La Knesset s'apprête à examiner pour la première fois une proposition de loi hautement controversée portée par la députée Galit Distel-Atbaryan, visant à instaurer ce que ses promoteurs appellent une « loi sur l'identité juive ». Le texte doit être présenté en lecture préliminaire mercredi, dans un contexte politique déjà marqué par de vives tensions autour de la réforme du système judiciaire et du rôle de la religion dans la sphère publique israélienne.

Dès son annonce, cette proposition a suscité de fortes réactions, certains la qualifiant de tentative de coercition religieuse. Le projet entend renforcer la place de la loi juive dans la vie publique et institutionnelle, sans prévoir explicitement de séparation entre religion et État. Selon ses détracteurs, il introduirait un changement fondamental dans l'équilibre démocratique du pays, en transférant une partie de l'autorité normative du pouvoir civil vers des instances religieuses.

La Knesset a approuvé une proposition de loi du député Simcha Rothman visant à modifier le mode de désignation des formations de jugement à la Cour suprême, afin qu'elles soient déterminées de manière aléatoire par un système informatique. Les opposants mettent en garde contre une atteinte aux prérogatives du président de la Cour suprême et à l'équilibre entre les pouvoirs.

Kol réga' Avraham Freund

La séance plénière de la Knesset a approuvé mardi, en lecture préliminaire, la proposition de loi initiée par le député Simcha Rothman, président de la Commission de la Constitution, avec les députés Michal Miriam Waldiger, Ohad Tal et Moshe Solomon.
Le texte prévoit que les formations de jugement de la Cour suprême soient déterminées de façon informatisée, aléatoire et sans aucune intervention humaine.

La proposition de loi vise à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et à garantir une procédure équitable et égalitaire, dans laquelle il ne serait plus possible d'orienter ou d'influencer l'issue d'une affaire avant même son ouverture par le choix d'une formation de juges donnée.

Le principe de « sa Tora est son métier » va-t-il revenir sur la table ?
L'ancien président de la Cour suprême, Aharon Barak, surprend par une déclaration filmée dans laquelle il se dit favorable à une solution bien connue.
« Ceux qui veulent étudier, pour qui la Tora est leur métier, il faut leur accorder [l'exemption], quel qu'en soit le nombre. Sans limite. »

Emess Eli Yakubovitz

Aharon Barak, ancien président de la Cour suprême, âgé de 89 ans, surnommé « l'Admour de la gauche » en tant qu'initiateur de la révolution judiciaire ayant renforcé le pouvoir de la Haute Cour de justice (Bagatz), a surpris ces dernières 24 heures par une déclaration concernant la loi sur la conscription.

Le président américain Donald Trump a organisé mardi soir une deuxième célébration de Hanoucca à la Maison Blanche, marquant ainsi la troisième soirée des festivités en compagnie d'alliés politiques, de responsables de la communauté juive et de survivants de l'Holocauste.

Trump a débuté son discours par un appel à la solidarité et aux prières pour l'Australie après le massacre perpétré lors d'une célébration de Hanoucca sur la plage de Bondi à Sydney, qui a fait au moins 15 morts et des dizaines de blessés.

« Je tiens à exprimer ma solidarité et mes prières à toute la nation australienne, au peuple australien, et plus particulièrement à toutes les personnes touchées par cet horrible attentat terroriste antisémite... qui a eu lieu lors d'une célébration de Hanoucca à Sydney », a-t-il déclaré, qualifiant l'événement d'« abominable ».

« Nous partageons le deuil de toutes les victimes et nous prions pour le prompt rétablissement des blessés », a poursuivi Trump, précisant que certaines victimes étaient « grièvement blessées ». Il a insisté sur le fait que « toutes les nations doivent s'unir contre les forces maléfiques du terrorisme islamique radical, et c'est ce que nous faisons », inscrivant l'attentat de Sydney dans une lutte mondiale plus vaste.

Trump a ensuite évoqué les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre et le phénomène croissant du négationnisme. « Que dire du 7 octobre ? » a-t-il demandé. « Et puis, il y a ceux qui nient que cela se soit jamais produit. Que dire de ceux qui nient, comme ils nient l'Holocauste ? »

Il a décrit avoir visionné des images classifiées insoutenables des attentats, affirmant : « C'est indéniable », et avertissant que certains prétendent désormais que « la vidéo a été truquée » ou qu'il s'agit de « simple propagande ». Trump a exhorté l'auditoire à la plus grande prudence, soulignant que « des choses graves se produisent et nous ne laisserons pas cela se produire », tout en promettant que son administration et le ministère de la Justice agiraient avec fermeté contre un tel extrémisme.

Trump a longuement parlé de l'Iran, de la sécurité d'Israël et de la puissance militaire américaine. Il a souligné que les forces américaines avaient aidé Israël à intercepter des vagues de drones iraniens, ajoutant : « Ne laissez jamais personne vous dire qu'un drone est supérieur à un avion de chasse... nous avions des F-22 qui tournaient autour d'eux et les abattaient en plein vol.»

Il a décrit la frappe de juin contre l'infrastructure nucléaire iranienne, affirmant que les bombardiers furtifs américains avaient frappé les cibles « dans l'obscurité de la nuit » et que « chaque bombe » avait pénétré « directement dans les puits d'aération pour s'écraser contre les montagnes de granit ».

La mission, a déclaré Trump, « a anéanti le programme nucléaire iranien comme jamais auparavant », et il s'est moqué de CNN qui avait mis en doute son utilisation du mot « anéanti » jusqu'à ce que les inspecteurs internationaux confirment l'étendue des dégâts.

Le président a mis en avant les accords d'Abraham et la normalisation régionale plus large, saluant le rôle de Jared Kushner et de son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. Il a ajouté que les États-Unis jouissent désormais d'une « paix légitime au Moyen-Orient », précisant que « 59 pays ont signé l'accord » et que nombre d'entre eux seraient prêts à intervenir contre le Hezbollah si nécessaire.

« Pour la toute première fois, nous avons véritablement la paix au Moyen-Orient », a affirmé Trump, ajoutant que le Hamas sait que « s'il fait des siennes, il aura de sérieux problèmes » et qu'« il règne aujourd'hui une formidable unité au Moyen-Orient ».

Il a évoqué l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre à Gaza et permis la libération des otages, notamment les dépouilles de jeunes Israéliens assassinés, se disant particulièrement fier de les avoir « récupérés un par un ».

Trump a averti que le climat politique à Washington a changé, déplorant que ce qu'il a appelé le « lobby juif », autrefois dominant, « ne le soit plus ». « Vous avez un Congrès en particulier qui devient antisémite », a-t-il affirmé, ciblant notamment les membres du « Squad », comme les représentantes Alexandria Ocasio-Cortez et Ilhan Omar, qu'il a accusées de haïr les Juifs et Israël.

Il a lié ces tendances à la montée de l'antisémitisme sur les campus, citant Columbia et Harvard comme exemples où « les étudiants et professeurs juifs sont assiégés ». Trump a rappelé à l'auditoire qu'au début de sa présidence, il avait signé « le décret présidentiel le plus ferme jamais promulgué » pour lutter contre l'antisémitisme et promis que son administration expulsait « les sympathisants djihadistes étrangers et les soutiens du terrorisme à un rythme record ».

Alors que la réception touchait à sa fin, Trump a déclaré : « En tant que président des États-Unis, je soutiendrai toujours les Américains juifs et je serai toujours un ami et un défenseur du peuple juif. Je l'ai toujours été. »

« L'histoire de Hanoucca nous rappelle que la lumière triomphera toujours des ténèbres et la foi de la peur », a-t-il déclaré, avant de souhaiter à la foule une « joyeuse Hanoucca » et de conclure par : « Nous vous aimons et nous aimons Israël. »

« Le temps qui passe exige une accélération réelle » : le commissaire chargé des plaintes du public contre les représentants de l'État devant les tribunaux met en garde contre la prescription imminente, alors qu'aucune décision n'a encore été prise quant à l'ouverture d'une procédure pénale contre les responsables de la catastrophe qui a causé la mort de 45 personnes.

Kol réga'

Le commissaire aux plaintes du public concernant les représentants de l'État devant les instances judiciaires, le juge (ret.) Prof. Menahem Finkelstein, a averti aujourd'hui (mardi) que la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, retarde sa décision concernant la reprise de l'enquête pénale dans l'affaire de la catastrophe de Méron où 45 hommes, adolescents et enfants ont trouvé la mort.
C'est ce que rapporte Ynet.

Selon lui, ce retard prolongé nuit non seulement aux familles des victimes qui attendent la mise en oeuvre de la justice mais compromet également la possibilité même de mener une procédure pénale correcte : « Malheureusement, à ce stade, on peut dire que même une décision quant à l'ouverture d'une procédure pénale ne se profile pas à l'horizon. Une telle situation est inacceptable. »

Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a annoncé lundi qu'à compter de ce jour, la Floride désignerait les Frères musulmans et le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) comme organisations terroristes étrangères.

« Les agences floridiennes sont par la présente chargées de prendre toutes les mesures légales nécessaires pour prévenir les activités illégales de ces organisations, notamment en refusant tout privilège ou ressource à quiconque leur apporte un soutien matériel », a déclaré DeSantis.

Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a également récemment désigné les Frères musulmans et le CAIR comme organisations terroristes étrangères et organisations criminelles transnationales.

Cette désignation autorise un renforcement des mesures de répression à l'encontre de ces deux organisations et de leurs affiliés et leur interdit d'acquérir des terres au Texas.

Il y a deux semaines, le président américain Donald Trump a signé un décret lançant le processus officiel de désignation de certaines branches des Frères musulmans comme organisations terroristes étrangères (FTO) et terroristes mondiaux spécialement désignés (SDGT).

Ce décret charge le Département d'État et le Département du Trésor de fournir une évaluation complète dans un délai de 45 jours, afin de déterminer quels groupes remplissent les critères légaux de désignation.

Si elles sont approuvées, ces désignations entraîneraient des sanctions, des gels d'avoirs et des restrictions de financement, limitant considérablement les opérations mondiales de ces groupes.

Les Frères musulmans ont vivement critiqué le décret de Trump, qualifiant cette décision de « déconnectée de la réalité » et rejetant les allégations de Trump concernant des activités terroristes comme étant « sans fondement ».

Dans le torrent d'incompréhension, d'hypocrisie et de haine qui frappe Israël, il convient de souligner la prise de position courageuse et lucide exprimée par l'ancien Premier ministre espagnol José-Maria Aznar dans le journal londonien « Times » de jeudi. Le titre de l'article est déjà en soi éloquent, et reprend ce qu'avertissent en vain depuis longtemps certains dirigeants israéliens à l'encontre de l'Occident : « Si Israël tombe, nous tomberons tous ! ».

Cet appel émane d'un homme politique qui a payé de sa carrière la politique menée par son pays face au terrorisme : lors des élections qui suivaient de quelques jours les terribles attentats de Madrid, en mars 2004, le gouvernement Aznar tombait contre toute attente, donnant ainsi une victoire politique à Al-Qaïda, qui affirmait fièrement « que le peuple espagnol avait puni son gouvernement pour son soutien à l'Amérique ». Le nouveau Premier ministre, Luis-José Zapatero, annonçait immédiatement son intention de retirer les troupes espagnoles d'Irak.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a répondu ce soir (lundi) en plénière de la Knesset aux affirmations de l'opposition lors du débat de 40 signatures intitulé « L'effondrement de la position internationale d'Israël ».

"L'opposition est détachée de la réalité ; l'Etat d'Israël est la puissance la plus puissante du Moyen-Orient", a commencé Netanyahu. "J'ai prévu une réunion prochainement avec le Premier ministre indien, à la fin du mois je me rendrai aux États-Unis et nous dialoguerons avec une autre puissance, la Russie. Je parle régulièrement avec Poutine, et cette conversation a une signification significative dans la préservation des intérêts de sécurité, y compris à notre frontière nord", a-t-il ajouté.

Il a poursuivi : "Je suis sur le point de rencontrer le président Trump pour la sixième fois depuis son entrée à la Maison Blanche - plus que tout autre dirigeant au monde. Avant chaque réunion, il y a un rituel régulier : vous criez qu'il y a une "collision" et une "torsion de bras", et à chaque fois, vous êtes à nouveau déçu."

Netanyahu a critiqué la gestion de l'opposition et a affirmé qu'elle était exploitée par les forces anti-israéliennes. "Les antisémites du monde entier propagent ce qui se dit dans cette maison."

"Le premier quart de ce siècle a été marqué par une menace islamique contre l'Occident. Nous sommes l'espoir de cette lutte", a déclaré Netanyahu.

Le Premier ministre a répondu aux affirmations de l'opposition selon lesquelles il n'avait pas combattu le Hamas. "Allez-vous traiter avec le Hamas ? Vraiment. Pour chaque action pendant la guerre, vous avez dit 'non'."

Il s'est également moqué des membres de l'opposition qui ont interrompu son discours à plusieurs reprises. "Vous devez comprendre l'opposition ; elle est sous pression car elle ne participera pas à la prochaine Knesset. Celui qui criera le plus fort se trouvera dans quatre positions réalistes pour y entrer. La question est : Yesh Atid a-t-il un avenir ? Vous devez comprendre sa pression", a déclaré Netanyahu. Le député Meirav Ben Ari a appelé Netanyahu : « Alors, allons aux élections. »

En réaction aux informations concernant une initiative de grâce en échange d'un retrait de la vie politique, le Premier ministre a précisé lors d'une conférence de presse avec le chancelier allemand : « Je n'ai pas l'intention de me retirer. »
Yaïr Golan a réagi : « Pas de retrait pas de grâce. »

Kol réga'

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré aujourd'hui (dimanche) qu'il n'acceptera pas un arrangement prévoyant son retrait de la vie politique en contrepartie de la demande de grâce qu'il a adressée au président de l'État.

Netanyahou répondait à une question posée lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier d'Allemagne, Friedrich Merz, venu pour sa première visite officielle en Israël depuis son entrée en fonction il y a sept mois.

Dans une interview publiée samedi, le président Isaac Herzog a fait savoir que, s'il respecte l'opinion du président américain Donald Trump selon laquelle il devrait gracier le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans son procès pour corruption, Israël est un pays souverain, et la décision d'accorder ou non l'amnistie au Premier ministre sera fondée sur « le bien du peuple israélien ».

« Chacun pourra comprendre qu'une grâce préventive doit être examinée au cas par cas », a déclaré le président au site d'information Politico, s'engageant à « traiter cette question avec le plus grand sérieux ».

Le président du parti Ra'am, le député Mansour Abbas, a annoncé ce soir dans une interview à l'émission Rencontrez la presse que son parti rompt ses liens avec le Conseil de la Choura et le mouvement des Frères musulmans, dans le but de créer des institutions indépendantes et séparées.

JDN Baruch Shapira

Le leader du parti Ra'am, Mansour Abbas (notre illustration), a déclaré ce soir dans une interview à l'émission Rencontrez la presse que son parti mettrait fin à ses relations avec le Conseil de la Choura et le mouvement des Frères musulmans, dans l'objectif de créer des institutions indépendantes et distinctes. Il s'agit d'un développement significatif sur la scène politique arabe-israélienne, qui pourrait redéfinir l'identité de Ra'am en vue des prochaines élections.

Quelques heures après la publication de la liste des officiers promus recommandés par le chef d'état-major, le ministre de la Défense, Israël Katz, a annoncé qu'il avait décidé d'annuler la promotion du colonel (réserve) German Gitelman : « Celui qui prêche et encourage l'insoumission ne servira pas dans Tsahal et ne sera promu à aucun poste. »

JDN

Le chef d'état-major, Eyal Zamir, a publié hier une nouvelle liste de nominations dans l'armée israélienne, en précisant qu'elle serait soumise à l'approbation du ministre de la Défense, Israël Katz. Parmi les officiers proposés à la promotion figurait le colonel (rés.) German Gitelman.

Après un marathon de négociations nocturnes, le ministère des Finances et celui de la Défense sont parvenus vendredi à un accord sur le budget militaire israélien pour l'année 2026. Le montant arrêté s'élève à 112 milliards de shekels, soit environ 30 milliards d'euros.

Cet accord, validé par le ministre des Finances Betsalel Smotrich et le ministre de la Défense Israël Katz, devrait être approuvé par le gouvernement dans les prochaines heures. Le chiffre retenu reste néanmoins bien en deçà des demandes initiales de l'appareil sécuritaire, qui réclamait quelque 140 milliards de shekels. En parallèle, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a annoncé une augmentation globale de 350 milliards de shekels du budget de défense sur la décennie à venir.

Après avoir auditionné plusieurs candidats, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé de nommer son secrétaire militaire, le général de division Roman Gofman, au poste de directeur du Mossad de l'État d'Israël.

Le général de division Gofman succédera à David Barnea, l'actuel chef du Mossad, dont le mandat de cinq ans s'achèvera en juin 2026.

La demande du Premier ministre concernant la nomination du général de division Gofman est soumise aujourd'hui au Comité consultatif pour la nomination des hauts fonctionnaires.

Le général de division Gofman a occupé de nombreux postes opérationnels et de commandement au sein de Tsahal, notamment : officier et commandant de char dans le Corps blindé, commandant du 75e bataillon de la 7e brigade, officier des opérations (G-3) de la 36e division, commandant de la brigade Etzion, commandant de la 7e brigade, commandant de la 210e division « Bashan », commandant du Centre national d'entraînement des forces terrestres, chef de l'état-major des opérations gouvernementales dans les territoires, et son poste actuel : secrétaire militaire du Premier ministre.

Le Premier ministre Netanyahu a déclaré : « Roman m'a accompagné durant la période la plus difficile de l'histoire de l'État d'Israël. Il a fait preuve de courage, de responsabilité et d'un professionnalisme exceptionnel. Il a fui son domicile pour combattre les terroristes du Hamas et a été grièvement blessé, ce qui en dit long sur cet homme. Je lui fais entièrement confiance pour diriger le Mossad dans les années à venir et je remercie David Barnea pour son dévouement. »

Le cabinet du Premier ministre a déclaré : « Le général de division Roman Gofman est un officier extrêmement compétent. Sa nomination comme secrétaire militaire du Premier ministre en pleine guerre a démontré ses aptitudes professionnelles exceptionnelles, de sa prise de fonction rapide à son implication immédiate et significative dans tous les aspects du conflit. Le général de division Gofman était en contact permanent avec tous les services de renseignement, et notamment avec le Mossad. »

« Le général de division Gofman a fait preuve de créativité, d'initiative, de débrouillardise, d'une connaissance approfondie de l'ennemi, d'une discrétion absolue et d'un sens aigu du secret. Ces qualités, ainsi que son leadership et son courage, se sont manifestées dès le début de la guerre, lorsqu'il a quitté son domicile en toute hâte pour combattre personnellement le Hamas dans la zone frontalière de Gaza, où il a été grièvement blessé. Le Premier ministre estime que le général de division Gofman est le candidat le plus méritant et le plus apte à occuper le poste de chef du Mossad, et lui souhaite plein succès dans cette fonction importante. Son succès est notre succès. »

Le ministre de la Défense, Israel Katz, a salué cette nomination : « Je félicite le Premier ministre Netanyahu pour sa décision de nommer le général de division Roman Gofman à la tête du Mossad. Roman est un officier extrêmement compétent, un véritable soldat qui recherche l'engagement, et un commandant possédant une riche expérience opérationnelle et de renseignement acquise au sein des forces armées israéliennes. Tout au long de sa carrière, des blindés jusqu'à son poste de secrétaire militaire du Premier ministre, Roman a fait preuve de qualités personnelles et professionnelles exceptionnelles, dès le matin du 7 octobre où, quittant son domicile, il a pris l'initiative d'aller au combat et affronté le Hamas dans la zone frontalière de Gaza.»

« Son penchant pour l'engagement et son leadership sur le terrain lui conféreront un avantage considérable à la tête du Mossad contre nos ennemis sur tous les fronts, et contribueront grandement à renforcer nos liens avec nos alliés. Je me réjouis de travailler en étroite collaboration avec lui dans ses nouvelles fonctions, pour la sécurité de l'État et de ses citoyens. Son succès est notre succès », a déclaré le ministre Katz.

Le maire d'Ashdod, le Dr Yechiel Lasri, a souligné qu'Ashdod, ville natale de David Zini, directeur de l'ISA, est fière de compter parmi ses habitants celui qui s'apprête à diriger les services de renseignement. « L'impressionnant parcours militaire de Gofman témoigne de ses compétences, qui se révéleront tout aussi précieuses dans ses nouvelles fonctions. C'est un grand honneur pour la ville qu'il prenne la tête du Mossad. »

Federica Mogherini — oui, LA Mogherini, l'ancienne ministre des Affaires étrangères italienne et surtout l'architecte du catastrophique accord nucléaire avec l'Iran en 2015 — a été arrêtée ce matin en Belgique.

 Les faits (accrochez-vous) :

* Suspectée d'avoir détourné 15 millions de dollars de fonds européens.

* Très proche de Javad Zarif, ex-ministre iranien des Affaires étrangères.

* Accusée d'avoir utilisé l'argent de l'Union Européenne... disons, de façon très créative.

Sarcasme obligatoire :

Donc, l'une des personnes qui expliquait doctement aux Israéliens et au monde entier comment gérer le Moyen-Orient...

se retrouve soupçonnée de magouilles à 15 millions.

C'est fou comme ceux qui donnent des leçons de morale sont toujours les premiers au guichet de la corruption.

Les tribunaux avertissent que les procès des membres de la Nukhba, surtout lorsque la peine de mort est demandée, nécessiteront des formations spéciales incluant des juges retraités, des salles adaptées et de vastes ressources.

Ma'ariv Me Avraham Bloch 

La direction des tribunaux a remis à la commission de la Constitution un document d'analyse concernant la tenue des procès des terroristes de la Nukhba ayant participé au massacre du 7 octobre, dans le cadre des tribunaux civils. Le document a été présenté lors d'une discussion sur la loi proposée par la députée Yulia Malinovsky (Israel Beitenou), qui vise à permettre ces procès.
La direction des tribunaux y précise clairement que les tribunaux ne pourront pas faire face à l'ampleur des actes d'accusation, surtout si la peine de mort est requise pour certains des terroristes.

Le ministre des Finances Betsalel Smotrich a déclaré lundi lors d'une réunion de son parti, le Sionisme religieux, que la version actuelle du projet de loi sur la conscription "ne permet pas de le soutenir", a rapporté Kan.

Smotrich a finalement rejoint les opposants au sein de sa formation politique, non sans avoir auparavant réprimandé le ministre Ofir Sofer pour avoir exprimé publiquement son opposition au texte. Sofer avait affirmé plus tôt dans la journée : "Je voterai contre cette loi même si cela signifie que le Premier ministre me limogera de mes fonctions ministérielles", ajoutant qu'il ferait "tout son possible pour convaincre ses collègues du Sionisme religieux de s'opposer à cette infamie proposée". Deux autres députés du parti, Michal Waldiger et Moshe Solomon, ont également annoncé leur opposition au projet dans sa mouture actuelle.

Le ministre des Finances Betsalel Smotrich affirme que son parti Sionisme religieux « ne soutiendra aucune loi » sur la conscription qui n'entraîne pas un changement réel de l'enrôlement des orthodoxes. Malgré les critiques internes, il indique que son parti proposera des amendements et pourrait soutenir le texte après modifications.

Betsalel Smotrich assure qu'il votera uniquement pour une loi garantissant un enrôlement rapide afin de répondre aux besoins de Tsahal et de soulager soldats et réservistes.

Trois députés de son parti — Moshe Solomon, Michal Woldiger et Ofir Sofer — ont déjà annoncé qu'ils s'opposeront au projet actuel, même au prix d'un poste ministériel.

L'ancien avocat de Benjamin Netanyahu a déclaré que la demande de grâce présidentielle soumise dimanche par le Premier ministre ne pouvait être accordée avant que celui-ci n'ait reconnu sa culpabilité dans le cadre de son procès pour corruption.

« Une grâce est accordée à un délinquant, c'est ce que stipule la loi », a déclaré Me Micah Fettman lors d'une interview accordée à la chaîne N12.

Ces déclarations ont été faites alors que des manifestants opposés à Netanyahu se rassemblaient devant le domicile du président Isaac Herzog, à Tel Aviv, pour exiger qu'il rejette la demande de grâce. De son côté, Herzog a déclaré qu'il avait sollicité un avis juridique sur la demande de grâce avant d'en discuter, et a démenti les informations selon lesquelles il serait actuellement enclin à accorder la grâce sous certaines conditions ou à proposer un accord de compromis, à condition que Netanyahu reconnaisse sa culpabilité et quitte la vie politique.