Une puissante explosion a secoué la ville d'Ispahan, en Iran, dans un entrepôt appartenant à une entreprise opérant sous l'autorité du Conseil de sécurité nationale iranien, et impliquée dans l'industrie des drones de la République islamique.
L'entreprise en question, spécialisée dans la production de feux d'artifice et d'explosifs, est étroitement supervisée par ce conseil.

Be'hadré "Harédim

Selon les médias iraniens, plusieurs personnes auraient été tuées, mais les autorités locales n'ont pour l'instant pas communiqué officiellement sur les causes de l'explosion.
La chaîne « Iran International » indique que cette société serait également impliquée dans d'autres branches de l'industrie des drones, et que ses dirigeants seraient liés à une autre installation ayant connu une explosion similaire en 2021.

Les récentes frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué trois importants agents terroristes, dont un terroriste du Hamas qui a mené l'attaque de Kissufim le 7 octobre 2023, a annoncé l'armée israélienne.

Selon l'armée, une frappe dans la ville de Gaza a tué jeudi Ali Naddal Husni Sarfiti, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).

Sarfiti avait été emprisonné en Israël entre 2002 et 2015 pour avoir participé à des activités terroristes, notamment pour avoir fourni un entraînement militaire et planifié un attentat-suicide pour le compte du FPLP, précise Tsahal.

Le comité des familles des otages israéliens a publié mardi un document préoccupant, à la veille de la Journée du Souvenir. Ce rapport met en garde contre "un risque réel de disparition totale" des 35 otages décédés toujours retenus à Gaza après 571 jours de captivité. Selon les experts, deux facteurs majeurs menacent la possibilité de retrouver ces dépouilles : la perte progressive d'informations de renseignement et la dégradation des corps dans les conditions environnementales difficiles de Gaza. "L'emplacement de nombreux défunts n'est connu que par quelques individus qui risquent d'être tués ou de disparaître durant les combats, sans laisser de documentation structurée", indique le document. "Plus le temps passe, plus le déficit de renseignement s'aggrave."

Le chef d'état-major de Tsahal, Eyal Zamir, a adressé mardi un message solennel aux forces armées israéliennes à la veille du Jour du Souvenir national, commémorant les soldats tombés au combat et les victimes du terrorisme. "Comme chaque année, la nation s'arrête pour honorer ceux qui sont tombés", a déclaré Zamir dans son ordre du jour. "Depuis l'aube de notre nation, le souvenir a été une pierre angulaire de notre identité, en tant que peuple et en tant qu'État."

Les dépenses militaires au Moyen-Orient ont augmenté de 15 % pour atteindre 243 milliards de dollars en 2024. Israël est en tête avec une hausse spectaculaire de 65 %, atteignant 46,5 milliards de dollars en raison de la guerre à Gaza et des affrontements avec le Hezbollah, portant le fardeau sécuritaire israélien à 8,8 % du PIB, soit le deuxième taux le plus élevé au monde.

JDN

Selon un rapport publié aujourd'hui par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires mondiales ont atteint un sommet de 2 718 milliards de dollars en 2024 — soit une augmentation de 9,4 % par rapport à 2023, marquant la plus forte hausse annuelle depuis la fin de la Guerre froide.

Selon des informations révélées sur i24NEWS ce lundi, la Turquie faciliterait l'implantation du Hamas et du Jihad islamique palestinien en Syrie. D'après des sources occidentales et arabes, Ankara permettrait à ces organisations terroristes de s'installer militairement sur le territoire syrien, alors qu'elles ne peuvent plus le faire à Gaza.

Cette manoeuvre s'inscrit dans la politique ambiguë menée par le président Recep Tayyip Erdogan, dont les relations avec Israël se sont considérablement détériorées depuis les événements du 7 octobre, marquées par des déclarations qualifiées de "belliqueuses, voire antisémites". La Turquie chercherait à s'imposer comme nouvelle puissance d'influence en Syrie, rôle autrefois tenu par la Russie auprès du régime de Bachar al-Assad. Ankara tenterait désormais de jouer ce même rôle avec les factions contrôlées par Al-Jolani.

Une source diplomatique de haut rang a rejeté les propositions de cessez-le-feu à long terme avec le Hamas, affirmant qu'Israël négocie un accord sur la libération des otages, mais qu'il est sur le point de perdre patience.

« Des idées fusent de la part de certains pays arabes, comme une cessation de la guerre pour cinq ans », a déclaré la source. « Nous ne pouvons en aucun cas accepter une trêve avec le Hamas qui ne lui permettrait que de se réarmer, de se rétablir et de poursuivre sa guerre avec encore plus de puissance.»

« Si nous n'avons pas engagé les combats avec force à la conclusion du cessez-le-feu, et si nous ne l'avons fait que progressivement, c'est parce que nous voulions donner une chance aux négociations pour la libération des otages. Nous voulons faire tout notre possible pour rapatrier les otages, et c'est ce qui influence nos plans d'action. Nous faisons toujours tout notre possible pour libérer les otages par un accord, mais notre patience n'est pas infinie. »

La source a également critiqué le rôle du Qatar dans les négociations, déclarant : « Les Qataris ont eu une influence peu positive sur les négociations à ce stade.»

Concernant la proposition du président américain Donald Trump d'encourager l'émigration de Gaza, la source a admis que le dossier ne progressait pas comme Israël l'espérait, mais a ajouté : « Nous recevons des demandes de pays arabes nous demandant d'évacuer leurs citoyens. Par exemple, le Canada s'est adressé à nous et nous a indiqué que des proches souhaitaient s'y rendre. Notre principe est de faire sortir les personnes qui souhaitent partir de leur plein gré et qui, en contrepartie, sont accueillies par des pays. »

Concernant les négociations nucléaires entre l'Iran et les États-Unis, la source a déclaré : « Nous discutons avec les Américains ; ce dialogue n'est pas unilatéral et nous exprimons également nos positions. Les échanges sont constants à de nombreux niveaux. Il est préférable de ne pas émettre de suppositions prématurées ; il existe une relation positive et étroite entre les gouvernements. Les déclarations de [l'envoyé américain Steve] Witkoff concernant le démantèlement de l'interface et l'enrichissement étaient importantes, tout comme celles du secrétaire d'État [Marco] Rubio concernant l'enrichissement hors d'Iran. Les États-Unis sont déterminés à empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire. »

Selon des informations relayées par les médias arabes, le député iranien Mohammad Seraj a accusé Israël d'être responsable de l'explosion survenue samedi sur un quai du port Shahid Rajaï, le principal du pays, près de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole. "Il existe des preuves claires indiquant l'implication israélienne dans la pose d'explosifs dans les conteneurs du port", a-t-il affirmé.

Tsahal a annoncé avoir mené aujourd'hui (dimanche) une frappe aérienne dans la zone de Dahieh, à Beyrouth, détruisant une infrastructure où étaient stockés des missiles de précision appartenant au Hezbollah.

Selon l'armée israélienne, l'entreposage de tels armements constitue une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban, et représente une menace directe contre l'État d'Israël et ses citoyens.

Une investigation menée par Ynet met en lumière une situation préoccupante : près de 18 mois après les attaques meurtrières du 7 octobre, environ 350 sacs contenant des fragments humains demeurent stockés à la base militaire de Shura, sans identification définitive.

Ces restes appartiendraient probablement à des victimes déjà reconnues par d'autres méthodes d'identification. Cependant, une divergence de vues oppose actuellement les autorités religieuses militaires et civiles au ministère des Cultes concernant la marche à suivre.

Selon la chaîne saoudienne Al-Arabiya, l'Égypte exige du groupe terroriste palestinien du Hamas un « dossier complet » sur la situation des otages à Gaza d'ici début mai, dans le cadre des pourparlers en vue de conclure un accord de libération des otages et d'un cessez-le-feu.

Le reportage ne précise pas la teneur de ce dossier.

La chaîne rapporte également que les médiateurs envisagent la possibilité d'un cessez-le-feu de courte durée, mais qu'Israël refuse et insiste sur le désarmement complet du Hamas.

Les habitants des régions de la mer Morte et de l'Arava ont été réveillés tôt dimanche matin par des sirènes d'alerte suite au lancement d'un missile depuis le Yémen. Selon un communiqué de l'armée israélienne, le projectile a été intercepté avant de pénétrer dans l'espace aérien du pays. "Les systèmes de défense aérienne ont été activés pour intercepter la menace", a précisé le porte-parole de Tsahal, ajoutant que "le missile a été neutralisé avant de franchir la frontière israélienne".

Un soldat de l'armée israélienne et un policier ont été tués vendredi après-midi lors d'affrontements dans le quartier de Shejaiya de la ville de Gaza, ont annoncé l'armée et la police samedi soir.

Il s'agit du capitaine Ido Voloch, 21 ans, commandant de peloton au sein du 46ᵉ bataillon de la 401ᵉ brigade du Corps Blindé Mécanisé, originaire de Jérusalem, et du sergent Neta Yitzhak Kahane, membre de l'unité tactique secrète Yamas de la police des frontières.

Selon les premières conclusions de l'enquête menée par Tsahal, lors d'opérations à Shejaiya, des soldats de la brigade du Corps d'Infanterie de réserve de Jérusalem et des membres du Yamas ont tendu une embuscade dans un bâtiment.

L'enquête opérationnelle sur les combats survenus à la base d'entraînement de la brigade Zikim, suite à l'infiltration et à l'attaque du Hamas le 7 octobre, est terminée.

Les conclusions ont été présentées aux familles des victimes, au personnel de la base et aux forces de sécurité engagées dans les combats ce jour-là.

L'enquête, menée par l'ancien commandant du Commandement Sud, le général de division Yaron Finkelman, et le commandant du Commandement du Front intérieur, le général de division Rafi Milo, a établi que, malgré l'attaque surprise, la base n'a pas été prise grâce à la réaction rapide, à la capacité de décision exceptionnelle et à la résistance déterminée des commandants et des soldats de la compagnie Tavor.
Sept soldats et commandants ont été tués lors des combats, tandis que neuf soldats et un civil ont été blessés.

L'enquête a révélé que des opérations de combat se sont déroulées à cinq endroits distincts trois à la périphérie de la base et deux à l'intérieur suite à l'infiltration de deux terroristes dans la base. Ces deux terroristes ont été neutralisés au cours des combats, ainsi qu'au moins deux autres dans les environs. L'équipe d'enquête a collecté et analysé des images de caméras de sécurité, des reconstitutions de terrain, des observations, des résultats d'interrogatoires et des entretiens avec des civils impliqués, ainsi que des reconstitutions d'événements. Les conclusions des enquêtes menées dans le secteur de la Brigade Nord, au bataillon Yiftach, au kibboutz Zikim et dans la Marine ont également été intégrées au rapport sur la base de Zikim.

L'enquête a duré environ sept mois, visant à développer une compréhension complète et précise du déroulement des événements ce jour-là.
L'enquête opérationnelle a examiné la chronologie, la gestion des combats et le comportement des forces de sécurité lors de l'engagement sur la base aérienne de Zikim, l'un des nombreux points focaux de combat simultanés.

En raison du nombre élevé de points d'engagement dans les environs, la bataille de la base de Zikim a été menée uniquement par les forces stationnées sur place. Leur défense courageuse a empêché les terroristes d'avancer vers d'autres centres civils et a freiné la propagation de l'activité terroriste dans la région. Le matin de l'attaque surprise, une compagnie était en état d'alerte à la base de Zikim, tandis que le 77e bataillon de la 7e brigade opérait dans le secteur de la brigade nord. À 6 h 29, le Hamas a lancé un important tir de roquettes sur les colonies du sud et l'arrière d'Israël. Les terroristes ont franchi la barrière par plusieurs points d'infiltration, pénétrant à bord de véhicules, de motos et à pied. En quelques minutes, les forces du secteur du bataillon et de la brigade régionale ont été soumises à un assaut bien organisé, malgré un désavantage numérique important.

Chronologie examinée par l'équipe d'enquête :

Phase 1 : Début de l'attaque surprise de grande envergure et préparation de la base (6 h 29  7 h 05)
À 6 h 29, suite aux alertes « Couleur rouge », tout le personnel de la base s'est mis à l'abri avec ses armes.
En raison des tirs de roquettes, une panne de courant s'est produite, paralysant les systèmes technologiques et réduisant la qualité des communications radio.
À 6 h 37, une conversation entre le commandant de Magma et le commandant de la compagnie de défense a suggéré une forte probabilité de contact direct avec les terroristes. La reconnaissance précoce de la menace a conduit les commandants à mettre en oeuvre des mesures préparatoires, notamment le remplacement et le renforcement des postes de garde.
Vers 6 h 49, après avoir entendu des coups de feu, le commandant de compagnie a dispersé des escouades pour renforcer les positions et a déclaré une alerte de niveau 3 (ennemi dans le secteur) via WhatsApp. Simultanément, le commandant adjoint de compagnie a préparé les forces de sécurité féminines à se déplacer vers les positions de combat.
À 7 h 00, une conférence téléphonique des hauts commandants de Tsahal, présidée par le chef d'état-major, a fourni des directives supplémentaires.
Peu après, des civils fuyant les terroristes à la plage de Zikim sont arrivés à la base et ont été mis à l'abri après vérification.

Phase 2 : Combats aux points de contrôle (7 h 05-8 h 14)
À 7 h 14, le commandant de la compagnie de défense a signalé avoir aperçu neuf terroristes s'approchant du poste d'entrée (SG). Le commandant du point de contrôle a ordonné des renforts.
À 7 h 24, à leur arrivée, les forces ont identifié et engagé les terroristes, déclenchant une fusillade prolongée. Malgré les perturbations des communications, des renforts de la compagnie sont arrivés pour apporter assistance et soins médicaux sous les tirs ennemis.
À 7 h 40, un autre groupe terroriste a attaqué le poste d'arrière-garde, ce qui a nécessité l'envoi de renforts.
Une bataille héroïque d'une demi-heure s'est ensuivie, au cours de laquelle plusieurs terroristes ont été neutralisés.
À 8 h 13, la communication avec le poste d'entrée a été perdue après des attaques à la grenade et au RPG ; quatre soldats stationnés à cet endroit ont été tués. Les recherches ont révélé l'utilisation de sept lance-grenades supplémentaires pendant l'affrontement.

Phase 3 : Infiltration ennemie dans la base militaire et poursuite des combats (08:14 09:16)
Vers 8:14, deux terroristes se sont infiltrés dans la base et se sont séparés pour attaquer.
L'un d'eux a blessé un soldat et en a tué un autre.
À 8:23, un soldat non armé a courageusement engagé le terroriste dans une altercation physique, qui a permis à ce dernier d'être neutralisé par un autre soldat.
Pendant ce temps, le commandant de la compagnie de défense a été tué par un tir de sniper ; le commandant adjoint a pris le commandement, mais a également été tué au combat.
À 8:35, des soldats ont neutralisé un terroriste qui attaquait des civils en fuite, tandis que d'autres ont ouvert le feu sur une escouade terroriste à environ 170 mètres.
Des commandants supérieurs sont ensuite arrivés et ont rejoint les combats.
Vers 9:15, des combattants civils, arrivés de chez eux, ont éliminé le deuxième terroriste infiltré.

Phase 4 : Dégagement de la zone et évacuation des blessés (9h16-14h15)
À 9h25, les commandants de Tsahal se sont réunis pour faire le point sur la situation.
À 10h00, une unité Maglan en route vers le camp de Yiftach a répondu aux demandes de renforts et a neutralisé deux terroristes à 11h00.
L'évacuation des blessés vers les hôpitaux de Barzilai et d'Assuta a commencé.
Les combats au poste de garde sud ont pris fin à 11h34, avec l'élimination de deux terroristes et l'évacuation de deux blessés.
À 13h30, les civils réfugiés sur la base ont été évacués sous escorte militaire.
À 14h30, le commandant de la brigade de secours a déclaré la fin des combats sur la base.

Phase 5 : Rencontres avec les terroristes au cours des cinq jours suivants
Une quinzaine de terroristes se sont approchés de la base aérienne au cours des cinq jours suivants et ont été éliminés par les forces de Tsahal.

Conclusions et enseignements de la bataille de la base de Zikim :

La base d'entraînement de la brigade de Zikim n'a pas été prise grâce aux combats acharnés des commandants et des soldats de la compagnie Tavor.

Le Hamas avait l'intention d'occuper le camp avec les forces de Nukhba pour y commettre des meurtres et des enlèvements ; ce plan a échoué en raison de l'action préventive du bataillon régional et de la marine.

L'enquête a salué l'héroïsme démontré au combat, ainsi que lors de l'évacuation et du traitement des blessés, soulignant les valeurs de dévouement à la mission, de quête de victoire, de responsabilité, de leadership et de camaraderie.

L'absence d'alerte préalable a été un facteur crucial ; cependant, tous les infiltrés ont été neutralisés, ainsi que neuf autres.

La létalité des combattants devrait être améliorée grâce à une formation renforcée pour une réponse rapide aux infiltrations terroristes.

Le renforcement du système de défense de la base a contribué de manière significative à la gestion de la bataille et à la prévention de nouvelles incursions terroristes, et ces efforts doivent être poursuivis.

Les pannes de courant ont affecté les capacités de commandement et de contrôle ; les bases frontalières nécessitent des systèmes modernisés et résilients.

Les obstacles physiques et les fortifications se sont avérés efficaces pour retarder et en grande partie stopper les attaques terroristes.

L'armée israélienne a annoncé que durant les dernières 48 heures, 400 terroristes ont été éliminés et 120 cibles supplémentaires ont été frappées dans la bande de Gaza, dont un important dépôt d'armes dans le quartier de Daraj Tuffah.

"Nous nous préparons à des manoeuvres plus larges et même à de nouvelles mobilisations de réservistes", précise Tsahal.

Trois cent seize soldats ont été tués au cours de leur service militaire depuis le dernier Yom Hazikaron, selon les chiffres publiés par le ministère de la Défense vendredi, soulignant le lourd tribut des guerres livrées à Gaza et au Liban au cours de l'année écoulée.

Par ailleurs, 61 anciens combattants handicapés sont décédés des suites de blessures subies durant leur service, a précisé le ministère.

Ces chiffres portent à 25 417 le nombre de personnes décédées en service depuis 1860, date à laquelle la communauté juive de la région, et plus tard l'État d'Israël, a commencé à recenser les soldats et défenseurs tombés.

L'armée israélienne a autorisé la publication des informations selon lesquelles le sergent-chef (réserviste) Asaf Cafri, âgé de 26 ans, originaire de Beit Hashmonai et conducteur de char au sein du 79e bataillon de la brigade « Machatz » (14e), est tombé au combat dans le nord de la bande de Gaza.

Par ailleurs, lors du même incident, un officier de l'unité Yahalom et un réserviste du 79e bataillon de la brigade « Machatz » (14e) ont été grièvement blessés.

Les soldats ont été évacués vers un hôpital pour y recevoir des soins médicaux, et leurs familles ont été prévenues.

L'armée israélienne a annoncé jeudi soir qu'un de ses soldats a été tué et trois autres blessés lors d'affrontements dans le nord de la bande de Gaza plus tôt dans la journée.

Selon les Forces de défense israéliennes (Tsahal), le nom du soldat, qui servait comme conducteur de char dans le 79e bataillon de la 14e brigade blindée de réserve, sera communiqué ultérieurement. Sa famille a déjà été informée de son décès.

Le général américain Michael Erik Kurilla, chef du Commandement central des États-Unis (CENTCOM), est attendu aujourd'hui en Israël où il doit s'entretenir avec le ministre de la Défense Israel Katz et le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a déclaré un responsable israélien au Times of Israel.

Ces réunions porteront sur l'Iran, mais aussi sur d'autres conflits régionaux dans lesquels Israël est impliqué, a déclaré le responsable.

Le Hamas a diffusé aujourd'hui (mercredi) une preuve de vie d'Omri Miran, un otage israélien enlevé du kibboutz Nahal Oz lors de l'attaque du 7 octobre. Dans cette nouvelle vidéo publiée par l'organisation, on peut voir Miran s'adresser à la caméra - c'est seulement la deuxième fois qu'un signe de vie est reçu de lui depuis son enlèvement.