"Nos armes sont liées à l'existence de l'occupation et de l'agression", a déclaré dans un communiqué Khalil al-Hayya, chef du Hamas pour Gaza et principal négociateur du mouvement terroriste palestinien, qui ajoute: "si l'occupation prend fin, ces armes seront placées sous l'autorité de l'État." Interrogé par l'AFP, le bureau de Khalil al-Hayya a précisé qu'il parlait là d'un État de "Palestine" souverain et indépendant. "Nous acceptons le déploiement de forces de l'ONU en tant que forces de séparation, chargées de surveiller les frontières et de veiller au respect du cessez-le-feu à Gaza", a ajouté Khalil al-Hayya, signifiant ainsi clairement le refus de son mouvement du déploiement d'une force internationale dans la bande de Gaza qui aurait pour mission de le désarmer.

Dans une interview publiée samedi, le président Isaac Herzog a fait savoir que, s'il respecte l'opinion du président américain Donald Trump selon laquelle il devrait gracier le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans son procès pour corruption, Israël est un pays souverain, et la décision d'accorder ou non l'amnistie au Premier ministre sera fondée sur « le bien du peuple israélien ».

« Chacun pourra comprendre qu'une grâce préventive doit être examinée au cas par cas », a déclaré le président au site d'information Politico, s'engageant à « traiter cette question avec le plus grand sérieux ».

Le président du parti Ra'am, le député Mansour Abbas, a annoncé ce soir dans une interview à l'émission Rencontrez la presse que son parti rompt ses liens avec le Conseil de la Choura et le mouvement des Frères musulmans, dans le but de créer des institutions indépendantes et séparées.

JDN Baruch Shapira

Le leader du parti Ra'am, Mansour Abbas (notre illustration), a déclaré ce soir dans une interview à l'émission Rencontrez la presse que son parti mettrait fin à ses relations avec le Conseil de la Choura et le mouvement des Frères musulmans, dans l'objectif de créer des institutions indépendantes et distinctes. Il s'agit d'un développement significatif sur la scène politique arabe-israélienne, qui pourrait redéfinir l'identité de Ra'am en vue des prochaines élections.

Après l'invalidation de l'enquête initiale de la Division des opérations sur les événements du 7 octobre, le chef d'état-major devrait recevoir cette semaine la version mise à jour, qui examine le lien entre ces conversations nocturnes et le niveau de préparation sur le terrain au moment du début de l'attaque.

Selon les conclusions publiées par la chaîne de télévision Channel 12, le commandement militaire a opéré dans la confusion et un épais brouillard informationnel durant les heures cruciales précédant le massacre.

Vers 3h00 du matin, une réunion d'évaluation de la situation s'est tenue, dirigée par le chef du Commandement Sud, le général de division Yaron Finkelman, avec la participation du commandant de la division de Gaza, le général de brigade Avi Rosenfeld, et d'officiers du Shin Bet. Environ une demi-heure plus tard, à 3h30, Finkelman a présenté aux hauts responsables trois indicateurs d'alerte, dont la possibilité d'une « opération surprise avec un accent sur un raid ». Cependant, la principale directive était d'accroître la préparation sans pour autant renforcer la présence de Tsahal pas de mouvements de chars, pas de décollage d'avions afin de ne pas provoquer de réaction de l'ennemi. Le chef d'état-major de l'époque, Herzi Halevi, a adopté cette approche plus tard dans la nuit.

Le rapport indique également que Finkelman a présenté plusieurs mesures qui ont été envisagées mais finalement non mises en oeuvre : le suivi des hauts responsables du Hamas en vue d'une éventuelle action préventive, le déploiement de drones pour la collecte de renseignements et le transfert d'hélicoptères d'attaque à la base aérienne de Ramon une décision qui a ensuite été annulée. Son instruction à l'armée de l'air d'augmenter les niveaux d'alerte du système de défense aérienne et d'ajouter une batterie Iron Dome n'a pas non plus été appliquée. Au matin, le système de défense aérienne s'est effondré dès les premières minutes de l'attaque.

Plus tard dans la nuit, deux autres appels de consultation ont eu lieu, dirigés par le chef d'état-major et auxquels ont participé le général de division Oded Basyuk et Finkelman. Lors de ces appels, Halevi s'est concentré sur une éventuelle attaque souterraine et a demandé un examen immédiat de la barrière frontalière et de toute suspicion de percée de tunnel vers Israël. Selon l'enquête, même après le début de l'attaque, la première question que Halevi a posée au commandant de division concernait un éventuel tunnel alors que le Hamas n'a pas du tout utilisé de tunnels lors de l'assaut.

Dans d'autres domaines également, les directives n'ont pas été suivies d'effet : malgré la demande du chef d'état-major de renforcer la vigilance face à une menace maritime, les sept bateaux du Hamas ont franchi la barrière navale. Bien que la probabilité d'une attaque aérienne ait été jugée faible, des drones et des aéronefs sans pilote ont neutralisé les systèmes d'observation de Tsahal, tandis que des commandos d'infiltration utilisaient des planeurs motorisés pour pénétrer en Israël.

À 4h30 du matin, deux heures avant le lancement de l'assaut par le Hamas, un autre résumé des directives a été diffusé par le chef de la Direction des opérations. Dans ce document, Basyuk a réitéré les instructions précédentes, a indiqué que les mesures de préparation n'étaient « pas pertinentes dans les heures à venir en termes de disponibilité », et a souligné la nécessité de protéger les sources de renseignement sensibles. En pratique, aucune mesure significative n'a été prise pour modifier l'état de préparation de Tsahal.

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, a déclaré que le désarmement du Hezbollah ne pourra intervenir qu'à la suite d'une décision iranienne, estimant que le mouvement terroriste chiite ne remettra pas ses armes sans l'aval de Téhéran. Dans une interview à Al Arabiya, il a rappelé que le démantèlement de l'appareil militaire du Hezbollah constitue une demande libanaise, indépendamment des pressions américaines ou israéliennes. Rajji a critiqué l'efficacité de l'arsenal du parti, affirmant que ses armes « n'ont protégé ni Gaza, ni Jérusalem, ni le Liban ». Il a également défendu l'envoi d'un émissaire civil aux pourparlers indirects avec Israël, espérant ainsi éviter une opération militaire majeure dans le sud du pays. Le ministre a toutefois précisé que le Liban restait très éloigné d'un accord de paix avec Israël, les discussions portant uniquement sur des questions militaires.

WASHINGTON — À la veille de l'attaque du Hamas du 7-Octobre, les États-Unis et l'Arabie saoudite étaient parvenus à un accord au sujet des concessions à faire, côté israélien, face aux Palestiniens, pour que Ryad rétablisse ses relations avec Jérusalem, a révélé The Times of Israel.

L'administration Biden et l'Arabie saoudite avaient en effet rédigé un document sur la composante palestinienne de l'accord de normalisation durant l'été 2023, qui prouve que les parties étaient bien plus avancées qu'on ne le pensait dans les négociations.

Ces révélations et bien d'autres sont au coeur d'un reportage du Times of Israel publié vendredi : Le lendemain qui jamais ne vint : comment le temps a englouti le plan Blinken pour l'après-guerre à Gaza.

L'étude que NGO Monitor vient de publier sur les ONG qui opèrent à Gaza tombe à pic !
En effet :

c'est en ce moment que se décide la phase 2 du « Plan de paix » de Donald Trump pour Gaza (désarmement du Hamas, reconstruction, gouvernance, aide humanitaire),

et c'est en ce moment que le Qatar, principal sponsor du Hamas, tente de se faire une place dans la gouvernance et la reconstruction de Gaza.

L'étude de NGO Monitor intitulée Puppet Regime: Hamas' Coercive Grip on Aid and NGO Operations in Gaza (« Régime Fantoche : l'emprise coercitive du Hamas sur l'aide humanitaire et les opérations des ONG à Gaza ») montre comment l'aide humanitaire a été mise au service d'un régime totalitaire islamique.

Documents à l'appui, l'étude NGO Monitor montre comment le Hamas a infiltré toutes les ONG humanitaires présentes à Gaza — pour les soumettre au même régime totalitaire que les Gazaouis et les instrumentaliser en vue de son effort de guerre.

Toutes, sans exception.

De fortes pluies, des orages et des crues soudaines ont balayé le sud d'Israël samedi, coupant tout accès routier à la ville d'Eilat, au bord de la mer Rouge, et déclenchant de nombreuses opérations de sauvetage. La police et les équipes de secours ont mis en garde le public contre les dangers des lits de rivières asséchés.

Le service météorologique israélien a indiqué que de violentes averses s'étaient abattues sur les régions du Néguev et de l'Arava à partir de la mi-journée, provoquant des inondations dans les oueds du Néguev, de la région sud de la mer Morte et de la vallée de l'Arava. De la grêle a été signalée à Yotvata et des orages ont été enregistrés dans toute la région.

Vers 15h00, les autorités ont signalé des crues soudaines et ont exhorté les voyageurs à éviter les lits de rivières asséchés qui se sont rapidement transformés en torrents dangereux. La police et les unités de secours bénévoles ont été dépêchées sur plusieurs sites pour secourir des randonneurs bloqués.

À Sodome, près de la mer Morte, où les précipitations annuelles moyennes ne sont que de 39 millimètres, près d'un cinquième de cette quantité, soit environ 9 millimètres, est tombé en une heure. À Lotan, dans l'Arava, 18 millimètres sont tombés en deux heures, soit environ la moitié de la moyenne annuelle.

La police a indiqué que de graves inondations avaient entraîné la fermeture de l'autoroute 90, bloquant la sortie nord d'Eilat. Les autoroutes 12 et 40 avaient déjà été fermées plus tôt dans la journée, coupant ainsi tout accès routier à Eilat. En fin d'après-midi, les autorités ont déclaré que le seul moyen de quitter la ville était par l'aéroport Ramon ou en se rendant à la localité voisine de Be'er Ora.

Le maire d'Eilat, Eli Lankri, a exhorté les habitants et les touristes à respecter les consignes de sécurité et à rester à l'écart des zones inondées. Les équipes municipales ont commencé à pomper l'eau et à déblayer les débris pour rouvrir les principaux axes routiers. Des dégâts ont été signalés le long du front de mer, où plusieurs arbres et structures d'ombrage se sont effondrés.

Avant les orages, environ 35 000 personnes avaient visité les parcs nationaux et les réserves naturelles du pays. Les sites les plus populaires étaient Césarée, le parc national de Yarkon (Tel Afek), Ein Hemed, Tel Ashkelon et Masada. En raison des risques d'inondation, l'Autorité des parcs et de la nature a fermé la réserve d'Ein Gedi, Hai-Bar Yotvata et la réserve d'Ein Bokek dans le sud, ainsi que la réserve de Tel Dan dans le nord.

Des pluies étaient prévues sur une grande partie du pays jusqu'en soirée, avec des orages isolés possibles. Un risque d'inondation devait persister dans les lits des rivières du sud et de l'est pendant la première moitié de la nuit avant de diminuer progressivement. La journée de dimanche s'annonçait partiellement nuageuse avec une baisse significative des températures et des averses éparses le matin, principalement dans le nord.

De légères précipitations supplémentaires étaient prévues pour lundi et mardi, avec un léger risque d'inondation de retour mardi après-midi dans les oueds de l'est.

Quelques heures après la publication de la liste des officiers promus recommandés par le chef d'état-major, le ministre de la Défense, Israël Katz, a annoncé qu'il avait décidé d'annuler la promotion du colonel (réserve) German Gitelman : « Celui qui prêche et encourage l'insoumission ne servira pas dans Tsahal et ne sera promu à aucun poste. »

JDN

Le chef d'état-major, Eyal Zamir, a publié hier une nouvelle liste de nominations dans l'armée israélienne, en précisant qu'elle serait soumise à l'approbation du ministre de la Défense, Israël Katz. Parmi les officiers proposés à la promotion figurait le colonel (rés.) German Gitelman.

Le parquet a déposé un acte d'accusation devant le tribunal de district de Be'er Sheva contre Rafael Reuveni (22 ans), un habitant de la ville, pour avoir entretenu des liens ces dernières semaines avec un agent iranien pour lequel il aurait effectué des missions en échange d'une rémunération, et ce, alors qu'il servait au sein de Tsahal, a rapporté Kan News.

Selon l'acte d'accusation, il y a plusieurs semaines, un agent iranien a contacté Reuveni via Telegram, lui proposant diverses tâches en échange d'argent, ce que Reuveni a accepté.

Au cours de leurs échanges, Reuveni a exécuté les missions, les a documentées et a envoyé les documents à l'agent via Telegram.

L'acte d'accusation précise que Reuveni a filmé des vidéos dans un parc près de chez lui, a photographié un arrêt de bus, a filmé à l'intérieur d'un centre commercial et a fourni des détails sur l'activité sur place. Dans un cas, il a été envoyé dans un supermarché de Be'er Sheva pour acheter un paquet de cigarettes, le cacher dans un parc avec un billet de 20 shekels et un mot indiquant « Allez en Jordanie ».

Dans un autre cas, il a été envoyé à Rishon LeZion pour vérifier si une arme avait été cachée à un certain endroit apparemment par un autre agent ​​et si elle était réelle ou factice. Après avoir refusé de remettre l'arme à une autre personne, il a reçu l'ordre de la déplacer vers un autre endroit en échange de 2 000 shekels. Il a également reçu l'instruction de cacher un téléphone portable à un endroit précis.

Il lui a été demandé de fournir des informations sur d'autres personnes susceptibles d'être recrutées par les services de renseignement iraniens. Il a également été envoyé récupérer une carte SIM dans un café de Be'er Sheva, mais n'a pas réussi à la trouver. Deux jours plus tard, l'agent lui a demandé d'acheter du peroxyde d'hydrogène, une tâche qu'il n'a pas accomplie.

Au total, Reuveni a reçu environ 2 700 dollars de l'agent, virés sur un portefeuille numérique.

L'administration civile israélienne affirme a saisi jeudi des dizaines d'artefacts archéologiques dans le nord de Ramallah, en zone B, et les a remis au site archéologique du Musée du Bon Samaritain en zone C.

Selon la déclaration de l'administration civile israélienne, les artefacts ont été confisqués à l'endroit où des Palestiniens ont construit une villa sur le site de « Burj Lasana », peuplé continûment depuis l'âge de fer (1200-586 av. l'ère commune) jusqu'à la période des Croisés (1099-1260 de l'ère commune).

Situé au sommet d'une colline, le site comprend les vestiges d'une forteresse de croisés, une église byzantine et un bain rituel.

Après un marathon de négociations nocturnes, le ministère des Finances et celui de la Défense sont parvenus vendredi à un accord sur le budget militaire israélien pour l'année 2026. Le montant arrêté s'élève à 112 milliards de shekels, soit environ 30 milliards d'euros.

Cet accord, validé par le ministre des Finances Betsalel Smotrich et le ministre de la Défense Israël Katz, devrait être approuvé par le gouvernement dans les prochaines heures. Le chiffre retenu reste néanmoins bien en deçà des demandes initiales de l'appareil sécuritaire, qui réclamait quelque 140 milliards de shekels. En parallèle, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a annoncé une augmentation globale de 350 milliards de shekels du budget de défense sur la décennie à venir.

Au Liban, on s'indigne du fait que Téhéran continue d'intervenir dans les affaires du pays. Cette fois, la polémique tourne autour de l'affirmation selon laquelle "30 % des membres de l'armée libanaise appartiennent au Hezbollah", publiée sur le site officiel de Khamenei puis démentie : "Tous les éléments de l'armée sont loyaux à la nation". Et aussi : l'accusation selon laquelle "l'Iran monte Israël contre l'armée libanaise".

Ynet

Ces derniers jours, une nouvelle intervention iranienne au Liban a suscité l'ire, y compris au sein de l'armée du pays du Cèdre. Dans un communiqué officiel publié ce jeudi matin, l'armée a indiqué qu'"un site Internet étranger a diffusé des informations concernant l'appartenance et la loyauté de certains militaires envers une partie donnée".

Une start-up israélienne cherche à développer un système de lancement électromagnétique à haute puissance conçu pour propulser des charges utiles et permettre la livraison de marchandises dans l'espace à une vitesse hypersonique, en utilisant de l'électricité plutôt que des combustibles chimiques.

La société Moonshot Space, qui est basée à Césarée, a levé le voile lundi sur ses activités, annonçant avoir levé 12 millions de dollars pour construire un système de lancement qui utilise l'accélération électrique au lieu de la propulsion chimique traditionnelle des fusées et des coûteux missiles pour envoyer des charges utiles à des vitesses hypersoniques, permettant de livrer des matières premières et des fournitures dans l'espace à un coût nettement moindre.

Le président américain Donald Trump se prépare à annoncer avant Noël que le processus de paix à Gaza entrera dans sa deuxième phase, dévoilant une nouvelle structure de gouvernance pour l'enclave, a rapporté Axios jeudi.

Cette initiative, selon deux responsables américains et une source occidentale directement impliquée, intervient alors que Washington cherche à consolider ce qu'il considère comme la réalisation la plus importante de la politique étrangère du second mandat de Trump.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu devrait rencontrer Trump aux États-Unis avant la fin du mois pour discuter de la prochaine étape. Lors d'un appel téléphonique lundi, Trump a déclaré à Netanyahu qu'il attendait de lui qu'il soit un « meilleur partenaire » sur la question de Gaza, selon le rapport d'Axios.

La deuxième phase prévoit un retrait israélien plus important de Gaza, le déploiement d'une Force internationale de stabilisation (FIS) et la mise en place d'une nouvelle structure de gouvernance dirigée par le Conseil de paix présidé par Trump. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a autorisé la FIS et le Conseil. Les responsables américains affirment que les préparatifs sont presque terminés et que le déploiement est prévu dans les semaines à venir.

« Tous les différents éléments sont assez avancés. Tout progresse, et l'objectif est de l'annoncer avant les fêtes », a déclaré une source occidentale à Axios.

Le Conseil de paix comprendra une dizaine de dirigeants de pays arabes et occidentaux. En dessous, un conseil exécutif réunira l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, les conseillers de Trump, Jared Kushner et Steve Witkoff, ainsi que de hauts responsables des pays participants. Un gouvernement technocratique palestinien, composé de 12 à 15 professionnels non affiliés au Hamas ou au Fatah, fonctionnera sous l'autorité de ce conseil. Environ la moitié des 25 candidats initiaux ont été écartés, certains devant retourner à Gaza pour y exercer leurs fonctions.

Le consensus sur la composition de ce gouvernement est en cours de finalisation avec Israël, l'Autorité palestinienne et les États de la région, selon le rapport. Parallèlement, l'Indonésie, l'Azerbaïdjan, l'Égypte et la Turquie ont exprimé leur volonté de contribuer des troupes à la FIS, qui sera déployée dans les zones actuellement sous contrôle militaire israélien.

En coulisses, les États-Unis, le Qatar, l'Égypte et la Turquie négocient avec le Hamas un plan visant à ce que le groupe terroriste se retire du gouvernement de Gaza et commence son désarmement, indique le rapport. Les armes lourdes seraient remises en premier, suivies des armes légères. L'Égypte et le Qatar sont optimistes, bien que Netanyahu reste sceptique. « Bibi est sceptique mais déterminé à donner une chance à ce plan », a déclaré une source à Axios.

« L'équation est la suivante : Tsahal se retire de Gaza, mais le Hamas perd le pouvoir », a expliqué la source occidentale. « La grande question est de savoir si le Hamas acceptera de désarmer et de permettre au nouveau gouvernement de prendre le pouvoir et de gouverner le territoire. Il ne peut pas être au gouvernement, ni directement ni indirectement, par le biais de ses armes. Le moment de vérité arrivera dans les prochaines semaines. »

Un responsable de la Maison Blanche a confirmé que des annonces concernant le Conseil de paix et la poursuite de la mise en oeuvre du plan pour Gaza seraient faites prochainement. « L'administration Trump et nos partenaires travaillent avec diligence à la mise en oeuvre du plan historique en 20 points du président Trump, qui apportera sécurité et prospérité aux habitants de Gaza et à l'ensemble de la région », a déclaré ce responsable.

Le rapport d'Axios intervient un jour après que Trump a exprimé sa confiance quant à la mise en oeuvre « très prochainement » de la prochaine phase de son plan pour la bande de Gaza.

Parallèlement, l'analyste politique de la chaîne 12 News, Amit Segal, a averti que le plan de paix de Trump pour Gaza était en train de s'effondrer, écrivant sur les réseaux sociaux que l'initiative était « sous assistance respiratoire ».

Segal a déclaré que malgré l'insistance de Trump sur le fait que la deuxième phase du plan « allait se concrétiser très prochainement », la réalité sur le terrain suggère le contraire. Selon Segal, le Hamas refuse de désarmer, et aucun pays autre qu'Israël n'est disposé à intervenir dans la bande de Gaza pour affronter le groupe terroriste, ce qui rend la reprise des combats « presque inévitable ».

Il a fait valoir que Trump était confronté à un dilemme politique après avoir présenté à plusieurs reprises son plan pour Gaza comme historique et transformateur. « Comment peut-il revenir sur tout cela ? » a écrit Segal.

Segal a ajouté qu'Israël devrait laisser la situation évoluer pendant « quelques mois », permettant ainsi aux « fantasmes » du président, selon ses termes, de s'estomper, tandis que Jérusalem démontre qu'il n'y a pas d'autre alternative qu'une nouvelle intervention de Tsahal contre le Hamas.

L'armée israélienne a annoncé avoir mené à bien une série de frappes aériennes visant des dépôts d'armes du Hezbollah dans le sud du Liban.

Ces frappes ont été lancées après que l'armée a émis des avertissements à l'intention des habitants des villages de Jbaa, Mahrouna, Mjadel et Baraachit, dans le sud du Liban, leur demandant d'évacuer les lieux.

Selon des affirmations de l'armée israélienne, les dépôts d'armes étaient situés « au coeur de la population civile » et « constituaient une violation des accords entre Israël et le Liban ».

Google a dévoilé ce jeudi son bilan annuel 2025, offrant un aperçu unique des préoccupations, curiosités et émotions qui ont traversé la société israélienne au cours de l'année.

En tête des recherches ludiques figurent des sujets inattendus. D'abord un événement économique majeur : le rachat de la société israélienne Wiz par Google, la plus grande acquisition jamais réalisée par le géant américain et le plus important exit de l'histoire israélienne, d'une valeur de 32 milliards de dollars. Viennent ensuite les poupées Labubu, phénomène mondial, ainsi que l'éclipse lunaire et la canicule extrême, complétant un classement étonnamment léger.

Le Caire redoute d'apparaître comme facilitant un transfert forcé de Gazaouis hors de la bande de Gaza et « complice de leur expulsion. »
 
Un haut responsable égyptien l'a dit sans ambiguïté : « L'Égypte ne reviendra jamais sur son opposition à toute tentative de déplacer des Palestiniens hors de Gaza. »

Israël soutient que l'ouverture complète du passage ne pourra avoir lieu qu'une fois que le Hamas aura restitué toutes les dépouilles des otages prévues dans la phase 1 de l'accord. Il en reste, à ce jour, un.
Le Caire, lui, rappelle que toute décision doit être coordonnée et surtout convenue dans les deux sens, entrée et sortie.

Entre les lignes, l'avertissement égyptien prend une dimension politique : Israël ne peut pas, selon l'Égypte, annoncer seul ce qui relève d'un accord multilatéral.

L'Union Européenne de Radio-Télévision (UER) a décidé jeudi qu'Israël participera au prochain Concours Eurovision de la chanson qui se tiendra à Vienne en mai.

Cette décision fait suite à un débat houleux, incluant un vote sur une modification du règlement du concours, empêchant ainsi un nouveau vote sur la disqualification d'Israël. En conséquence, les Pays-Bas, l'Espagne, l'Irlande et la Slovénie ont annoncé officiellement leur retrait de la compétition.

Lors du débat, plusieurs pays, dont l'Espagne, la Turquie, la Slovénie et la Belgique, se sont opposés à la participation d'Israël. À l'inverse, la Suède et le Royaume-Uni ont plaidé pour une compétition apolitique.

Le Royaume-Uni a également insisté sur la nécessité pour Israël de maintenir une séparation entre sa société de radiodiffusion publique et la politique gouvernementale. L'Ukraine s'est également opposée à la disqualification d'Israël, affirmant que sa situation n'était pas comparable à celle de la Russie.

Le PDG de la société de radiodiffusion israélienne KAN, Golan Yochpaz, et la représentante de la société en Europe, Me Ayala Mizrahi, représentaient Israël lors de cette réunion.

Conformément aux modifications approuvées, les jurys nationaux bénéficieront d'une influence accrue lors des demi-finales, et le vote du public sera limité à 10 voix au lieu de 20.

De plus, tout vote anormal en faveur d'un seul pays sera interdit, et les votes dépassant les critères seront disqualifiés, une mesure apparemment destinée à empêcher Israël d'obtenir des scores élevés.

Le président israélien Isaac Herzog a salué la décision d'autoriser Israël à participer, déclarant : « Israël mérite d'être représenté sur toutes les scènes du monde, une cause à laquelle je suis pleinement et activement engagé. Je suis ravi qu'Israël participe à nouveau au Concours Eurovision de la chanson, et j'espère que cette compétition continuera de promouvoir la culture, la musique, l'amitié entre les nations et la compréhension culturelle transfrontalière.»

« Merci à tous nos amis qui ont défendu le droit d'Israël de continuer à contribuer et à concourir à l'Eurovision. Cette décision témoigne de notre solidarité, de notre esprit de fraternité et de notre coopération, et renforce l'esprit d'affinité entre les nations à travers la culture et la musique. »