Israël aurait accepté une proposition d'accord de libération d'otages qui autoriserait le retour sans restriction des Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué un haut responsable de l'administration Biden lors d'une conférence de presse.

Des questions lui ont été posées au sujet des propos tenus par des responsables du Hamas, selon lesquels Israël aurait refusé cette demande. Il est exact que, par le passé, Israël s'est montré réticent à autoriser un retour sans restriction des Palestiniens dans les zones libérées par Tsahal dans le nord de la bande de Gaza, craignant que cela ne conduise à une résurgence du Hamas.

Khalil al-Hayya, l'un des principaux dirigeants de l'aile politique du Hamas, qui a participé aux négociations de cessez-le-feu avec Israël, a accordé une interview à l'Associated Press à Istanbul, au cours de laquelle il a laissé entendre que le groupe terroriste pourrait déposer les armes selon certaines conditions. Selon celui qui est considéré comme l'adjoint de Yahay Sinwar, le Hamas accepterait "un État palestinien pleinement souverain en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et le retour des réfugiés palestiniens conformément aux résolutions internationales" dans les frontières de 1967. En contrepartie, l'aile militaire du Hamas serait dissoute.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant a affirmé mercredi que l'armée avait tué la moitié des commandants du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le sud du Liban, suite à la série de frappes menée par l'armée israélienne contre des dizaines de sites appartenant au groupe terroriste.

« La moitié des commandants du Hezbollah, dans le sud-Liban, ont été éliminés... et l'autre moitié se cache et abandonne le sud-Liban aux opérations de l'armée israélienne », a affirmé Gallant, après avoir procédé à une évaluation au siège du Commandement du Nord à Safed avec le chef du Commandement, le général de division Ori Gordin, et d'autres officiers.

Il a indiqué que le principal objectif poursuivi par Israël dans le nord était de ramener chez eux les dizaines de milliers d'Israéliens déplacés par les attaques quotidiennes du Hezbollah.

L'Iran a remplacé le radar du système de défense aérienne détruit lors d'une attaque attribuée à Israël il y a environ une semaine, quelques heures après celle qui a eu lieu contre la base aérienne Shikari dans la ville d'Ispahan, a révélé samedi le journal britannique The Economist. Il s'agit d'une tentative du régime iranien de masquer l'étendue des dégâts afin de les présenter comme minimes, selon le journal. Les images satellite montrent en effet les dommages causés à la batterie du système de défense aérienne S-300 de fabrication russe sur la base aérienne militaire d'Ispahan. Plus tard, deux responsables iraniens et deux responsables occidentaux ont confirmé au New York Times les informations faisant état de dommages causés à la batterie S-300 chargée de détecter et détruire les menaces aériennes près du site nucléaire de Natanz. The Economist a publié des photos satellite montrant que peu de temps après l'attaque, l'Iran a déplacé une autre batterie de radars à l'endroit où se trouvait le système endommagé, dans le but de minimiser les dégâts causés par la riposte israélienne à l'attaque sans précédent de la République islamique contre l'État hébreu. En outre, l'Iran a également positionné les systèmes de défense aérienne liés au radar comme s'ils étaient prêts à tirer, même s'ils ont apparemment été rendus hors d'usage par la frappe israélienne. Immédiatement après l'attaque, l'Iran a affirmé avoir été attaqué par de petits drones israéliens, mais que ceux-ci avaient été interceptés et qu'aucun dégât n'avait été causé.

Un leader du Hamas aurait affirmé à Al-Araby Al-Jadeed que le nombre d'otages vivants, sur les 133 détenus, est supérieur "aux chiffres qui circulent dans les médias israéliens". Il a révélé que "le Hamas détient à lui seul environ 30 soldats et membres du Shin Bet, capturés le 7 octobre, issus de certaines unités militaires hautement sensibles." Il a souligné que "ces personnes en particulier sont détenues dans des lieux hautement sécurisés, et qu'il est impossible d'y accéder en aucune circonstance".

L'armée israélienne a annoncé mardi la mort d'un réserviste tué lors des combats contre le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le nord de la bande de Gaza lundi.

Il s'agit du sergent de première classe Salem Alkreshat, 43 ans, originaire de la communauté bédouine d'Abu Rabia, un pisteur de la Brigade Nord de la Division de Gaza.

Sa mort porte à 261 le nombre de soldats israéliens tués dans la bande de Gaza depuis le 27 octobre, début de l'incursion terrestre lancée en représailles à l'assaut barbare du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre.

Le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam du groupe terroriste palestinien du Hamas, Abu Obeida, a appelé mardi à une escalade sur tous les fronts dans un discours télévisé marquant le 200e jour depuis le début de la guerre déclenchée par l'assaut barbare du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre.

Dans une vidéo diffusée par Al Jazeera TV, Abu Obeida fait l'éloge de l'attaque lancée par l'Iran contre Israël le 13 avril, affirmant que l'utilisation de drones explosifs et de missiles balistiques « a établi de nouvelles règles, dessiné d'importantes équations et confondu l'ennemi et ceux qui le soutiennent ».

Il a également appelé à une escalade en Cisjordanie et en Jordanie, qu'il a qualifié de « l'un des fronts arabes les plus importants ».

Deux hauts responsables du Hezbollah, Hussein Azqul et Muhammad Attiya, ont été tués lors de frappes aériennes israéliennes dans le sud du Liban ce mardi, a annoncé l'armée israélienne. Selon Tsahal, Hussein Azqul, considéré comme un "terroriste central" dans l'unité de défense aérienne du Hezbollah, a été ciblé par une frappe de drone près de la ville côtière de Tyr. Il était "fortement impliqué dans les activités de l'unité et a participé à la planification et à l'exécution de diverses activités terroristes", a précisé l'armée.

L'armée israélienne déclare qu'elle reste en état d'alerte sur tous les fronts pendant la fête de Pessah. "Même pendant la Pessah, l'armée israélienne poursuit ses activités opérationnelles et reste prête à intervenir sur tous les fronts", déclare-t-elle dans un communiqué. Dans la bande de Gaza, Tsahal affirme que la brigade d'infanterie Nahal continue d'opérer dans le corridor de Netzarim, et qu'elle a effectué des frappes aériennes contre des terroristes du Hamas dans la région au cours de la journée écoulée.

Le chef de l'Agence nationale de sécurité, Aharon Haliva, a informé le chef d'état-major qu'il quitterait ses fonctions. Ce sera le premier officiel à le faire après le 7 octobre. "Haliva a écrit : « La division de renseignement sous mon commandement n'a pas été à la hauteur de la tâche qui nous avait été confiée ».

Be'hadré "Harédim Shalov Sheinberg

Le chef de la Division du renseignement, le général de division Aharon Haliva, en coordination avec le chef d'état-major, a demandé à mettre fin à son poste suite à sa responsabilité de commandement en tant que chef de l'Agence nationale de sécurité lors des événements du 7 octobre. Par décision du chef d'état-major et avec l'approbation du ministre de la Défense, le général de division Aharon Haliva mettra fin à ses fonctions et prendra sa retraite de Tsahal, après qu'un remplaçant ait été nommé de manière ordonnée et professionnelle.

Au moins 34 151 Palestiniens auraient été tués et 77 084 blessés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l'intérieur de la bande de Gaza.

Le gouvernement israélien avait initialement prévu une frappe de représailles bien plus importante contre l'Iran après le tir par l'Iran de centaines de drones et de missiles d'attaque sur l'État juif le 13 avril, mais a finalement abandonné ces plans, a rapporté le New York Times.

Ce plan initial aurait impliqué de frapper beaucoup plus de cibles militaires en Iran, y compris des cibles proches de la capitale Téhéran.

Selon le rapport, qui cite trois responsables israéliens anonymes, la décision de ne pas répondre avec une force beaucoup plus grande a été prise à la suite d'un appel téléphonique entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden.

Les responsables ont déclaré que les représailles d'Israël jeudi soir consistaient en le tir de plusieurs missiles depuis des avions de combat à des centaines de kilomètres à l'ouest de l'Iran et en le lancement de drones d'attaque quadricoptères pour perturber les systèmes de défense aérienne iraniens.

Un missile a détruit une batterie anti-aérienne. Un deuxième missile tiré sur la même cible a été détruit à distance par l'IAF en plein vol une fois qu'il a été déterminé que le premier missile avait déjà touché la cible.

Des dégâts ont été causés à la base d'Ispahan, à proximité du site de l'une des installations nucléaires iraniennes.

L'une des raisons invoquées pour expliquer ce raid limité était le désir d'éviter une escalade qui aurait pu conduire à une guerre régionale plus large.

Dans la nuit du 13 avril, l'Iran a lancé une attaque directe sans précédent contre Israël, lançant plus de 300 projectiles, dont environ 170 drones d'attaque, 30 missiles de croisière et plus de 100 missiles balistiques. La défense aérienne et l'armée de l'air israéliennes, ainsi que l'aide des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Jordanie et de l'Égypte, ont abattu la quasi-totalité des drones et des missiles, seul un petit nombre de missiles balistiques atteignant leur cible.

Une base aérienne dans le sud d'Israël a subi des dégâts mineurs lors du barrage, et la seule victime a été une fillette bédouine de sept ans, grièvement blessée lors de l'attaque iranienne.

Trois piétons ont été heurtés lundi matin à deux endroits différents du quartier Romema de Jérusalem, par ce qui semble être le même véhicule.

L'un des piétons a été heurté dans la rue Techeilet Mordechai et l'autre dans la rue Yirmiyahu. L'attaque contre Techeilet Mordechai a eu lieu lorsqu'un véhicule transportant des terroristes s'est précipité vers un groupe d'habitants du quartier brûlant du hametz, ou des aliments au levain, lors d'une cérémonie traditionnelle précédant Pessah.

Le véhicule a ensuite pris la fuite.

Des témoins oculaires ont déclaré : « Nous étions là et tout à coup, nous avons vu un véhicule s'approcher rapidement, percutant trois de mes amis. Ils ont continué et sont sortis avec des armes et ont essayé de tirer. Nous sommes venus ici pour brûler du hametz, nous nous sommes échappés à la synagogue. »

Tsahal a confirm qu'un missile sol-air a été tiré vers un drone de l'armée de l'air israélienne opérant dans le ciel libanais. Selon le porte-parole de Tsahal, "suite à cela, l'appareil a été touché et est tombé au Liban. L'incident fait l'objet d'une enquête. Des avions de combat de l'armée de l'air ont attaqué le site de lancement d'où le missile a été tiré. L'armée de l'air continuera à opérer dans le ciel libanais pour remplir les missions de Tsahal".

Un officier réserviste grièvement blessé lors de l'attaque de drone et de missiles du Hezbollah contre la communauté frontalière d'Arab al-Aramshe, la semaine dernière, a succombé à ses blessures, a annoncé dimanche soir l'armée israélienne.

Il s'agit du major (res.) Dor Zimel, 27 ans, commandant adjoint d'une compagnie de la brigade Etzioni, originaire d'Even Yehuda. Treize autres soldats et quatre civils ont été blessés lors de l'attaque du 17 avril, au cours de laquelle le Hezbollah a lancé deux missiles antichars et un drone chargé d'explosifs depuis le Liban, visant un centre communautaire à Arab al-Aramshe où les soldats étaient rassemblés.

Dans un contexte de vives tensions au Moyen-Orient, le président turc Recep Tayyip Erdogan a reçu à bras ouverts une délégation de haut niveau du Hamas menée par Ismail Haniyeh. Cette visite à Istanbul intervient quelques jours seulement après la rencontre de Haniyeh avec le chef de la diplomatie turque à Doha.

La Turquie, membre de l'OTAN, s'est insurgée contre l'offensive militaire israélienne lancée en représailles à une attaque du Hamas. Erdogan appelle de ses voeux la création d'un Etat palestinien indépendant et dénonce le « soutien inconditionnel » de l'Occident à Israël, allant jusqu'à prendre des sanctions commerciales.

Les craintes grandissent en Israël que seuls 40 des 133 otages détenus par le Hamas soient encore en vie, selon des informations du Shin Bet, l'agence de sécurité intérieure d'Israël, relayées dimanche matin par le Daily Mail. Le Hamas avait déjà affirmé la semaine dernière que parmi les 40 femmes, enfants et personnes âgées ou malades réclamées par Israël dans un premier temps, seuls 20 étaient encore en vie. 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a publié une déclaration avant la fête de Pâque dans laquelle il a affirmé qu'Israël augmenterait la pression sur le Hamas à Gaza pour aboutir à la libération des otages.

« Pourquoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres, citoyens d'Israël ? Parce que cette nuit, 133 de nos chers frères et soeurs ne sont pas assis à la table du Seder et sont toujours piégés dans l'enfer du Hamas. Nous avons déjà libéré 124 de nos otages et nous sommes déterminés à ramener tout le monde à la maison - ceux qui sont vivants et ceux qui sont tombés. Et pourquoi cette nuit n'est-elle pas différente ? Parce qu'à chaque génération, ils se lèvent pour nous détruire et le Saint Béni soit-Il nous sauve de leurs mains. Cette fois aussi, nous vaincrons ceux qui cherchent à nous faire du mal grâce à la foi de notre nation, à l'audace de nos soldats et à notre unité », a déclaré Netanyahu.

Il a ajouté : « Cette nuit du Seder, nous sommes confrontés à nos otages captifs du Hamas. Leurs souffrances et celles de leurs familles nous déchirent le coeur et ne font que renforcer notre détermination à les ramener. Nous ne lâchons pas un seul instant de cette tâche sacrée. »

« Malheureusement, jusqu'à présent, toutes les propositions visant à libérer nos otages ont été refusées par le Hamas. C'est pourquoi le secrétaire d'État américain a dit à juste titre : 'Le Hamas a refusé toutes les propositions que nous lui avons proposées.' Selon lui, la seule chose qui empêche un accord d'otages est le Hamas. Au lieu de reculer sur ses positions extrêmes, le Hamas construit la division entre nous, il s'appuie sur la pression exercée sur le gouvernement israélien et ne fait que renforcer ses conditions pour libérer les otages. Il endurcit son coeur et refuse de laisser partir notre peuple, et par conséquent, nous lui enverrons des fléaux supplémentaires et douloureux - et cela arrivera bientôt, nous augmenterons la pression militaire et diplomatique sur le Hamas car c'est la seule façon de libérer les otages et de remporter la victoire », a souligné le Premier ministre.

Il a ajouté : « À la veille de Pâque, lorsque le peuple d'Israël a quitté l'esclavage, nous nous souviendrons des héros tombés et de nos troupes blessées. Grâce à leurs sacrifices, nous sommes des hommes libres. L'État d'Israël est fort, Tsahal est fort. - tant en défense qu'en offensive. Nos ennemis n'ont rien sur nous, nous les vaincrons. Je salue nos soldats héroïques qui combattent sur tous les fronts, sur terre, sur mer et dans les airs. J'envoie mon soutien à mes frères et soeurs endeuillés, aux familles, qui ont perdu le plus cher de tous. »