La Turquie espère encore parvenir à participer à la future force internationale de stabilisation dans la bande de Gaza, malgré l'opposition persistante d'Israël. Selon des informations rapportées jeudi par Kan, un diplomate arabe impliqué dans les efforts de médiation autour du cessez-le-feu affirme que le président turc Recep Tayyip Erdogan compte désormais sur l'appui de Donald Trump pour infléchir la position israélienne.

Ankara estime que l'hésitation de plusieurs pays à déployer leurs troupes pourrait jouer en sa faveur. Erdogan miserait sur une pression américaine accrue, une fois la nouvelle administration pleinement engagée dans la mise en oeuvre de la résolution onusienne qui a approuvé la création d'une force internationale chargée de stabiliser Gaza après la fin des hostilités. D'après le diplomate, la Turquie aurait déjà commencé à entraîner près de 2 000 soldats en vue d'un éventuel déploiement.

Ils constatent également de toute évidence que celui qui est responsable de la sécurité dans la bande de Gaza contrôlera toute l'aide humanitaire...

Pour l'instant, il semble que les pays arabes et islamiques ne soient pas enthousiastes à l'idée de rejoindre une force internationale dans la bande de Gaza. Certains d'entre eux, comme le Qatar et la Turquie, soutiennent le Hamas et souhaitent sans doute qu'il se maintienne au pouvoir, tandis que d'autres craignent d'être qualifiés de « collaborateurs » d'Israël contre la « résistance » palestinienne.

Jeudi soir, suite à des renseignements recueillis ces dernières semaines, des soldats de la 55e brigade de réserve, sous le commandement de la 210e division israélienne, ont lancé une opération visant à appréhender des suspects appartenant à l'organisation terroriste Jaama Islamiya.

Ces suspects opéraient dans la région de Beit Jinn, dans le sud de la Syrie, et menaient des attaques terroristes contre des civils israéliens.

Au cours de l'opération, plusieurs terroristes armés ont ouvert le feu sur les soldats, qui ont riposté avec des tirs nourris et un appui aérien.

À la suite de cet incident, deux officiers et un réserviste ont été grièvement blessés, un réserviste a été légèrement blessé, et un officier et un réserviste ont été légèrement blessés.

Les soldats ont été évacués vers un hôpital pour y recevoir des soins médicaux et leurs familles ont été prévenues.

« L'opération est terminée, tous les suspects ont été appréhendés et plusieurs terroristes ont été neutralisés », a confirmé un communiqué militaire. Les troupes de Tsahal restent déployées dans la région et continueront d'opérer contre toute menace pesant sur l'État d'Israël et sa population civile.

Selon des informations en provenance de Syrie, des affrontements ont éclaté tôt vendredi matin entre des soldats de Tsahal et des habitants syriens à Beit Jinn, au pied du mont Hermon, à 11 km de la frontière israélienne et à environ 40 km de Damas.

D'après ces informations, les forces de Tsahal sont arrivées sur les lieux, situés près de la zone tampon sous contrôle israélien, dans le but d'arrêter un habitant.

Dès leur entrée, de violents affrontements ont éclaté entre les soldats et les habitants, notamment des échanges de tirs, faisant deux morts parmi les civils syriens et plusieurs blessés.

Au cours de l'incident, Tsahal a effectué des tirs d'artillerie et des avions de l'armée de l'air israélienne ont été aperçus en train de survoler la Syrie en escortant les forces israéliennes. Après environ deux heures, les forces israéliennes se sont retirées aux abords de la ville.

La commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset ouvrira la semaine prochaine trois jours de débats sur le nouveau projet de loi, dont le texte a été publié aujourd'hui par son président, le député Boaz Bismuth.

Ce projet de loi vise à réglementer le service militaire et civil des étudiants des yeshivas et des diplômés des établissements d'enseignement haredim. Il instaure un système de quotas annuels contraignants pour le recrutement, assorti de sanctions financières et personnelles en cas de non-respect des objectifs. Parallèlement, la loi garantit le maintien du mode de vie haredi pendant le service.

Selon le projet de loi, les objectifs de recrutement débutent avec 6 160 recrues la première année, puis passent à 6 840 et 7 920 les années suivantes. La cinquième année, le nombre de conscrits haredi requis sera réduit de moitié. Par la suite, l'objectif annuel sera fixé par le ministre de la Défense, après approbation de la commission des Affaires étrangères et de la Défense.

Si les objectifs ne sont pas atteints, le financement public des yeshivot fréquentées par les étudiants ayant bénéficié d'un report de service militaire sera réduit. Ces coupes pourraient progressivement atteindre 80 %, ne laissant subsister que 20 % du soutien initial.

Un étudiant de yeshiva qui ne se présente pas au service militaire et qui n'obtient pas d'exemption s'exposera à des sanctions personnelles, notamment la suspension de son permis de conduire, l'inéligibilité aux bourses d'études, des restrictions de sortie du territoire et la perte de son allocation logement.

La loi prévoit également que si les objectifs de conscription ne sont pas atteints pendant trois cycles de service militaire consécutifs, elle sera automatiquement abrogée au bout d'un an. Dans ce cas, le ministre de la Défense devra constituer une commission chargée d'examiner les manquements et de proposer de nouveaux amendements législatifs.

L'armée israélienne sera tenue de mettre en place des parcours de service adaptés au mode de vie des recrues issues du secteur haredi. Par ailleurs, un comité consultatif sera créé pour évaluer la mise en oeuvre de la loi et faire rapport à la Knesset et aux services de sécurité tous les six mois.

Un an après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Liban, signé le 27 novembre 2024, Tsahal dresse un bilan de son action visant à empêcher le Hezbollah de se reconstituer. Selon l'armée israélienne, les forces du Commandement Nord et de la division 91 ont mené environ 1 200 opérations ciblées au cours de l'année écoulée, tandis que la brigade 810 (« brigade des Montagnes »), sous la division 210, a agi simultanément dans les secteurs libanais du mont Dov et en Syrie.

Les médias libanais ont fait état de frappes aériennes israéliennes dans le sud du pays, à proximité des villages de Jarmaq et Mahmoudiyeh.

L'armée israélienne n'a encore fait aucun commentaire sur ces informations.

Il s'agirait des premières frappes menées par Israël depuis l'assassinat du chef militaire du Hezbollah, à Beyrouth, dimanche dernier.

Israël a transmis au Hamas une proposition sans précédent, selon laquelle les terroristes encore retranchés dans les tunnels pourraient se rendre, être emprisonnés en Israël, puis revenir à Gaza s'ils s'engagent à renoncer à leurs armes et à cesser toute activité terroriste.

Kol réga' Kobi Barkat

Israël a transmis la semaine dernière au Hamas, par l'intermédiaire de médiateurs, une proposition exceptionnelle destinée aux terroristes toujours cachés dans les tunnels terroristes à l'est de Rafah.

La Croix-Rouge et la branche armée du Hamas ont repris les recherches du corps d'un otage décédé, rapporte Al Jazeera.

Selon le reportage, les recherches se déroulent actuellement dans le quartier de Zeitoun, à Gaza.

Plus tôt cette semaine, le corps de l'otage Dror Or a été retrouvé à Nuseirat et rapatrié en Israël pour y être inhumé.

Les groupes terroristes de Gaza détiennent toujours les corps de deux otages décédés : Ran Gvili, officier de Yassam, et Sudthisak Rinthalak, un ouvrier agricole thaïlandais.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré mercredi lors d'une session à huis clos de la commission des Affaires étrangères et de la Défense qu'Israël n'était "pas en voie" de faire la paix avec la Syrie. La raison : des forces présentes à ses frontières envisageraient une incursion terrestre contre les localités du Golan, a rapporté Kan jeudi matin.

Selon le ministre, parmi les forces opérant en Syrie et considérées comme une menace potentielle d'invasion du nord du pays, figurent notamment les Houthis. Katz a ajouté qu'Israël prenait en compte un tel scénario dans ses considérations de défense de la frontière nord.

Le Club des prisonniers palestiniens affirme que les forces de sécurité israéliennes ont arrêté ou interrogé 60 personnes, dont des mineurs, aujourd'hui dans la région de Tubas, au nord-est de la Cisjordanie. On ignore si certaines sont encore détenues.

Parmi les personnes interpellées cet après-midi puis relâchées figure Samir Basharat, maire de Tammun, une ville de la région, selon le Bureau des affaires des prisonniers, affilié au Hamas.

L'armée israélienne et le Shin Bet ont annoncé ce matin avoir lancé des opérations de grande envergure dans le nord de la Cisjordanie la nuit dernière.

L'auteur de la fusillade qui a grièvement blessé deux membres de la Garde nationale mercredi après-midi, près de la Maison-Blanche, a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un Afghan de 29 ans ayant servi aux côtés des forces américaines en Afghanistan, selon plusieurs sources policières et un proche interrogé par NBC News.

L'attaque s'est produite aux alentours de 14 h 15 dans le centre de Washington. Les deux militaires, en patrouille au moment des faits, ont été pris pour cible par l'homme, qui a utilisé une arme de poing. Touché par les tirs de riposte, le suspect a été hospitalisé. Les autorités affirment qu'il s'agit d'une attaque ciblée, sans toutefois préciser les motivations de Lakanwal.

Le président américain Donald Trump a signé lundi soir un décret enclenchant un processus au terme duquel les branches des Frères musulmans dans certains pays doivent être désignées comme «organisations terroristes étrangères.»

Le texte publié par la Maison Blanche note que les antennes des Frères musulmans «au Liban, en Jordanie et en Egypte», le pays où ce mouvement a été fondé en 1928, «commettent ou encouragent et soutiennent des campagnes de violence et de déstabilisation qui nuisent à leurs propres régions, à des citoyens américains ou à des intérêts américains».

C'est au chef de la diplomatie Marco Rubio et au ministre des Finances Scott Bessent qu'il reviendrait de mener à bout le processus de désignation.

Le gouvernement australien a annoncé jeudi avoir inscrit le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) sur sa liste des États soutenant le terrorisme.

Dans un communiqué, le gouvernement a indiqué avoir pris cette décision suite à l'évaluation selon laquelle le CGRI avait orchestré des attentats contre la communauté juive australienne : le restaurant Lewis' Continental Kitchen à Sydney en octobre 2024 et la synagogue Adass Israel à Melbourne en décembre 2024.

« Ces lâches attaques sur le sol australien visaient à saper et à semer la division au sein de notre société multiculturelle, en ciblant les Australiens juifs afin de leur nuire et d'attiser la peur », a déclaré le gouvernement australien, ajoutant avoir répondu à ce complot iranien par l'adoption de la loi de 2025 modifiant le Code pénal (États soutenant le terrorisme), qui crée un nouveau cadre permettant au gouvernement de lutter contre le terrorisme d'État.

Le CGRI est le premier État à être inscrit sur cette liste en vertu de ce nouveau cadre, précise le communiqué.

« L'inscription du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) sur la liste des organisations terroristes constitue un important moyen de dissuasion et de perturbation des activités terroristes. Elle informe également le public que le CGRI est un État soutenant le terrorisme en vertu du droit australien et que certaines transactions avec lui sont désormais considérées comme des infractions pénales », a-t-on précisé.

La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a déclaré : « Les attaques iraniennes étaient des actes d'agression sans précédent et dangereux, orchestrés par une nation étrangère sur le sol australien. C'est pourquoi nous inscrivons le CGRI sur la liste des organisations terroristes. Il n'a pas sa place en Australie. »

« Le gouvernement Albanese a pris des mesures plus fermes à l'égard de l'Iran que tous les gouvernements australiens précédents et continuera d'oeuvrer pour assurer la sécurité des Australiens », a-t-elle ajouté.

Le ministre de l'Intérieur, Tony Burke, a déclaré : « L'inscription du CGRI sur la liste est une réponse directe aux agissements méprisables du gouvernement iranien et renforce les pouvoirs de nos services de police, de sécurité et de renseignement pour éradiquer la haine et la violence. »

« Le gouvernement australien est déterminé à assurer la sécurité des Australiens et à limiter les activités des extrémistes sur notre territoire, quelle que soit leur origine », a-t-il affirmé.

« Tous les Australiens méritent de se sentir en sécurité, bienvenus et chez eux ; c'est ce principe qui a motivé les modifications législatives ayant permis l'inscription du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) sur la liste des organisations terroristes. Le gouvernement australien continuera d'explorer toutes les pistes pour lutter contre le sectarisme, y compris l'antisémitisme. »

L'Iran a catégoriquement nié avoir fomenté des attentats antisémites en Australie. En septembre, l'Iran a annoncé une réduction de ses relations diplomatiques avec l'Australie, suite à l'expulsion par Canberra de son ambassadeur, accusé d'avoir orchestré les deux attentats antisémites.

Pendant un instant, il a semblé que le système judiciaire retrouvait ses esprits.
Qu'un responsable comprenait enfin l'ampleur de la fracture et tentait de faire ce qui était nécessaire pour rétablir un peu de confiance dans le système de droit et de justice.
Mais la série de décisions du juge Yits'hak Amit montre que ce bref moment est déjà révolu.

Le moment de grâce aura été bref, et il semble désormais achevé.
Pendant un court instant, on a eu l'impression que le système judiciaire se réveillait, que quelqu'un en son sein comprenait la profondeur de la crise et essayait de restaurer un peu de confiance dans l'État de droit.

Tsahal a diffusé mercredi de nouvelles images documentant l'identification et la neutralisation de terroristes dans l'est de Rafah. Selon l'armée, plus de 20 membres de groupes terroristes ont été éliminés et huit autres arrêtés au cours de la semaine écoulée alors qu'ils tentaient de fuir un réseau de tunnels souterrains. À la suite d'une frappe aérienne menée plus tôt dans la journée dans le secteur, une unité de la brigade Nahal a procédé à une fouille d'un bâtiment ciblé. Les soldats y ont découvert un terroriste déjà neutralisé par l'attaque, ainsi que trois autres individus armés qui ont également été éliminés. Deux autres suspects présents sur les lieux ont été interpellés. L'armée souligne que ses forces, déployées sous le commandement du front sud, poursuivent leurs opérations dans la zone conformément aux dispositions de l'accord en vigueur. Tsahal affirme qu'elle continuera d'agir pour éliminer toute menace immédiate dans le secteur.

Le ministre de la Défense israélien a averti mercredi qu'il n'y aura « pas de calme » au Liban sans sécurité pour son pays, alors qu'Israël a intensifié ses opérations militaires au Liban ces dernières semaines, en dépit d'un accord de cessez-le-feu.

« Nous ne permettrons aucune menace contre les habitants du nord, et une pression maximale continuera à être exercée et même s'intensifiera », a déclaré Israel Katz lors d'une intervention devant le Parlement israélien, avançant pour preuve « l'élimination » dimanche à Beyrouth du chef militaire du Hezbollah.

Dans le cadre de mesures renforcées visant à empêcher la divulgation d'informations sensibles à l'ennemi, Tsahal va mettre en place un système de surveillance systématique des comptes de réseaux sociaux de tous ses soldats d'active.

Selon un article de Galei Tzahal, ce nouveau système, baptisé « Morpheus », repose sur l'intelligence artificielle et est destiné à analyser les comptes publics d'environ 170 000 soldats.

Le système analysera les textes, images et vidéos publiés sur les réseaux sociaux et alertera le système en cas de suspicion de divulgation d'informations confidentielles.

Tsahal précise que si une publication sensible est détectée, le soldat recevra une notification automatique lui demandant de la supprimer. Dans les cas les plus graves, un entretien téléphonique sera mené avec un responsable de la sécurité informatique.

Le système « Morpheus » présente deux limitations principales : il ne concerne que les comptes publics non configurés en mode privé et ne surveillera pas les réservistes, en raison des restrictions légales relatives à la protection de la vie privée.

Au cours des quatre derniers mois, une version pilote du système a surveillé 45 000 soldats. Selon des sources de Tsahal, des milliers de cas ont été recensés où des soldats ont été contraints de supprimer des contenus sensibles.

Tsahal reconnaît que cette nouvelle initiative « repousse les limites de la vie privée et de la limitation du pouvoir », mais souligne qu'il s'agit d'une mesure nécessaire compte tenu des dommages causés par les fuites d'informations sur les réseaux sociaux, qui ont permis au Hamas de mettre en place un vaste appareil de renseignement avant le massacre du 7 octobre.

Le réseau de renseignement militaire du Hamas, composé d'environ 2 500 agents, a passé près de cinq ans à collecter systématiquement des informations en vue de l'attaque du 7 octobre.

Selon les évaluations de Tsahal, le Hamas a commencé à opérer dans ce domaine dès 2018, surveillant systématiquement près de 100 000 soldats et officiers sur les réseaux sociaux.

Selon un reportage du correspondant militaire Doron Kadosh diffusé sur Galai Tzahal (radio de Tsahal), le Hamas ne s'est pas appuyé uniquement sur les comptes publics. Le Hamas a également créé des comptes « avatar » grâce à des techniques sophistiquées d'ingénierie sociale et les a utilisés pour accéder à des comptes privés, voire à des groupes WhatsApp fermés, y compris des groupes de recrues intégrant des unités combattantes.

Le Hamas produisait des rapports quotidiens sur les déploiements des forces de Tsahal, l'emplacement des batteries du Dôme de fer et les mouvements de troupes entre les secteurs. En recoupant les informations issues de milliers de publications, photos et vidéos des images prises lors de cérémonies de démobilisation aux clips TikTok filmés sur les bases les terroristes sont parvenus à reconstituer un puzzle de renseignements précis, incluant la configuration physique des postes de Tsahal, l'emplacement des portes arrière, des caméras de sécurité, des salles de préparation et des armureries.

Ces informations ont ensuite servi à élaborer des modèles précis des postes de Tsahal autour du périmètre de Gaza, à la fois par le biais de simulations 3D et de répliques physiques construites à Gaza.

Le Hamas s'est procuré des logiciels de simulation avancés et a construit des simulateurs à l'échelle 1:1. Les terroristes de Nukhba s'entraînaient à l'infiltration des bases à l'aide de casques de réalité virtuelle (RV), chaque détail du comportement des soldats de Tsahal servant de matière première pour les modèles.

Israël avait connaissance de certains de ces modèles. Un officier supérieur a déclaré : « Nous n'avions jamais imaginé à quel point leurs estimations étaient précises », et un officier de l'armée de l'air a témoigné : « Le Hamas connaissait mieux la base que moi, même si j'y ai servi pendant de nombreuses années. »