Les Palestiniens rapportent que les forces spéciales israéliennes ont éliminé Ahmed Sarhan, un haut commandant des Brigades Al-Nasser Salah al-Din des Comités de résistance populaire. Selon la chaîne saoudienne Al-Hadath, les forces israéliennes se sont infiltrées à Khan Younès dans un véhicule civil, déguisées en femmes et transportant des sacs de personnes déplacées. Les soldats ont tenté d'arrêter Sarhan après avoir reçu des informations selon lesquelles il était sorti d'un tunnel, peut-être avec des otages, puis ont fini par l'éliminer et ont appréhendé sa femme et ses enfants. Les forces se sont déjà retirées de la zone.

Des rapports en provenance du Yémen indiquent une baisse significative du soutien populaire aux manifestations organisées par les Houthis à Sanaa et dans les zones sous leur contrôle. Selon des sources locales, la population perd confiance, et la direction houthie exerce des pressions pour recruter des participants.

Ma'ariv

D'après des informations relayées ces derniers jours par les médias locaux yéménites, notamment le site Al-Mashhad Al-Yemeni, une nette diminution du soutien populaire est observée vis-à-vis des initiatives de protestation menées par le mouvement houthi, particulièrement dans la capitale Sanaa et les régions qu'il contrôle.

Les médias palestiniens ont rapporté tôt lundi que l'armée israélienne avait mené des dizaines de frappes sur la zone de Khan Younis, au sud de la bande de Gaza, utilisant des avions de chasse et de l'artillerie.

Cette intensification des attaques fait suite à l'entrée des forces terrestres israéliennes dans la bande et à l'autorisation par le cabinet de sécurité de l'acheminement de l'aide à Gaza, au moins pour la semaine prochaine, d'une manière qui la rendrait à nouveau vulnérable au contrôle du Hamas, avant la mise en place d'un nouveau mécanisme d'acheminement de l'aide.

Selon un reportage de la chaîne saoudienne Al Arabiya, une force d'opérations spéciales se trouvait dans la zone pour tenter d'extraire des otages détenus par le Hamas. Bien que cette information ne puisse être confirmée, des images de la bande de Gaza montraient des hélicoptères dans le ciel de Khan Younis.

Les rapports palestiniens affirment que des dizaines de Palestiniens ont été tués ou blessés lors des frappes visant les environs de l'hôpital Al Ansar, où l'équipe médicale craignait une « attaque israélienne ».

Dans une interview diffusée sur Face The Nation ce dimanche, le secrétaire d'État américain Marco Rubio, s'exprimant depuis Rome, a abordé les crises mondiales avec Margaret Brennan, dont Israël et l'Iran. Ses déclarations révèlent une politique américaine résolue, mêlant soutien militaire et efforts diplomatiques dans un Moyen-Orient sous tension.

L'armée israélienne a confirmé que, la veille, ses troupes sous le commandement Sud, composées de militaires d'active et de réservistes, ont lancé d'importantes opérations terrestres dans le nord et le sud de la bande de Gaza, dans le cadre de l'opération « Les Chariots de Gédéon ».

Au cours de la semaine écoulée, l'armée de l'air israélienne a mené une première vague de frappes, frappant plus de 670 cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza afin de perturber les préparatifs ennemis et de soutenir les opérations terrestres.

Parmi les cibles touchées figuraient des installations de stockage d'armes, des infrastructures terroristes souterraines, des lanceurs de missiles antichars, ainsi que des terroristes. L'armée de l'air israélienne continue d'apporter un soutien constant aux troupes opérant dans la bande de Gaza.

À ce jour, les troupes ont éliminé des dizaines de terroristes, démantelé des infrastructures terroristes en surface et en sous-sol, et sont actuellement déployées à des positions clés dans la bande de Gaza.

L'armée de l'air israélienne a déclaré qu'elle « continuerait à opérer contre les organisations terroristes dans la bande de Gaza, selon les besoins, afin de défendre les civils israéliens ».

Le Cabinet du Premier ministre a évoqué les négociations en cours menées par la délégation israélienne à Doha, décrivant les cadres actuellement en discussion pour un éventuel accord de libération d'otages. Il a déclaré que le Premier ministre Benjamin Netanyahou est prêt à mettre fin à la guerre contre l'organisation terroriste Hamas en échange du retour de tous les otages.

« Conformément aux directives du Premier ministre, l'équipe de négociation travaille activement à Doha pour explorer toutes les possibilités d'accord, que ce soit selon le plan Witkoff ou dans le cadre d'un accord de fin des hostilités, qui comprendrait la libération de tous les otages, l'exil des terroristes du Hamas et le désarmement de Gaza », indique le communiqué du Cabinet du Premier ministre.

Si un accord de fin des hostilités était conclu, la guerre prendrait fin.

Des sources proches du Premier ministre ont également critiqué les propos du général de brigade (réserviste) Oren Setter, ancien membre de l'équipe de négociation, qui a affirmé qu'Israël aurait pu parvenir à un accord plus tôt. « Ses affirmations selon lesquelles un accord plus tôt était possible sont totalement infondées », indique le communiqué. « Comme l'ont confirmé à plusieurs reprises de hauts responsables américains, le Hamas a refusé pendant des mois d'engager des négociations et a été le seul obstacle à un accord. »

Le cabinet de Netanyahou a également accusé Setter d'avoir sapé la politique gouvernementale par des fuites sélectives et des briefings du cabinet qui ont nui aux négociations, mis en danger les otages et fait écho à la propagande mensongère du Hamas. « Il a agi ainsi parce qu'il est favorable à la fin de la guerre et au maintien du Hamas au pouvoir », affirme le communiqué.

Des proches du Premier ministre ont ajouté : « Si le Premier ministre avait cédé à la pression de Setetr et de ses alliés, le Hamas aurait eu le temps de se reconstruire, Nasrallah et la direction du Hezbollah seraient encore en vie malgré des dizaines de milliers de roquettes, Assad serait resté au pouvoir et l'Iran n'aurait subi aucun dommage significatif.»

Dans une interview accordée à Kan Reshet Bet, Setter a déclaré : « La pression militaire et diplomatique est à son comble. Cela se produit tous les deux ou trois mois, et c'est à ce moment-là que le Hamas devient plus flexible. Je vois une opportunité maintenant et je crains qu'elle ne soit manquée : se contenter à nouveau d'un accord partiel au lieu de saisir cette occasion de ramener tous les otages. C'est le moment idéal pour parvenir au meilleur accord possible. Pour cela, de multiples éléments doivent s'unir, en particulier une pression militaire et diplomatique intense comme celle que nous subissons actuellement. »

Le corps du chef du Hamas, Mohammed Sinwar, a été retrouvé dans un tunnel d'attaque terroriste à Khan Younis, ont rapporté les médias saoudiens dimanche matin.

Selon le réseau Al-Hadath, les corps de dix collaborateurs de Sinwar ont également été retrouvés, ainsi que celui du commandant de la brigade de Rafah du Hamas, Mohammed Shabana.

Sinwar a été la cible d'une frappe contre un centre de commandement et de contrôle souterrain à Khan Younis mardi dernier. Les responsables de la défense israélienne pensaient que la frappe avait réussi, mais aucune confirmation n'avait été reçue jusqu'à présent.

Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a initialement fait état de 16 morts et 70 blessés lors de la frappe. Les informations ne précisaient pas leurs identités.

Sinwar est devenu le chef du Hamas à Gaza et le chef de l'aile militante du Hamas après l'assassinat de son frère, le cerveau du 7 octobre, Yahya Sinwar, en octobre 2024. Il a été considéré comme un partisan de la ligne dure qui s'est opposé à un éventuel accord visant à restituer les 58 otages restants détenus par le Hamas à Gaza.

Un nouveau cycle de négociations entre le Hamas et Israël en vue d'un cessez-le-feu et d'un accord sur la libération des otages à Gaza a débuté samedi au Qatar, après le lancement par l'armée israélienne de sa nouvelle offensive élargie dans la bande de Gaza, selon des responsables israéliens et du Hamas.

Le Hamas a confirmé qu'un nouveau cycle de négociations était en cours. Taher al-Nono, responsable du groupe terroriste, a déclaré à Reuters que les deux parties discutaient de toutes les questions sans « conditions préalables ».

Le ministre de la Défense, Israël Katz, a affirmé que c'était le début de la nouvelle campagne qui avait amené le Hamas à la table des négociations.

Des délégations israéliennes et du Hamas s'étaient rendues au Qatar plus tôt dans la semaine après la libération par le groupe terroriste du soldat américano-israélien Edan Alexander, pris en otage, dans le cadre d'un accord avec Washington n'impliquant pas Israël et en amont de la visite du président américain Donald Trump dans la région.

Cependant, selon certaines informations, ces négociations n'ont guère progressé, les deux parties campant sur leurs positions habituelles : Israël n'exigeant une trêve temporaire que tant que le Hamas demeure invaincu, et l'organisation terroriste exigeant la fin de la guerre.

Samedi matin, Katz a déclaré dans un communiqué : « Avec le lancement de l'opération « Les Chariots de Gédéon » à Gaza, menée avec force par le commandement de Tsahal, la délégation du Hamas à Doha a annoncé la reprise des négociations sur un accord de prise d'otages, contrairement à la position intransigeante qu'elle avait adoptée jusqu'alors.»

Il a ajouté : « L'héroïsme des soldats de Tsahal, l'unité du peuple et la détermination des dirigeants politiques augmentent les chances de rapatriement des otages.»

Nono, du Hamas, a déclaré que le groupe était « désireux de déployer tous les efforts nécessaires » pour aider les médiateurs à faire aboutir les négociations, ajoutant qu'« aucune offre sûre n'était sur la table ».

Le site d'information qatari al-Araby al-Jadeed a cité une source anonyme de haut rang du Hamas, affirmant que les négociateurs à Doha discutaient d'un accord de trêve de deux mois, au cours duquel des discussions seraient menées pour mettre fin à la guerre. Selon cette source, Washington s'engagerait clairement à garantir la mise en oeuvre de l'accord.

Un responsable israélien a déclaré à Channel 12 que les négociations à Doha étaient « sérieuses », mais que « le Hamas doit comprendre qu'il doit accepter l'accord-cadre de Witkoff, faute de quoi l'offensive terrestre commencera bientôt » à Gaza.

En mars, l'envoyé spécial américain Steve Witkoff a proposé un cessez-le-feu temporaire d'environ 40 jours en échange de la libération d'environ la moitié des otages encore en vie, et Israël espère parvenir à un tel accord.

Le Hamas a jusqu'à présent rejeté les accords partiels, insistant plutôt sur un accord qui mettrait fin définitivement à la guerre.

Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent 58 otages, dont 57 des 251 personnes enlevées par les terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Parmi eux figurent les corps d'au moins 35 personnes dont la mort a été confirmée par l'armée israélienne. Des responsables israéliens ont déclaré que le bien-être de trois autres personnes suscite de vives inquiétudes.

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a appelé samedi le Hamas à abandonner le pouvoir à Gaza et, avec d'autres groupes terroristes, à remettre les armes à l'Autorité palestinienne, lors d'un discours prononcé lors d'un sommet de la Ligue arabe à Bagdad.

Cité par l'agence de presse irakienne, M. Abbas a déclaré : « La cause palestinienne est confrontée à des dangers existentiels et les crimes génocidaires auxquels elle est confrontée aujourd'hui à Gaza s'inscrivent dans un projet colonialiste qui compromet le projet d'un État palestinien indépendant.»

« La vision palestinienne soutient l'adoption d'un plan arabe visant à mettre fin aux attaques sionistes et à instaurer la paix dans la région », a-t-il déclaré. « L'Autorité palestinienne poursuit un processus de réforme global impliquant toutes ses institutions. »

En 2007, le Hamas a pris violemment le contrôle de Gaza à l'Autorité palestinienne d'Abbas, soutenue par l'Occident, et les tentatives de réconciliation entre les deux rivaux ont échoué à plusieurs reprises.

Le Hamas s'est déclaré prêt à céder le contrôle de la bande de Gaza et à accepter une trêve d'un an avec Israël, assortie de garanties de sécurité. Cependant, il refuse depuis longtemps les exigences de désarmement permanent.

L'armée israélienne a annoncé vendredi soir le lancement des premières phases d'une offensive majeure annoncée précédemment dans la bande de Gaza, baptisée « Les Chariots de Gédéon », visant à « s'emparer de zones stratégiques ». Les autorités dirigées par le Hamas ont fait état de dizaines de morts lors d'intenses frappes aériennes israéliennes dans la nuit et samedi matin.

Israël avait averti le Hamas qu'il lancerait cette campagne si aucune avancée n'était réalisée dans les négociations d'ici la fin de la tournée régionale de Trump.

Dans un communiqué, l'armée a déclaré avoir « lancé des attaques de grande envergure et mobilisé des forces... pour atteindre tous les objectifs de la guerre à Gaza, y compris la libération des otages et la défaite du Hamas ».

Les médias palestiniens ont rapporté samedi que les troupes terrestres de Tsahal avaient progressé dans la nuit vers Deir al-Balah, au centre de Gaza. Selon ces informations, des tirs d'artillerie lourds et des frappes aériennes ont été menés dans la zone orientale de Deir al-Balah au fur et à mesure de l'avancée des forces.

Deir al-Balah est l'une des rares zones de la bande de Gaza où Israël n'a pas déployé de troupes terrestres depuis l'offensive du Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. Les forces terrestres ont déjà opéré aux abords de la ville, mais pas en profondeur.

Selon des responsables israéliens, l'opération verrait Tsahal « conquérir » Gaza et conserver le territoire, attaquer le Hamas, empêcher le groupe terroriste de prendre le contrôle de l'aide humanitaire et déplacer les Palestiniens du nord de Gaza vers le sud.

Plus de 300 Gazaouis ont été tués dans des frappes israéliennes depuis jeudi, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, qui affirme que plus de 53 000 personnes dans la bande de Gaza ont été tuées ou sont présumées mortes dans la guerre à ce jour.

Les bilans ne peuvent être vérifiés et ne font pas de distinction entre civils et combattants. Israël a déclaré vouloir minimiser les pertes civiles et insiste sur le fait que le Hamas utilise les civils de Gaza comme boucliers humains, combattant depuis des zones civiles, notamment des habitations, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

Israël affirme avoir tué quelque 20 000 combattants au combat depuis janvier, et 1 600 autres terroristes à l'intérieur du pays lors de l'attaque du 7 octobre, au cours de laquelle des milliers de terroristes dirigés par le Hamas ont tué quelque 1 200 personnes et pris 251 otages.

Le chanteur libanais Mohammad Hadi Saleh, proche du Hezbollah, a été arrêté et accusé d'espionnage au profit d'Israël et du Mossad, selon le commissaire du gouvernement libanais. Il est également soupçonné d'implication dans l'assassinat de citoyens libanais en échange de dizaines de milliers de dollars.

Initialement arrêté pour fraude financière, c'est lors de l'examen de son téléphone portable que les enquêteurs ont découvert des échanges compromettants avec des agents israéliens. Ces conversations contenaient des informations précises sur l'emplacement de sites stratégiques du Hezbollah.

Malgré les dénégations officielles de Washington, un haut cadre du Hamas, Bassem Naim, a confirmé que des discussions directes sont en cours avec les États-Unis. Cette affirmation contredit les déclarations publiques des responsables américains et relance les spéculations sur l'existence de canaux de communication non officiels entre le mouvement islamiste palestinien et l'administration américaine.

Dans une interview accordée à Sky News Arabia, Bassem Naim a déclaré que le Hamas échangeait bien avec des représentants américains, quels qu'ils soient. Il a salué les efforts des États-Unis, notamment ceux du président Donald Trump, pour « atténuer les tensions régionales », précisant que cette volonté encourageait le Hamas à maintenir des contacts avec Washington.

De puissantes frappes aériennes israéliennes auraient visé plusieurs sites dans le nord de la bande de Gaza au cours de la nuit, selon diverses sources locales.

La chaîne saoudienne Al-Hadath rapporte que 28 personnes auraient été tuées dans ces frappes, citant une source médicale non identifiée.

Des soldats de Tsahal ont tué au moins cinq tireurs palestiniens dans la ville cisjordanienne de Tamoun ce matin, tandis que des agents de la police aux frontières ont arrêté deux membres éminents d'organisations terroristes dans la ville voisine de Tubas, selon un communiqué militaire. À Tamun, les commandos de l'unité Duvdevan ont échangé des tirs avec un groupe d'hommes armés retranchés dans un bâtiment, d'après des sources militaires. Cinq tireurs ont été tués et un suspect a été arrêté. Les troupes ont également découvert plusieurs fusils d'assaut et d'autres équipements militaires, précise l'armée. Parallèlement, à Tubas, la police indique que des agents infiltrés de la police aux frontières ont fait une descente dans un appartement où se cachait le chef d'un réseau terroriste local, suite à des renseignements fournis par le Shin Bet. Le commandant et un autre membre important ont été arrêtés, ajoute la police, précisant que ces individus travaillaient à armer d'autres opérateurs et planifiaient des attaques terroristes. Les officiers ont saisi six fusils d'assaut, un pistolet, quatre grenades et d'autres équipements militaires lors de la perquisition.

Dans un entretien accordé au New York Times, Adi Alexander a révélé de nouveaux détails sur la captivité de son fils Idan, retenu pendant 584 jours dans les tunnels du Hamas à Gaza. "Edan a été menotté, battu et interrogé, mais ces interrogatoires étaient sans intérêt", a-t-il expliqué. "Il n'était soldat que depuis 10 mois au moment de son enlèvement, il n'y avait rien à lui faire avouer. Ses ravisseurs connaissaient les dispositifs de Tsahal bien mieux que lui."

Tze'ela Gez, habitante de Bruchin et mère de trois enfants, enceinte de neuf mois, a été assassinée lorsqu'un terroriste a ouvert le feu sur un véhicule entre Bruchin et le carrefour de Peduel, en Samarie.

Le mari de Gez a été légèrement blessé lors de l'attaque.

Les secouristes et les ambulanciers du Magen David Adom ont prodigué des soins médicaux et évacué vers l'hôpital Beilinson une femme d'une trentaine d'années dans un état critique, blessée par balle, et un homme d'une quarantaine d'années dans un état grave, pleinement conscient, blessé par balle.

La femme a succombé à ses blessures tôt jeudi matin.

Les médecins de l'hôpital Beilinson ont procédé à l'accouchement et ont déclaré que son état était stable.

Les forces de défense israéliennes recherchent le terroriste.

Un responsable de la défense a déclaré que les premiers éléments indiquent que les terroristes ont tiré sur trois véhicules et en ont touché un. Il a également été signalé que les terroristes ont pointé des lasers sur le véhicule avant de tirer.

L'armée israélienne a déclaré qu'« un terroriste a tiré sur un véhicule israélien. Suite à cette attaque, deux civils israéliens ont été blessés à divers degrés et reçoivent actuellement des soins médicaux. » Erez Fogel, ambulancier de la MDA, l'un des premiers à arriver sur les lieux, a déclaré : « Nous sommes partis d'une communauté voisine avec l'ambulance et sommes rapidement arrivés sur les lieux. Nous avons aperçu un véhicule privé sur le bord de la route, marqué par des impacts de balles. À l'intérieur se trouvait la conductrice, une femme d'une trentaine d'années, inconsciente et gravement blessée par balle. À côté de la conductrice se trouvait un homme d'une quarantaine d'années, pleinement conscient, également blessé par balle. Il essayait de soigner la femme blessée à côté de lui et d'arrêter son hémorragie. Nous les avons sortis tous les deux de la voiture et leur avons prodigué des soins médicaux. Nous avons placé la femme dans l'unité mobile de soins intensifs et l'avons évacuée vers l'hôpital tout en procédant à des manoeuvres de réanimation, car son état était critique. L'homme a été évacué dans une autre ambulance de soins intensifs, pleinement conscient et dans un état grave. »

L'opération militaire israélienne contre Muhammad Sinwar, menée mardi sous l'hôpital européen de Khan Younis, pourrait marquer un tournant décisif dans la guerre. Considéré comme le plus farouche opposant à tout accord avec Israël, l'élimination du frère cadet de Yahya Sinwar, si elle est confirmée, pourrait changer radicalement la dynamique des négociations sur les otages.

Mercredi matin, des sirènes ont retenti dans le centre d'Israël, à Jérusalem et dans la région de la mer Morte suite à un tir de missile balistique depuis le Yémen.

Le missile a été intercepté hors du territoire israélien par le système Arrow israélien et le système THAAD américain.

Suite à l'interception, Tsahal a confirmé : « Suite aux sirènes qui ont retenti récemment dans plusieurs zones d'Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté. Les sirènes ont été déclenchées conformément au protocole.»

Le Magen David Adom n'a signalé aucune victime, à l'exception d'une femme tombée en se dirigeant vers un abri.

Il s'agit du troisième tir de missile houthi vers Israël au cours des dernières 24 heures. Mardi soir, des sirènes ont été déclenchées à Jérusalem, à Gush Dan, dans la région de Shfela et dans d'autres zones, suite à un autre tir depuis le front sud.

Ce missile longue portée en provenance du Yémen a également été intercepté par le système Arrow. À Holon, une femme de 40 ans a subi des blessures modérées après être tombée en se précipitant vers un abri, souffrant de blessures aux membres inférieurs. À Ramat Gan, une femme de 65 ans a subi une légère blessure à la tête dans des circonstances similaires.

Les Houthis ont lancé leur dernier missile lors d'un discours du président américain Donald Trump en Arabie saoudite voisine, la route empruntée par les missiles partant du Yémen vers Israël.

Au cours des deux derniers mois, les Houthis ont lancé 31 missiles sur Israël, dont environ 11 ont échoué et atterri en territoire saoudien.

Tsahal a annoncé qu'un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté après les sirènes d'alerte qui ont retenti dans plusieurs régions d'Israël. L'armée israélienne précise que les sirènes ont été déclenchées "conformément au protocole" suite au tir de missile. Cette interception témoigne de l'efficacité du système de défense antimissile israélien face aux attaques houthies.