Lors de l'enterrement, dimanche, du sergent-chef Itay Chen, dont le corps sans vie a été rendu par le groupe terroriste palestinien du Hamas depuis Gaza la semaine dernière, le père du soldat tombé au combat a exigé que justice soit faite « envers les responsables de la catastrophe du 7 octobre 2023 », tandis que lui-même et le président Isaac Herzog ont appelé à la création d'une commission d'enquête nationale.

Des milliers de personnes se sont rassemblées au cimetière Kiryat Shaul de Tel Aviv pour les funérailles d'Itay, un citoyen américano-israélien, membre d'un équipage de char. Il avait été tué près de Nahal Oz lors de l'assaut barbare et sanglant mené par le Hamas.

Lors de l'enterrement de son fils, Ruby Chen a interpellé les politiciens et les hauts fonctionnaires « qui étaient censés être les adultes responsables ».

Trois jeunes femmes dont une vierzonnaise ont été arrêtés début octobre. Elles préparaient un attentat visant une salle de spectacle ou un bar à Paris. Les auteures présumées sont très jeunes. L'une d'entre elles était même mineure au moment des faits.

Le cercueil contenant la dépouille présumée d'une otage décédée est arrivé à l'institut médico-légal Abou Kabir de Tel-Aviv pour identification, a annoncé le ministère de la Santé.

Les autorités ont indiqué que le processus d'identification pourrait prendre jusqu'à deux jours.

Le Hamas affirme que le corps est celui du lieutenant Hadar Goldin, tué et enlevé par le groupe terroriste lors de la guerre de Gaza de 2014.

Si l'identification du corps avec Hadar Goldin est confirmée, cela signifierait que les dépouilles de quatre otages sont toujours détenues à Gaza : Meny Godard, le sergent-chef Ran Gvili, Dror Or et Sudthisak Rinthalak.

Le ministère « présente ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées et partage leur douleur alors que leurs proches sont rapatriés en Israël pour y être inhumés », tout en exhortant le public et les médias à respecter l'intimité des familles, à ne pas propager de rumeurs et à « se fier uniquement aux sources d'information officielles ».

La présence de bases de drones russes sur le sol européen prend corps de plus en plus. Le plus dangereux est que ces mêmes Européens sont incapables de résoudre le problème, d'autant que ce pourrait être la première d'une attaque bien plus importante, dans la mesure où la Russie serait en phase de collecte de renseignements tactiques.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s'est félicité ce dimanche en conseil des ministres que le corps du lieutenant Hadar Goldin, tombé lors de l'opération Bordure protectrice en 2014, soit enfin restitué à sa famille. « Nous avons un héritage depuis la création de l'État de la guerre d'indépendance à aujourd'hui qui nous oblige à ramener nos soldats tombés au combat, et nous le faisons », a déclaré Netanyahou lors de l'ouverture de la réunion du cabinet.  Ces remarques interviennent alors que le Hamas s'est engagé à restituer la dépouille de l'otage à 14h ce dimanche.  

La branche militaire du Hamas a annoncé que le corps sans vie du lieutenant Hadar Goldin, officier de l'armée israélienne détenu par l'organisation terroriste depuis 2014, sera rendu à Israël à 14 heures.

Goldin avait été tué et son corps capturé par des terroristes lors de l'opération Bordure protectrice en 2014.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique iranien (CGRI) avait prévu d'assassiner l'ambassadrice d'Israël au Mexique, Einat Kranz-Neiger, mais le complot a été déjoué l'été dernier par les services de sécurité mexicains, selon des responsables américains et israéliens.

En coulisses : le plan a été ourdi par la même unité de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique — la mystérieuse Unité 11000 — qui, ces derniers mois, aurait tenté de mener des attaques contre des cibles juives et israéliennes en Australie et en Europe, selon des sources proches du dossier.

Donald Trump a affirmé jeudi qu'une force internationale serait déployée « très bientôt » à Gaza, au lendemain de l'annonce par les Etats-Unis d'un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU destinée à soutenir le plan de paix du président américain.

« Très bientôt. Ça va arriver très bientôt. Et ça se passe bien à Gaza », a répondu Donald Trump à une question d'un journaliste sur le déploiement annoncé d'une telle force dans le territoire palestinien, près d'un mois après l'entrée en vigueur d'une trêve entre Israël et le Hamas.

"Les opérations militaires menées pour soutenir Gaza ont totalisé 1 830 opérations, comprenant des missiles balistiques et des missiles à ailettes, des drones et des bateaux de guerre", a déclaré le chef du mouvement Ansar Allah, Abdul Malik al-Houthi, lors de l'ouverture de la 34e session du Congrès national arabe à Beyrouth.

Les autorités iraniennes ont condamné Kamran Hekmati, un Américano-Iranien de confession juive âgé de 70 ans, à deux ans de prison pour avoir voyagé en Israël il y a treize ans afin d'y célébrer la bar-mitsva de son fils, rapporte le New York Times.

Résident de Long Island, Hekmati a été arrêté en juillet dernier à Téhéran, après s'être rendu en Iran en mai pour rendre visite à des proches. Né dans le pays, il avait émigré aux États-Unis à l'âge de 13 ans mais conservait un passeport iranien, utilisé pour son entrée sur le territoire. Selon sa famille, il avait déjà effectué plusieurs séjours en Iran sans rencontrer de difficultés, jusqu'à cette visite survenue dans un contexte de fortes tensions entre Téhéran et Israël.

Depuis juin, en Iran,  sur leur site web « Yad 2 », les propriétaires d'appartements affirment fièrement que leurs biens sont éloignés des bases militaires. Si le Corps des gardiens de la révolution islamique ou une installation militaire similaire se trouve à proximité, la valeur des appartements chute brutalement par crainte de représailles israéliennes.

À Téhéran, l'eau est coupée six heures par jour, mais les potences restent ouvertes jour et nuit. Depuis début 2025, le régime iranien a exécuté 1 500 citoyens. Quiconque connaît le Mossad sait que le nombre d'agents qu'il emploie n'atteindra jamais, même de loin, ce chiffre. Les ayatollahs utilisent les exécutions massives pour terroriser la population.

L'objectif de la guerre de juin, comme l'a décrit le Premier ministre, n'était pas seulement d'éliminer la menace existentielle que représente le programme nucléaire, mais aussi d'éradiquer une nouvelle menace existentielle: des milliers de missiles balistiques.
Autrement dit, ils constituent non seulement un bouclier contre une attaque israélienne, mais aussi une arme redoutable.
Les Iraniens ont bien compris le message.
Ils n'ont pas encore repris le programme nucléaire, en raison des menaces du président des États-Unis. Leurs principaux efforts sont désormais consacrés à la relance du programme de missiles.

Dans une lettre diffusée ce jeudi par les médias libanais, le Hezbollah déclare rejeter fermement toute initiative politique ou internationale visant à pousser le gouvernement libanais à négocier avec Israël au sujet de son désarmement. Selon l'organisation, la priorité pour Beyrouth doit rester la « stopp[age] de l'agression israélienne » et la garantie du respect des termes du cessez-le-feu par Tsahal.

Dans le texte, le mouvement terroriste critique l'idée même d'ouvrir des pourparlers avec Israël, estimant qu'elle « ne sert pas les intérêts nationaux » et constitue « un risque existentiel qui menace la souveraineté et la stabilité du Liban ». Le Hezbollah ajoute qu'il « n'a pas l'intention de céder à un chantage agressif ni d'être entraîné dans des pourparlers politiques avec Israël, quelles que soient les circonstances », et réaffirme son attachement à la « voie de la résistance ».

Selon un diplomate du Moyen-Orient qui s'est entretenu avec le Times of Israel mercredi, les États-Unis feraient pression sur Israël pour qu'il autorise 100 à 200 membres du groupe terroriste palestinien du Hamas, retranchés dans un réseau de tunnels situé du côté israélien de la « Ligne jaune » à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, à quitter les lieux en toute sécurité.

Washington considérerait cette initiative comme un programme pilote en vue d'une démobilisation et d'une amnistie plus larges pour les terroristes du Hamas, dans le cadre du plan en vingt points du président américain Donald Trump visant à mettre fin au conflit à Gaza.

L'otage décédé dont le corps a été rapatrié en Israël mercredi soir a été identifié comme étant Joshua Loitu Mollel.

L'armée israélienne a confirmé : « Après la finalisation du processus d'identification par l'Institut national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne et le rabbinat militaire, des représentants de l'armée israélienne ont informé la famille de Joshua Loitu Mollel que son corps avait été rapatrié pour ses funérailles.»

« Joshua Loitu Mollel, de nationalité tanzanienne, était étudiant en agronomie. Il était arrivé en Israël pour suivre une formation agricole au campus agricole d'Ibim dans le cadre de ses études. Selon les informations et les renseignements dont dispose l'armée israélienne, il a été assassiné par l'organisation terroriste Hamas le 7 octobre 2023, et son corps a été emmené dans la bande de Gaza.

« Joshua avait 21 ans au moment de sa mort. » Il a été enlevé dans l'étable du kibboutz Nahal Oz, où il travaillait, et son décès a été officiellement constaté le 13 décembre 2023. Il laisse derrière lui ses parents, trois soeurs et un frère.

« L'armée israélienne présente ses plus sincères condoléances à la famille et poursuit ses efforts pour le retour de tous les otages décédés. Elle est prête à appliquer l'accord.

« Le Hamas est tenu de respecter ses engagements et de prendre les mesures nécessaires pour que tous les otages retrouvent leurs familles et puissent recevoir des funérailles dignes. »

Le Forum des familles d'otages a déclaré : « Joshua Loitu Mollel, que sa mémoire soit bénie, était un étudiant en agriculture tanzanien arrivé au kibboutz Nahal Oz 19 jours seulement avant l'attaque du 7 octobre. »

Après des études d'agronomie à l'université, il était venu en Israël pour acquérir une expérience pratique en agriculture avant de rentrer chez lui avec des compétences concrètes. Le matin du 7 octobre, il travaillait à la ferme laitière du kibboutz lorsqu'il a été assassiné et son corps emporté.

Sa famille se souvient de lui comme d'un homme poli, gentil et incroyablement travailleur, toujours souriant. Il laisse derrière lui ses parents et ses quatre frères et soeurs en Tanzanie.

Le cabinet du Premier ministre a réagi : « Suite à la finalisation du processus d'identification par le Centre national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne et le rabbinat de Tsahal, des représentants de Tsahal et du ministère des Affaires étrangères ont informé la famille de Joshua Loitu Mollel, étudiant tanzanien pris en otage dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, que leur proche est rentré en Israël et que son identification est terminée. »

« Le gouvernement israélien partage la profonde douleur de la famille Mollel et de toutes les familles des otages décédés. » Le gouvernement et l'ensemble des services chargés des personnes disparues et des captifs de l'État d'Israël sont déterminés et engagés à oeuvrer sans relâche pour le retour de tous nos otages tombés au combat, afin qu'ils puissent recevoir une sépulture digne dans leur pays.

« L'organisation terroriste Hamas est tenue de respecter ses engagements envers les médiateurs et de libérer les otages tombés au combat, conformément à l'accord. Nous ne transigerons pas sur ce point et ne ménagerons aucun effort jusqu'à ce que tous les otages tombés au combat, sans exception, soient rapatriés. Que sa mémoire soit une bénédiction. »

Dans les entrailles sablonneuses de Rafah, au sud de la bande de Gaza, une équation insoluble hante les stratèges de Tsahal. Piégés depuis des semaines dans un dédale de galeries bétonnées, une centaine de combattants du Hamas estimations récentes évoquent jusqu'à 200 hommes attendent leur sort, entre reddition forcée et anéantissement pur. L'armée israélienne, qui contrôle la zone depuis mai 2024, oscille entre deux pôles : une frappe aérienne ou terrestre décisive pour éradiquer ces poches de résistance, ou une trêve tactique pour préserver un atout priceless. Ce revirement, impulsé par des évaluations du renseignement, repose sur une révélation glaçante : la possible présence, dans l'un de ces tunnels du quartier de Jenina, de la dépouille du capitaine Hadar Goldin, enlevé et présumé mort en 2014 lors de l'opération Bordure protectrice.

Le chef de la diplomatie publique égyptienne, Diaa Rashwan, a déclaré que le plan de cessez-le-feu du président américain Donald Trump n'exige pas nécessairement un désarmement complet du Hamas.

Selon lui, « le plan Trump aborde la question du désarmement du Hamas ou du gel de ses armes, qu'elles soient défensives ou offensives et ce point est négociable. »

Dans un entretien accordé à Al-Arabiya, M. Rashwan a ajouté : « Si une force internationale devait être déployée pour récupérer des armes [au Hamas et à d'autres factions palestiniennes], elle se trouverait face à un dilemme majeur et à un problème de taille. »

« Je ne crois pas qu'un pays, arabe ou non, accepterait de s'acquitter de cette tâche, car cela pourrait mener à des affrontements ou à des fusillades. »

Des responsables israéliens ont confirmé que le corps du lieutenant Hadar Goldin, officier de Tsahal tombé au combat, est conservé dans un tunnel du quartier de Janina, à l'est de Rafah, où 150 terroristes du Hamas sont actuellement retranchés, a rapporté Doron Kadosh mercredi sur Galei Tzahal.

Ces responsables ont expliqué qu'Israël évite de frapper le tunnel par voie aérienne ou terrestre, craignant de rendre impossible le rapatriement du corps de Goldin.

Le chef d'état-major de Tsahal, Eyal Zamir, a adressé un message ferme aux autorités politiques concernant les terroristes toujours présents dans la région de Rafah : « Aucun militant ne sera autorisé à quitter les lieux vivant tant que le corps de Hadar Goldin, que sa mémoire soit bénie, n'aura pas été rapatrié.»

Cette déclaration inhabituellement explicite de Zamir intervient alors que des informations font état d'un possible désarmement d'Israël au profit de terroristes souhaitant les autoriser à s'installer en territoire contrôlé par le Hamas.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé sa décision de ne pas autoriser le départ des militants suite aux fortes pressions exercées par des personnalités de droite.

Ces derniers jours, Zamir a réaffirmé sa position auprès des décideurs, déclarant qu'il n'autoriserait pas la libération des militants de Rafah tant que le retour du corps du lieutenant Hadar Goldin, tombé lors de l'opération Bordure protectrice en 2014 et toujours détenu par le Hamas, ne serait pas garanti.

L'Iran doit « sérieusement améliorer » sa coopération avec les inspecteurs des Nations unies afin d'éviter d'exacerber les tensions avec l'Occident, a expliqué mercredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, au Financial Times.

Grossi a indiqué au FT que, même si l'AIEA a d'ores et déjà effectué une dizaine d'inspections en Iran depuis la guerre avec Israël, survenue au mois de juin dernier, elle n'avait pas eu accès à certaines installations nucléaires, notamment à Fordo, Natanz et Ispahan, qui ont été bombardées par les États-Unis.