Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a confirmé dans une interview à Al-Jazeera que les frappes menées par Israël et les États-Unis en juin ont causé des « dégâts sérieux » aux installations nucléaires iraniennes. Il a toutefois souligné que le programme nucléaire se poursuivra.

« La technologie ne peut pas être effacée par des bombardements », a déclaré Araghchi dans cet entretien enregistré en octobre, affirmant que l'Iran conserve son savoir scientifique malgré les attaques.

Un soldat de Tsahal a été tué par balle sur une base du nord d'Israël ce matin, a annoncé l'armée. L'incident fait l'objet d'une enquête de la police militaire.

Selon Tsahal, le soldat, grièvement blessé, a été transporté à l'hôpital où il a succombé à ses blessures. Sa famille a été prévenue.

Le directeur de l'administration pénitentiaire israélienne, Kobi Yaakobi, a lancé un avertissement mardi lors d'une discussion au sein du Comité national de sécurité, soulignant les risques posés par les terroristes incarcérés qui, ayant perdu tout espoir de libération, pourraient déclencher des troubles dans les prisons.

« Il y a ici des terroristes qui conservent des capacités opérationnelles. L'espoir qu'ils nourrissaient d'être libérés s'est mué en désespoir, et ce désespoir règne entre nos murs. Nous sommes au bord d'un incident grave dans les prisons », a déclaré M. Yaakobi.

Le commissaire Avichai Ben Hamu a ajouté que « des schémas des unités pénitentiaires, préparés par des détenus, ont été saisis au cours de l'année écoulée », soulignant les préoccupations sécuritaires persistantes.

Le couple qui a tenté de désarmer les terroristes de Bondi Beach avant d'être abattu s'appelle Boris et Sofia Gurman, 69 ans et 61 ans.

Une vidéo récemment découverte, filmée par une caméra embarquée, semble montrer le couple affrontant le père et le fils armés après que les terroristes ont garé leur voiture, et avant que Boris ne se batte avec l'un d'eux pour tenter de lui prendre son arme.

La voiture semble arborer un drapeau de l'État islamique sur son pare-brise.

Tentative d'attentat au carrefour d'Elazar, dans le Goush Etzion : un policier a tenté d'intercepter un véhicule immatriculé sous l'autorité palestinienne qui roulait à vive allure en sa direction et a procédé à son interpellation.

L'enquête préliminaire a révélé que le policier est sorti de sa voiture et a tenté d'arrêter le véhicule, qui a brusquement dévié de sa trajectoire et a tenté de le percuter. Le policier a alors ouvert le feu sur le conducteur, qui a réussi à prendre la fuite.

Personne n'a été blessé lors de l'incident. Les forces dépêchées sur les lieux ont commencé à fouiller le véhicule. L'armée israélienne a bouclé les villages arabes de la région, notamment la ville de Bethléem.

Les seuls médias ayant mentionné, dimanche 14 décembre, la nationalité pakistanaise des tueurs de juifs de Bondi Beach (Australie) sont les médias indiens. Oneindia, IndiaBlooms, News18, NDTV, Times of India et quelques autres.

Les grandes agences de presse Reuters, AP, AFP, Le Monde, France 24, Libération, Le Figaro (dans ses premières versions) n'ont pas mentionné non plus que les tueurs de Bondi Beach étaient pakistanais.

Le 14 décembre, en début de soirée, l'américain CBSNews mentionne le premier, la nationalité pakistanaise des tueurs de Bondi Beach. CBS cite des sources au sein « des services de sécurité américains ».

Le FBI a récemment déjoué un complot visant à mener des attentats à la bombe coordonnés le soir du Nouvel An dans le sud de la Californie, a déclaré lundi la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi.

« Le Front de libération de l'île aux Tortues, un groupe d'extrême gauche, pro-Palestine, anti-gouvernement et anticapitaliste, se préparait à mener une série d'attentats à la bombe contre plusieurs cibles en Californie à partir du réveillon du Nouvel An. Le groupe prévoyait également de prendre pour cible des agents et des véhicules de l'Immigration and Customs Enforcement [ICE] », a déclaré Bondi dans un communiqué.

Quatre personnes ont été inculpées pour complot et possession d'un dispositif destructeur non enregistré, selon la plainte déposée devant la Cour fédérale du district central de Californie.

De nouveaux éléments émergent sur le parcours des auteurs de l'attaque antisémite qui a coûté la vie à 15 personnes lors d'une célébration de Hanouka à Bondi Beach, à Sydney. Selon des sources sécuritaires citées par les médias australiens, le père et le fils à l'origine de la fusillade se seraient rendus aux Philippines quelques semaines avant les faits afin d'y suivre un entraînement de type militaire.

Sajid Akram et son fils Naveed Akram, âgé de 24 ans, auraient voyagé à Manille début novembre avant de se rendre dans le sud de l'archipel philippin, une région connue de longue date comme un foyer de groupes islamistes armés. D'après un haut responsable de la lutte antiterroriste, s'exprimant sous couvert d'anonymat, les deux hommes y auraient bénéficié d'un entraînement militant avant de rentrer en Australie fin novembre, peu avant l'attaque de dimanche.

Les autorités fédérales américaines ont annoncé avoir déjoué un projet d'attentat terroriste en préparation pour la nuit du Nouvel An à Los Angeles, a rapporté ce lundi la chaîne Fox News. Quatre individus ont été arrêtés ce week-end dans le cadre de cette enquête, selon les déclarations du FBI à la chaîne américaine.

Les suspects, qui se sont identifiés comme membres d'une branche radicale du Turtle Island Liberation Front (TILF), un groupe extrémiste pro-palestinien également décrit comme anti-gouvernement et hostile aux forces de l'ordre, sont accusés d'avoir voulu organiser une série d'attentats coordonnés à l'aide d'engins explosifs improvisés dans cinq lieux différents de Los Angeles pendant les célébrations du 31 décembre.

Khalil al-Hayya, le chef du Hamas, a expliqué, dans la journée de dimanche, que les armes qui appartiennent au groupe terroriste étaient « un droit garanti par le droit international », rejetant l'idée de la Force internationale de stabilisation (ISF), une force dont la formation est envisagée dans le cadre du plan de paix pour Gaza qui a été préparé par le président américain Donald Trump un plan qui a été inscrit dans une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, le mois dernier.

Dans un discours prononcé à l'occasion du 38e anniversaire de la création du Hamas, Hayya a également confirmé que Tsahal avait tué Raad Saad, un haut commandant du Hamas, dans la journée de samedi. Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur à Gaza, placé sous la direction du Hamas, a accusé Israël d'avoir orchestré l'assassinat d'un agent de sécurité du groupe terroriste, dimanche dans la matinée.

Il n'y a rien de tel que Raad Saad pour illustrer la supercherie qu'est l'illusion d'un cessez-le-feu à Gaza. Pas à cause de son élimination hier, mais à cause de son rôle : la violation du cessez-le-feu et la reconstruction du Hamas.

Ynet Ben-Dror Yemini 

Lorsqu'il s'agit d'organisations terroristes, les cessez-le-feu sont avant tout une illusion. Parfois, on n'a pas le choix et il faut y recourir. Israël avait besoin d'accords, aussi bien avec le Hamas qu'avec le Hezbollah, compte tenu de ce qui se passait sur la scène diplomatique. Dans le cas du Hamas — aussi, et peut-être surtout — afin de permettre la libération des otages.
Mais il est difficile de parler de cessez-le-feu lorsque le moteur même de l'organisation terroriste est une idéologie.

L'ancien président iranien a déclaré que le ciel de l'Iran est ouvert aux opérations israéliennes, et une analyse de Forbes affirme que les tentatives de Téhéran de mettre en place des couches de défense aérienne dans les pays de la région n'ont pas entravé la liberté d'action de l'armée de l'air israélienne.

Maariv 

L'ancien président iranien Hassan Rohani a récemment déclaré que l'Iran se trouve dans une situation de grande vulnérabilité face aux frappes aériennes israéliennes, reconnaissant implicitement que les efforts précédents de Téhéran pour établir des couches de défense aérienne dans les pays de la région situés entre l'Iran et Israël n'ont pas atteint leurs objectifs. Une analyse publiée dans le magazine Forbes estime que cette évaluation est juste sur les deux plans.

Des militaires américains et syriens ont été blessés samedi lors d'une attaque armée visant une patrouille conjointe dans la ville de Palmyre, au centre de la Syrie, ont rapporté les médias officiels syriens. L'incident intervient dans un contexte de coopération sécuritaire renouvelée entre Washington et Damas contre le groupe État islamique (EI).

Selon l'agence de presse étatique SANA, un assaillant non identifié a ouvert le feu sur un convoi composé de forces syriennes et de militaires américains appartenant à la coalition internationale dirigée par les États-Unis. Deux membres des forces syriennes ont été blessés, tandis que l'assaillant a été éliminé sur place, précise une source sécuritaire citée par l'agence, sans donner davantage de détails.

L'establishment sécuritaire israélien suit avec une inquiétude croissante les progrès réalisés par l'Iran dans la reconstruction de ses infrastructures nucléaires et de son système de production de missiles, gravement endommagés lors de l'opération « Am Kalavi ».

Kol réga'

Le président américain Donald Trump a réagi aux informations concernant la remise en état de l'arsenal balistique de Téhéran et a déclaré : « Ils peuvent essayer. Cela leur prendra beaucoup de temps. S'ils tentent de se reconstruire sans accord, nous détruirons aussi ce qu'ils auront reconstruit. »

L'armée israélienne a neutralisé, le Shabbat, Ra'ad Sa'ad, terroriste du Hamas et l'un des instigateurs du massacre du 7 octobre, à Gaza.

Sa'ad, considéré comme le numéro deux du Hamas, dirigeait la Direction de la production, responsable de la fabrication indépendante de lance-roquettes, de missiles et d'armes antichars. Il était l'un des fondateurs de la branche armée du Hamas et membre du conseil militaire exclusif du groupe à Gaza. Auparavant, il avait dirigé la Division des opérations et commandé la Brigade de Gaza.

« Ces dernières semaines, le Hamas a multiplié les tentatives d'attentats, notamment l'utilisation d'engins explosifs contre les troupes israéliennes des actes qui constituent une violation flagrante de l'accord, comme cela s'est produit ce matin », a déclaré l'armée israélienne. « Parallèlement, Tsahal a constaté des tentatives du Hamas de se régénérer et de reconstituer ses capacités. Le terroriste Ra'ad Sa'ad, éliminé lors de cette frappe, était à la tête du renforcement des forces du Hamas, et son élimination affaiblit considérablement la capacité de ce dernier à se reconstituer. »

« Sa'ad était l'un des derniers hauts responsables terroristes vétérans de la bande de Gaza. Il a occupé plusieurs postes à responsabilité et était un proche collaborateur de Marwan Issa, chef adjoint de la branche militaire du Hamas.

« Il a notamment créé la Brigade de la ville de Gaza, l'a commandée et a oeuvré à la mise en place d'une force navale dans la bande de Gaza. Après avoir quitté le commandement de la Brigade de Gaza, il a été nommé chef des opérations de l'organisation, au sein duquel il a créé les Bataillons de Nukhba et participé à l'élaboration et à la construction du plan du « Mur de Jéricho », sur lequel se sont basés les plans du Hamas pour le massacre du 7 octobre. »

« Par la suite, Sa'ad a été nommé chef du Quartier général de la production d'armements et était responsable de la production de tous types d'armes pour la branche militaire du Hamas avant le massacre du 7 octobre, puis de la remise en état des capacités de production d'armements du Hamas pendant la guerre. Sa'ad est responsable de la mort de nombreux soldats tués dans la bande de Gaza par des engins explosifs fabriqués par le Quartier général de la production d'armements pendant le conflit.

L'armée israélienne a ajouté : « Ra'ad Sa'ad était une figure de proue de la direction de la branche militaire du Hamas ces derniers mois et était directement responsable des violations de l'accord de cessez-le-feu par l'organisation terroriste Hamas. De plus, dans le cadre de ses fonctions, il a dirigé la poursuite de la production d'armes dans la bande de Gaza pendant le cessez-le-feu. »

« L'appareil de production d'armements du Hamas est responsable de la fabrication d'armes pour la branche militaire de l'organisation. L'armée israélienne et l'ISA continueront leurs opérations contre l'organisation terroriste Hamas. »

Selon des sources saoudiennes, Sa'ad a été tué par trois missiles tirés depuis les airs sur le véhicule dans lequel il se trouvait. D'autres rapports indiquent qu'au moins quatre personnes ont été tuées et au moins vingt blessées lors de la frappe. Ra'ad Sa'ad était considéré comme une cible prioritaire, et ce n'était pas la première tentative pour l'éliminer.

Dans une déclaration conjointe, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Israel Katz ont déclaré : « En réponse à l'explosion d'un engin explosif du Hamas qui a blessé nos forces aujourd'hui dans la zone jaune de la bande de Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Israel Katz ont ordonné l'élimination du terroriste Ra'ad Sa'ad, chef de la direction du renforcement des forces du Hamas. »

Saad était l'un des instigateurs du massacre du 7 octobre et avait récemment participé à la reconstruction de l'organisation terroriste, à la planification et à l'exécution d'attaques contre Israël, ainsi qu'au rétablissement d'une capacité offensive, en violation flagrante des termes du cessez-le-feu et des engagements du Hamas de respecter le plan du président Trump.

Au lieu de promouvoir la démilitarisation, il oeuvrait au réarmement en vue d'actes terroristes.

Le communiqué soulignait : « Quiconque lève la main contre Israël et s'en prend aux soldats de Tsahal aura la main coupée, que ce soit à Gaza ou ailleurs. »

« Au nom de tous les citoyens israéliens, le Premier ministre et le ministre de la Défense souhaitent un prompt rétablissement à nos combattants blessés. »

Quelques heures avant la tentative d'élimination, deux réservistes de Tsahal avaient été légèrement blessés par l'explosion d'un engin explosif lors d'une opération de déminage dans le sud de la bande de Gaza.

Les soldats ont été évacués vers un hôpital pour y recevoir des soins médicaux et leurs familles ont été prévenues.

Pour la deuxième fois cette semaine, l'armée israélienne a visé un camp d'entraînement et plusieurs installations du Hezbollah dans le sud du Liban, a annoncé Tsahal. Sous la direction du Commandement Nord et avec l'appui de l'armée de l'air, les frappes ont ciblé un site utilisé par l'unité "Radwan" pour la formation de ses combattants, notamment au maniement d'armes et aux scénarios opérationnels destinés à des attaques contre Israël. Plus tôt cette semaine, un autre camp d'entraînement du groupe terroriste chiite avait déjà été bombardé. Lors de cette nouvelle opération, des infrastructures militaires additionnelles du Hezbollah ont également été touchées dans plusieurs zones, sur la base de renseignements fournis par le renseignement militaire israélien. Selon Tsahal, la tenue d'entraînements militaires et la consolidation des capacités terroristes au Liban constituent une violation des arrangements entre les deux pays et représentent une menace directe pour Israël. L'armée affirme qu'elle poursuivra ses actions pour éliminer toute menace pesant sur l'État hébreu.

Profitant que d'autres crises monopolisent l'attention internationale, l'Iran a accéléré de manière fulgurante et agressive sa production de missiles balistiques. Photo : Un missile balistique hypersonique Fattah défile lors d'une parade militaire annuelle à Téhéran, le 22 septembre 2023. (Photo AFP via Getty Images)

Le monde s'intéresse peu à l'Iran depuis la fin de la guerre des Douze Jours, mais la menace que ce pays représente s'est considérablement accrue. Pendant que les médias focalisaient sur d'autres crises, l'Iran a accéléré sa production de missiles balistiques à une vitesse fulgurante. Le régime iranien a annoncé fièrement la fabrication de vastes quantités de missiles, l'expansion de ses chaînes d'assemblage et se vante ouvertement de l'importance de son arsenal. L'Iran ne cherche pas à dissimuler ces avancées ; il les affiche avec fierté. Malgré une sécheresse dévastatrice, le régime semble enhardi, renforcé et déterminé.