiner le sujet lui-même.

Pourtant, ce que j'ai dit n'était pas une généralisation ethnique, mais une réalité documentée, vécue et vérifiable.

La question de l'antisémitisme était au coeur du procès d'une nourrice jugée mardi à Nanterre pour avoir intoxiqué les parents des enfants qu'elle gardait en janvier 2024. Le parquet a requis trois ans de prison en retenant cette circonstance aggravante.

Le parquet a également requis une interdiction du territoire français de dix ans à l'encontre de la prévenue, une Algérienne de 42 ans, qui avait reconnu, lors de sa garde à vue, avoir versé des produits de nettoyage dans des bouteilles d'alcool.

Elle affirmait alors vouloir nuire uniquement aux parents des trois enfants de 2, 5 et 7 ans qu'elle gardait à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), et ce, en raison d'un conflit concernant sa rémunération.

Le Parti socialiste a annoncé mardi avoir exclu de ses rangs le maire d'un village de Dordogne, lui reprochant d'avoir publié des propos antisémites sur les réseaux sociaux quelques jours auparavant.

« J'accepte totalement cette décision et je la comprends même si mes propos exacerbés visaient plutôt l'absence de réaction forte vis-à-vis de la politique de Benjamin Netanyahu », le Premier ministre israélien, a réagi auprès de l'AFP, Bernard Bazinet, l'élu incriminé.

Après l'agression de Sacha, un jeune adolescent de 17 ans le 27 octobre dernier alors qu'il se trouvait dans un bus reliant Aubervilliers à Pantin, en Seine-Saint-Denis, BFMTV annonce que deux sur trois des suspects, des migrants algériens, doivent être jugés ce mardi 9 décembre devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour violences à caractère antisémite commises en réunion dans un moyen de transport public, des faits passibles de sept ans de prison.

Le troisième individu, mineur, doit être présenté devant le tribunal pour enfants. Leur procès, initialement prévu en comparution immédiate début décembre, a été reporté en raison d'une grève des avocats commis d'office.

Selon des informations du Parisien, une affaire d'une gravité exceptionnelle arrive ce mardi devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Une nourrice de 42 ans, employée par un couple juif pour garder leurs trois jeunes enfants, est accusée d'avoir volontairement contaminé boissons et aliments au sein du foyer. Un dossier inédit en France, où la justice n'avait encore jamais examiné une tentative d'intoxication guidée, selon les enquêteurs, par des préjugés antisémites.

Les faits se déroulent dans un appartement francilien à l'hiver 2024. Après plusieurs incidents inquiétants, un vin au goût de produit d'entretien, une bouteille de jus mousseuse, un plat soudainement à une odeur chimique, la mère de famille, inquiète, se rend au commissariat. Les analyses menées ensuite révèlent la présence de substances corrosives dans plusieurs denrées. Les produits retrouvés, habituellement destinés au nettoyage, peuvent provoquer des lésions digestives sévères.

Le 22 septembre 2025, de modestes syndicats d'extrême gauche organisaient une manifestation assortie d'une grève générale contre la guerre menée par Israël à Gaza.

À Rome, à la grande surprise de nombre d'Italiens, ce ne sont pas quelques milliers de personnes qui ont manifesté ce à quoi s'attendait la police mais près de 50 000, d'après les estimations officielles de fin de journée.

Les organisateurs ont, de leur côté, parlé de 300 000 participants dans la capitale, et des centaines de milliers dans plus de 80 villes partout dans le pays.

Le documentaire Among Neighbors, diffusé sur Yes Docu, Sting+ et dans les cinémas israéliens à l'occasion de Yom HaShoah, montre qu'il reste encore des histoires à dévoiler, même 80 ans après la Seconde Guerre mondiale, des récits de violence et de meurtres, mais aussi des histoires de survie et de miracles improbables.

Réalisé par le cinéaste Yoav Potash, ce film, fruit d'un travail de dix ans, entrelace plusieurs de ces récits, tous liés à Gniewoszów, une petite ville de Pologne où des Juifs ont été assassinés par leurs voisins quelques mois après la fin de la guerre.

L'université Lyon 2 a annoncé mercredi avoir suspendu un de ses enseignants, très critiqué pour avoir qualifié de « génocidaires à boycotter » vingt personnalités dont une majorité de confession juive, et publié un visuel reprenant des clichés antisémites.

« Suite au signalement fait auprès du procureur de la République de Lyon le 25 novembre dernier, de nouveaux éléments conduisent l'Université Lumière Lyon 2 à prendre une mesure de suspension à titre conservatoire à l'encontre du professeur Julien Théry », explique l'établissement dans un communiqué.

Elle évoque une nouvelle publication sur les réseaux sociaux, dont « la teneur des propos et du visuel [...] n'est pas compatible avec les valeurs de la République et de l'Université ».