Après avoir rencontré le président serbe Aleksandar Vučić en Serbie, le président Isaac Herzog a déclaré mercredi qu'il s'agit d'une « matinée difficile et douloureuse pour Israël, au cours de laquelle des fils précieux et bien-aimés sont tombés au combat, laissant derrière eux des familles dont les mondes ont été détruits en un instant ».

Deux soldats ont été tués et plusieurs ont été blessés lorsqu'un hélicoptère de l'armée de l'air israélienne s'est écrasé dans le sud de la bande de Gaza tôt mercredi, dans ce que Tsahal a, pour le moment, décrit comme « un accident ».

« Au nom de toute la nation, j'envoie ma force aux soldats de Tsahal et à leurs commandants en ce moment difficile, et en particulier aux femmes et aux hommes de l'armée de l'air, qui s'efforcent de protéger le peuple et la patrie, de près comme de loin », a-t-il ajouté.

Lors d'une réunion interne au ministère de la Défense, il a été révélé que sur 3 000 jeunes "Harédim ayant reçu une première convocation, moins de 10 % se sont présentés. Galant a déclaré : « Il faut enquêter sur ce qui n'a pas fonctionné et l'appliquer à l'avenir. » La ministre Struk a ajouté : « Quand on fonce tête baissée, ça ne fonctionne pas ! »

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Un représentant de Tsahal a révélé hier, lors d'une réunion interne au ministère de la Défense, que 3 000 convocations avaient été envoyées à des jeunes "harédim, mais que moins de 10 % d'entre eux y ont répondu et se sont présentés.

Aujourd'hui, la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, doit présenter une mise à jour à la Cour suprême sur le recrutement des "Harédim, en vue de l'envoi de nouvelles convocations.

Le ministre Yitz'hak Goldknopf a transmis hier un message au Premier ministre Netanyahou : « Inutile de soumettre le budget de l'État au vote sans la loi sur la conscription ».

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Le président du parti Judaïsme unifié de la Tora, le ministre du Logement Yits'hak Goldknopf, a fait savoir hier (dimanche) au Premier ministre, Benyamin Netanyahou, que sans progrès sur la loi concernant la conscription, il n'était pas pertinent de faire avancer le vote du budget de l'État.

« Il n'est pas nécessaire de soumettre le budget de l'État au vote sans la loi sur la conscription », a déclaré Goldknopf à Netanyahou.

La principale force d'opposition jordanienne, dopée par la colère suscitée par la guerre de Gaza, s'attend à ce que ses islamistes remportent suffisamment de sièges aux élections de mardi pour contester haut et fort la position pro-occidentale du pays, ce qui pourrait fort bien agiter la scène politique quelque peu figée du royaume.

Selon le Front d'action islamique (FAI), branche politique jordanienne des Frères musulmans, sa voix est nécessaire à l'assemblée pour en finir avec les politiques économiques impopulaires, s'opposer aux lois qui restreignent les libertés publiques et s'opposer à une nouvelle normalisation avec Israël, avec lequel la Jordanie a signé un traité de paix en 1994.

« Il suffit d'un bloc significatif capable d'influencer l'opinion publique et la scène politique en général », explique à Reuters Murad Adailah, le chef des Frères musulmans de Jordanie, allié idéologique du Hamas.

Une récente enquête menée par le Conseil juif démocrate d'Amérique révèle que la vice-présidente Kamala Harris bénéficie d'un soutien massif au sein de l'électorat juif américain pour la prochaine élection présidentielle.

D'après ce sondage, 68% des électeurs juifs prévoient de voter pour Harris, la candidate démocrate, contre seulement 25% pour Donald Trump, l'ancien président et candidat républicain. Ces chiffres suggèrent que malgré une campagne électorale tumultueuse, marquée par de vifs échanges sur la question de savoir quel parti représente la plus grande menace pour les Juifs américains, les intentions de vote de cet électorat sont restées relativement stables. Il semblerait également que les efforts considérables déployés par les républicains pour attirer davantage d'électeurs juifs depuis les événements du 7 octobre n'aient pas eu d'impact significatif. Par ailleurs, l'enquête révèle un large soutien (87%) des électeurs juifs américains aux efforts de l'administration Biden pour parvenir à un cessez-le-feu dans le conflit israélo-palestinien, à condition que celui-ci s'accompagne de la libération des otages israéliens détenus à Gaza.

Au lendemain de la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, les spéculations vont bon train quant à la composition du futur gouvernement. Olivier Faure, secrétaire national du Parti socialiste, s'est exprimé sur le sujet ce vendredi 6 septembre.

Lors d'une intervention sur France Inter, le leader socialiste a catégoriquement exclu la participation de son parti à l'exécutif. Il a même laissé entendre que le nouveau Premier ministre pourrait se tourner vers l'extrême droite pour assurer sa pérennité politique. Mais jeudi, dès l'annonce de la nomination de Barnier à Matignon, Marine Le Pen avait elle aussi exclu une quelconque participation de son parti.

L'ancien président des États-Unis, Donald Trump, a prononcé un discours devant une organisation de Républicains juifs et a annoncé son intention d'expulser les partisans du djihad et du Hamas des États-Unis. Trump a déclaré que si Kamala Harris remportait les élections, « Israël est fini ; s'ils gagnent, on peut oublier Israël. »

Lors de son discours, Trump a évoqué la guerre d'Israël contre le Hamas et le Hezbollah et a précisé qu'il prendrait des mesures pour expulser ceux qui soutiennent ces groupes extrémistes des États-Unis. Il a ajouté : « Si Kamala Harris gagne, Israël ne survivra pas. Si ils gagnent, on peut dire adieu à Israël, c'est ce qui arrivera. »

Trump a également déclaré : « Tout Juif qui les soutient devrait se faire examiner le cerveau. »

Le Mouvement pour la Qualité du Gouvernement réagit à la révélation des enregistrements des conversations entre Avi'hai Mandelblit et Efi Naveh concernant sa nomination au poste de procureur général : « La révélation confirme les inquiétudes que nous avons soulevées en temps réel ». Sarlauf : « L'hégémonie des arrangements et de la corruption. »

Le Mouvement pour la Qualité du Gouvernement a réagi ce soir (mercredi) à la révélation dramatique du commentateur politique senior Amit Segal sur les actualités de la chaîne 12 des enregistrements des conversations entre Avi'hai Mandelblit et Efi Naveh concernant la nomination de Mandelblit au poste de procureur général, révélant à quel point le système judiciaire en Israël est corrompu.

« Les révélations troublantes confirment les lourdes craintes que nous avions déjà soulevées à l'époque. Dès 2015, nous avions averti de l'existence de réunions interdites et d'activités secrètes autour de la nomination de Mandelblit au poste de procureur général, et nous avons même déposé un recours à la Cour suprême sur ce sujet. Malheureusement, nos allégations ont été rejetées à l'époque.

Un parlementaire de droite largement considéré comme une force motrice derrière la tentative du gouvernement de radicalement réformer le système judiciaire s'est retrouvé sous le feu des critiques lors d'une conférence juridique cette semaine, alors qu'il tentait de dépeindre le système judiciaire comme un outil manipulé par Adolf Hitler.

Avant même d'évoquer le leader nazi, l'intervention de Simcha Rothman (HaTzionout HaDatit) lors de la conférence annuelle de l'Association du barreau israélien (IBA) à Tel Aviv, mardi, a été marquée par la controverse, plusieurs participants ayant quitté la salle pour protester contre le député, au milieu d'un flot continu de chahut.

Participant à une table ronde aux côtés du procureur général adjoint Gil Limon, de l'ancienne procureure générale adjointe et critique du gouvernement Dina Zilber, de la députée Efrat Rayten (Avoda), entre autres, Rothman a cherché à répondre aux critiques qui ont dépeint la refonte comme une prise de pouvoir de la droite qui remettrait en cause le caractère démocratique d'Israël.

Lors d'une conférence de presse destinée à la presse étrangère ce mercredi, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a débuté son discours visiblement ému, peinant à raconter les excuses qu'il a présentées à la famille d'Alex Lobanov pour ne pas avoir réussi à le libérer de Gaza, comme pour cinq autres otages.

Netanyahu a exprimé sa compréhension profonde de ce que signifie devenir une famille endeuillée. « C'est une horreur », a-t-il déclaré avec gravité.

Il a poursuivi en rappelant les atrocités commises le 7 octobre, affirmant que « le 7 octobre, nous avons vécu la pire sauvagerie de ce siècle ».

Les négociateurs israéliens ont récemment informé les médiateurs qu'ils soutiennent toujours un retrait complet de Tsahal du corridor de Philadelphie lors de la deuxième phase de l'accord sur les otages, a rapporté mardi la chaîne publique israélienne Kan. Cette information contredit les déclarations du Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui affirmait lundi que Jérusalem devait maintenir une présence militaire indéfinie dans cette zone.

Benny Gantz a provoqué la colère des membres de la gauche sur les réseaux sociaux après avoir serré la main du ministre Ben Gvir lors d'un mariage hassidique • Ce soir, il a réagi : « Je ne détournerai pas mon visage d'un membre du peuple juif qui vient me serrer la main même si je suis loin de tout ce qu'il pense. Que s'est-il passé ? Quelle est cette haine ?! »

Le président du « Camp national » et membre de la Knesset Benny Gantz a réagi ce soir (mardi) à la tempête créée par la gauche suite à sa poignée de main avec le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, hier soir.

Gantz a réagi ce soir, lors d'une conférence de presse qu'il a tenue : « Quand quelqu'un me tend la main, membre du peuple juif, même si je suis très loin d'être d'accord avec les choses qu'il dit je ne détournerai pas mon visage et je lui serrerai la main. Que s'est-il passé ? Quelle est cette haine ?! Où voulez-vous aller ? De quoi faites-vous un titre ?! »

Le chef du parti chrétien des Forces Libanaises (FL) a accusé dimanche le Hezbollah pro iranien d'avoir entraîné le pays dans une guerre contre Israël pour soutenir le Hamas palestinien à Gaza sans en référer aux Libanais. Dans un discours virulent contre la formation islamiste libanaise, Samir Geagea (notre photo), chef du principal bloc parlementaire chrétien, a accusé le Hezbollah de «confisquer la décision des Libanais concernant la guerre et la paix, comme s'il n'y avait pas d'État (..)».

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien en octobre, le Hezbollah échange quotidiennement des tirs transfrontaliers avec Israël pour soutenir son allié palestinien, une guerre à laquelle les FL et d'autres partis libanais sont opposés.

Une guerre «imposée aux Libanais»

La scène politique israélienne est en ébullition suite aux déclarations de Benny Gantz et Gadi Eisenkot, deux figures de l'opposition et anciens chefs d'état-major de l'armée. Lors d'une conférence de presse tenue mardi soir, ils ont vivement critiqué la gestion de la crise des otages et la stratégie militaire du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Gantz n'a pas mâché ses mots, accusant Netanyahu d'avoir "systématiquement retardé la capacité à progresser vers des accords sur les otages, y compris dans le premier cadre proposé". Il a remis en question la sincérité du Premier ministre, affirmant que ce dernier n'avait pas dit la vérité au public israélien sur plusieurs points cruciaux, notamment l'incapacité à ramener les otages vivants et à protéger efficacement la frontière sud.

Le 332e jour de la guerre, quelques jours après que six otages ont été assassinés en captivité par le Hamas à Gaza, et alors que les négociations pour un échange d'otages se poursuivent, l'opposition et la gauche l'accusant de retarder l'accord et même de provoquer la mort des otages, le Premier ministre Benyamin Netanyahu tient ce soir une conférence de presse. « Kikar HaChabbath » la diffuse en direct.

Lors de cette conférence, Netanyahu répondra aux questions des médias, quelques jours après que six otages Hirsch Goldberg-Polin, Alexander Lubnov, Almog Sarusi, le sergent-chef Uri Danino, Carmel Gat et Eden Yerushalmi ont été assassinés en captivité par le Hamas à Gaza, alors que les négociations pour un échange d'otages se poursuivent. L'opposition et la gauche l'accusent de retarder l'accord et même de provoquer la mort des otages. « Kikar HaChabbath » retransmet la conférence de presse en direct.

Au début de son discours, Netanyahu a déclaré : « Nous sommes au coeur d'une guerre existentielle contre l'axe du mal dirigé par l'Iran. La première condition pour la victoire est l'unité parmi nous. Nous devons rester unis face à un ennemi cruel qui veut nous détruire tous sans exception qu'on soit de gauche ou de droite, laïcs ou religieux, juifs ou non-juifs.

L'extrême-droite allemande se pose comme incontournable après des résultats record dans deux élections régionales dans l'est du pays, fragilisant davantage la coalition de centre-gauche d'Olaf Scholz, un an avant les législatives.

« Il n'y aura plus de politique sans l'AfD », a prévenu Tino Chrupalla, le co-président de ce parti anti-migrants, aux positions pro-russes, qui a remporté une victoire inédite dimanche.

L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) devient la première force politique en Thuringe et talonne les conservateurs en Saxe, deux Länder de l'ex-RDA (Allemagne de l'Est).

Le cabinet de sécurité israélien s'est réuni mardi après-midi pour discuter de la situation après l'assassinat de six otages par le Hamas. Cette réunion a été marquée par de vives tensions entre les ministres.

 "La création des conditions de libération signifie qu'ils doivent abandonner quelque chose et nous devons également abandonner quelque chose", a réitéré Yoav Gallant favorable à l'accord et à l'abandon de la présence de Tsahal sur l'axe de Philadelphie. Une approche vivement contestée par le ministre des Finances, Bezalel Smotrich : "Ils doivent payer le prix. Prenez du territoire de Gaza pour chaque otage tué. Il est impossible de prendre un pays entier en otage si nous cédons aux exigences du Hamas comme le souhaite Gallant - nous avons perdu la guerre".

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a saisi l'occasion pour relancer le débat sur la peine de mort pour les terroristes : "Jusqu'à présent, vous avez soutenu qu'il ne fallait pas adopter la loi sur la peine de mort pour les terroristes, car ils tueraient des otages. Il est maintenant prouvé qu'ils tuent des otages, quelle que soit notre attitude. C'est une occasion de les dissuader - que le Hamas paie le prix et comprenne que nous ne clignons pas des yeux".

Dans une déclaration devant le quartier général de Tsahal à Tel-Aviv, les proches des captifs ont accusé le gouvernement de "condamner sciemment les otages à mort". Au coeur de cette controverse se trouve la décision de Netanyahou de prioriser le maintien des troupes israéliennes dans le corridor de Philadelphie, à la frontière entre Gaza et l'Égypte, au détriment d'un accord potentiel pour la libération des otages.

L'équipe de négociation pense que le maintien des forces à la frontière égyptienne pourrait constituer un obstacle à un accord. Lors du vote, Galant s'est opposé, Ben Gvir s'est abstenu, et huit ont voté en faveur. Les ministres ont été informés que la plupart des otages décédés ont été assassinés au cours du premier semestre, et non ces derniers mois.

Le Cabinet de sécurité politique a approuvé cette nuit que Tsahal reste sur l'axe Philadelphie dans le cadre du plan de libération des otages. L'équipe de négociation estime que l'insistance sur le maintien de la présence à la frontière égyptienne pourrait empêcher la conclusion d'un accord avec le Hamas.