L'armée israélienne aurait commencé à résilier progressivement les contrats de location de véhicules électriques (VE) de fabrication chinoise utilisés par les officiers supérieurs, en raison de l'inquiétude croissante concernant la possibilité que les capteurs et autres logiciels de ces voitures fournissent à Pékin des informations sur les activités militaires les plus sensibles d'Israël.

Cette décision fait suite à l'interdiction, plus tôt cette année, par Tsahal, de toute entrée de voitures chinoises sur les bases militaires, l'armée invoquant la crainte que les caméras et les systèmes connectés de ces véhicules puissent être utilisés à des fins de collecte de renseignements.

L'administration du président Donald Trump étudie sérieusement la possibilité d'imposer des sanctions liées au terrorisme contre l'UNRWA, l'agence onusienne chargée de l'aide aux réfugiés palestiniens. Selon deux sources informées des discussions internes, plusieurs options sont sur la table, suscitant de vives inquiétudes humanitaires et juridiques au sein même du département d'État.

Au sein du gouvernement américain, plusieurs pistes sont envisagées : sanctions ciblées contre certains employés, gel d'avoirs, voire désignation de l'UNRWA comme "organisation terroriste étrangère", une mesure extrêmement rare et généralement réservée à des groupes responsables de massacres de civils. Une telle décision isolerait financièrement l'agence et pourrait paralyser l'aide humanitaire à Gaza.

Pedro Sánchez, qui affiche une hostilité ouvertement virulente et obsessionnelle envers Israël, a reçu Mahmoud Abbas avec tous les honneurs, et a prononcé un discours qui n'a rien à envier aux pires déclarations de l'histoire.
« Ceux qui sont responsables de ce génocide doivent rendre des comptes, et ils devront le faire tôt ou tard afin que les victimes obtiennent justice », a déclaré le président espagnol qui, sans surprise, n'a pas mentionné une seule fois le massacre du 7 octobre.

JDN

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, l'un des dirigeants les plus hostiles à Israël et un ardent soutien des Palestiniens, a rencontré aujourd'hui (mercredi) le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en visite à Madrid.
Lors de la conférence de presse qu'il a tenue, il a attaqué Israël avec virulence, répétant à nouveau l'accusation de « génocide » à Gaza.

En raison des conditions météorologiques difficiles, le chef d'état-major de l'armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a diffusé de nouvelles directives en termes de sécurité et un ensemble de restrictions en direction des militaires.

Toutes les activités d'entraînement en extérieur sont interdites, que ce soit à pied ou en utilisant un véhicule, sauf exception décidée par un général de division. Les entraînements à la navigation et au camouflage, ou tout autre exercice similaire, sont strictement interdits.

Il est interdit de passer la nuit à l'extérieur, sauf si cela s'avère être nécessaire à des fins opérationnelles et une telle initiative devra être approuvée par le commandant de la division régionale.

L'armée israélienne mène une campagne d'arrestations et d'interrogatoires préventifs contre des agents du Hamas en Judée-Samarie avant la Journée de la Fondation de l'organisation terroriste, ce dimanche, afin de s'assurer que le Hamas « ne puisse pas relever la tête ».

Le lieutenant-colonel Aleph, commandant d'un bataillon de la brigade Binyamin, a décrit l'opération lors d'un entretien avec Arutz Sheva-Israel National News. « Cette semaine, nous avons opéré dans les villages de Qatanna, Biddu et Beit Surik, où nous avons arrêté des dizaines d'agents présumés du Hamas pour interrogatoire. Il s'agit d'individus qui soutiennent ouvertement le Hamas ou qui ont mené des attaques dirigées par l'organisation ou sous ses auspices. »

Il a déclaré que l'objectif principal était la dissuasion. « Bien sûr, nous voulons contrecarrer le terrorisme et neutraliser chaque terroriste afin qu'il ne puisse plus frapper. Mais au-delà de cela, il est important de montrer à l'ennemi que nous le traquons, que nous poursuivrons nos efforts et que nous atteindrons toute personne impliquée dans le terrorisme. Le jour même où l'ennemi cherche à célébrer son existence cruelle et immorale, nous avons l'intention de nous tenir à sa porte et de l'en empêcher. »

Selon le lieutenant-colonel Aleph, le Hamas cherchera à marquer sa fondation par des manifestations de soutien, ce que l'armée israélienne ne permettra pas. « Nous pensons que des célébrations ou des rassemblements pourraient avoir lieu dimanche dans la région de Binyamin, et nous agirons immédiatement pour les empêcher. En tant que responsables de la sécurité, il est de notre devoir de veiller à ce que les membres d'une organisation qui massacre et assassine ne puissent pas relever la tête, précisément le jour de sa fondation. »

Après dix mois à la tête du secteur, il a déclaré que sa tâche principale était de garder une longueur d'avance sur un ennemi en constante adaptation. « L'ennemi change constamment. Je ne peux pas supposer que le comportement sera le même d'un village à l'autre, ni que ce qui s'est passé il y a un mois reflète un schéma fixe. Mes commandants et mes soldats savent que nous devons constamment remettre en question le comportement de l'ennemi et garder une longueur d'avance. »

Il a ajouté que même si les forces ne peuvent pas avoir une visibilité totale sur chaque terroriste, les opérations offensives limitent considérablement la capacité d'action de l'ennemi. « Nous savons que nous ne comprenons pas tous les plans de l'ennemi, et malheureusement, nous ne pourrons pas déjouer toutes les attaques. Mais nous continuerons d'agir pour prévenir le terrorisme et pour neutraliser tous les terroristes. Nous intervenons fréquemment et avec détermination dans les villages, menant une défense offensive. Cette activité constante réduit inévitablement le niveau de terrorisme, même si elle ne peut l'éliminer complètement. »

Dans une interview exclusive accordée à Arutz Sheva - Israel National News, immédiatement après une journée de visites intensives avec le nouvel ambassadeur américain auprès des Nations Unies, Mike Waltz, l'ambassadeur israélien Danny Danon a délivré des messages sans équivoque sur Gaza, le Liban, la Syrie et les perspectives d'élargissement des Accords d'Abraham.

S'exprimant quelques minutes seulement après avoir terminé une réunion avec l'ambassadeur Waltz et avant de se rendre à une autre, Danon a décrit cette visite conjointe aux frontières sud et nord d'Israël comme cruciale pour montrer à la nouvelle administration Trump les menaces persistantes qui pèsent sur l'État juif.

Après avoir visité la région frontalière de Gaza et rencontré la famille du soldat Ran Gvili, dont le corps est toujours aux mains du Hamas, Danon a été catégorique : « Le Hamas ne restera pas ici. Point final. Avec tout le respect que je dois à la reconstruction et aux questions humanitaires, l'essentiel est que le Hamas ne peut pas rester au pouvoir à Gaza. »

Face aux inquiétudes selon lesquelles le désir du président Donald Trump d'agir rapidement en tant que médiateur pourrait exercer une pression sur Israël, Danon a souligné que l'initiative de Trump elle-même conditionne explicitement toute étape ultérieure au retour de tous les otages. « Lorsque vous lisez la résolution et l'initiative du président Trump, il est très clairement indiqué que la prochaine étape aura lieu après le retour de tous les otages et nous allons insister sur ce point : ils doivent tous rentrer chez eux », a déclaré Danon.

Lors d'une visite en hélicoptère du plateau du Golan, l'ambassadeur Waltz a constaté de visu le calme trompeur de la frontière syrienne. Sur place, les forces israéliennes ont tenté d'arrêter un terroriste à Qouneitra, une opération à laquelle le terroriste a échappé. Danon a utilisé cet incident pour souligner la position d'Israël à l'égard de la nouvelle direction syrienne : « Nous voulons des résultats concrets. Nous avons tiré les leçons du passé. Nous avons vu ce qui s'est passé au Liban. Nous avons commis une erreur en permettant au Hezbollah de renforcer ses forces à la frontière. Nous n'allons pas répéter cette erreur sur le plateau du Golan. Nous ne permettrons pas à ces milices d'établir leur présence, leurs bunkers et leurs tunnels sur le plateau du Golan. »

Abordant la situation au Liban, Danon a averti que le Hezbollah tentait de se réarmer et de se regrouper malgré le cessez-le-feu actuel. « Le gouvernement libanais parle d'efforts de neutralisation, mais nous voulons voir des actes. Il ne suffit pas de faire des déclarations. S'ils ne prennent pas les mesures nécessaires, nous devrons intervenir et neutraliser la situation. Nous n'allons pas attendre indéfiniment le gouvernement libanais. »

Il s'est dit convaincu que Washington comprendrait si Israël était contraint d'agir : « Si les Libanais s'en occupent, tant mieux. S'ils ne le font pas, nos collègues à Washington comprendront que nous n'avons pas d'autre choix. »

Danon a qualifié de « mascarade » et de « sans importance » les récents votes et conférences parrainés par l'Europe aux Nations Unies, visant à la reconnaissance d'un État palestinien. Il a remercié les États-Unis pour leur position ferme, mais a critiqué des pays comme l'Espagne, la Norvège, l'Irlande et la Slovénie, les accusant de promouvoir « une propagande anti-israélienne à l'ONU et au sein de l'UE », même pendant le cessez-le-feu à Gaza.

Malgré la guerre en cours, Danon a déclaré ressentir un rapprochement croissant avec les dirigeants musulmans et ceux de la Ligue arabe. « Je le sens et je vois que les dirigeants musulmans et les dirigeants de la Ligue arabe se rapprochent d'Israël. Nous avons de meilleurs dialogues et je pense que cela se produira plus tôt que prévu. Je suis très optimiste à ce sujet. Je sais que le président Trump a pour objectif d'y parvenir et je crois que cela se produira très bientôt. »

Interrogé sur la possibilité que l'Arabie saoudite ou d'autres pays conditionnent une normalisation accrue à la création d'un État palestinien, Danon a évoqué les traités de paix existants avec l'Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc tous conclus sans État palestinien et a affirmé que les dirigeants arabes reconnaissent désormais qu'il n'y a « pas de partenaire viable » du côté palestinien, citant le règne du Hamas à Gaza et la corruption et l'inefficacité de l'Autorité palestinienne.

Danon a décrit Waltz, ancien commandant des Bérets verts de l'armée américaine, comme « un ami d'Israël, du peuple juif, très engagé et très compétent ». Il a souligné que la longue carrière militaire de Waltz lui confère une profonde compréhension des défis sécuritaires d'Israël, ajoutant : « Le fait que nous devions nous battre pour notre liberté, et c'est ce que nous faisons depuis 24 mois, toute la nation s'est battue. Nous avons mobilisé les réservistes, 400 000 personnes se sont présentées. Il comprend cela. » Les deux ambassadeurs ont également visité l'installation portuaire humanitaire financée par les États-Unis à Gaza, où Danon a réitéré que le désarmement du Hamas reste la question clé avant que toute reconstruction à grande échelle puisse avoir lieu.

Une femme a été tuée dans l'explosion d'une voiture survenue sur une autoroute à proximité de Nahalal, dans le nord d'Israël, ont indiqué les services d'urgence.

Les secouristes ont prononcé le décès de la femme sur place, une fois que les pompiers avaient éteint les flammes.

Des images bouleversantes, qui seront diffusées jeudi soir dans l'émission d'enquête "Uvda" sur la chaîne israélienne Keshet 12, offriront pour la première fois un aperçu de la vie de six otages israéliens durant leur captivité aux mains du Hamas.

Ces enregistrements rares montrent Hersh Goldberg-Polin, Eden Yerushalmi, Ori Danino, Alex Lubanov, Almog Sarusi et Carmel Gat, tous assassinés par leurs ravisseurs par la suite. Les six otages y apparaissent en train d'allumer des bougies de Hanoucca au fond d'un tunnel, un geste empreint de dignité et de spiritualité dans des conditions extrêmes.

À lire Le Figaro, on pourrait croire que les rédactions du monde sont enfin libérées : plus de guerre Russie- Ukraine, plus de tensions géopolitiques entre les grandes puissances, plus de guerre entraînant une catastrophe humanitaire au Soudan....

Tout va si bien qu'un journal français de premier plan peut désormais consacrer son énergie à disséquer... une phrase prononcée sur un plateau de télévision à propos de la sécurité routière en Israël.

Le Figaro m'accuse donc de propos "racistes". La facilité de l'accusation n'étonne pas; et en plus d'être diffamatoire, elle permet d'éviter d'examiner le sujet lui-même.

Pourtant, ce que j'ai dit n'était pas une généralisation ethnique, mais une réalité documentée, vécue et vérifiable.

Suite à une directive de sécurité émise par le service de sécurité de la Knesset, les députés israéliens qui devaient participer à la conférence « Semaine israélienne » en Géorgie ce week-end ont reçu l'ordre d'annuler leur voyage.

Cette décision fait suite à une alerte de sécurité concernant une potentielle attaque terroriste, probablement ciblée contre les participants à la conférence.

La Knesset a déclaré : « Dans le cadre de l'évaluation de la situation effectuée avant tout déplacement d'un membre de la Knesset, une discussion a eu lieu entre les députés et le service de sécurité de la Knesset. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas donner plus de détails. »

Cet événement, organisé dans le cadre de la « Semaine israélienne » à Tbilissi, capitale de la Géorgie, vise à promouvoir la coopération économique et diplomatique entre les deux pays. Selon la Chambre de commerce israélo-géorgienne, la contribution économique d'Israël à la Géorgie au cours des trente dernières années s'élève à environ cinq milliards de dollars.

La conférence devait également présenter un programme complet de l'organisation « Maison d'Israël » pour la lutte contre l'antisémitisme, qui opère, selon l'organisation, dans 100 pays, sans aucun coût pour Israël. Des initiatives de plaidoyer menées pendant la guerre dans 27 pays devaient également être présentées.

Itzik Moshe, président de la Chambre de commerce israélo-géorgienne et responsable de l'organisation de l'événement, a déclaré que la conférence ferait le bilan de 35 ans d'activité depuis que la Géorgie est devenue le premier pays à ouvrir ses portes à la communauté juive. Il a également évoqué une tentative d'assassinat dont il a été victime de la part des Gardiens de la révolution iraniens il y a trois ans. Parmi les participants attendus figuraient des maires, des représentants d'organisations internationales et de hauts responsables économiques.

Abordant la situation politique et économique, M. Moshe a déclaré : « Malgré l'équilibre diplomatique imposé par le contexte régional, la Géorgie est depuis longtemps considérée comme l'un des pays les plus pro-israéliens parmi les anciennes républiques soviétiques. Sur le plan économique, je dirais que la contribution économique d'Israël à la Géorgie augmente d'année en année et pourrait atteindre un milliard de dollars par an d'ici 2030, principalement grâce au tourisme (500 000 touristes) et aux investissements immobiliers (25 %). »

La question de l'antisémitisme était au coeur du procès d'une nourrice jugée mardi à Nanterre pour avoir intoxiqué les parents des enfants qu'elle gardait en janvier 2024. Le parquet a requis trois ans de prison en retenant cette circonstance aggravante.

Le parquet a également requis une interdiction du territoire français de dix ans à l'encontre de la prévenue, une Algérienne de 42 ans, qui avait reconnu, lors de sa garde à vue, avoir versé des produits de nettoyage dans des bouteilles d'alcool.

Elle affirmait alors vouloir nuire uniquement aux parents des trois enfants de 2, 5 et 7 ans qu'elle gardait à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), et ce, en raison d'un conflit concernant sa rémunération.

La tempête Byron s'est abattue ce mercredi sur Israël, apportant avec elle des conditions météorologiques particulièrement difficiles. De fortes précipitations accompagnées d'orages touchent le nord et le centre du pays, avec des risques sérieux d'inondations le long de la plaine côtière et dans les basses terres.

Les services météorologiques israéliens alertent également sur un danger important de crues soudaines dans les oueds du désert de Judée et aux abords de la mer Morte. Des vents violents soufflent principalement sur la côte et les zones montagneuses, tandis que les pluies progressent graduellement vers le Néguev.

« Le temps qui passe exige une accélération réelle » : le commissaire chargé des plaintes du public contre les représentants de l'État devant les tribunaux met en garde contre la prescription imminente, alors qu'aucune décision n'a encore été prise quant à l'ouverture d'une procédure pénale contre les responsables de la catastrophe qui a causé la mort de 45 personnes.

Kol réga'

Le commissaire aux plaintes du public concernant les représentants de l'État devant les instances judiciaires, le juge (ret.) Prof. Menahem Finkelstein, a averti aujourd'hui (mardi) que la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, retarde sa décision concernant la reprise de l'enquête pénale dans l'affaire de la catastrophe de Méron où 45 hommes, adolescents et enfants ont trouvé la mort.
C'est ce que rapporte Ynet.

Selon lui, ce retard prolongé nuit non seulement aux familles des victimes qui attendent la mise en oeuvre de la justice mais compromet également la possibilité même de mener une procédure pénale correcte : « Malheureusement, à ce stade, on peut dire que même une décision quant à l'ouverture d'une procédure pénale ne se profile pas à l'horizon. Une telle situation est inacceptable. »

Le Parti socialiste a annoncé mardi avoir exclu de ses rangs le maire d'un village de Dordogne, lui reprochant d'avoir publié des propos antisémites sur les réseaux sociaux quelques jours auparavant.

« J'accepte totalement cette décision et je la comprends même si mes propos exacerbés visaient plutôt l'absence de réaction forte vis-à-vis de la politique de Benjamin Netanyahu », le Premier ministre israélien, a réagi auprès de l'AFP, Bernard Bazinet, l'élu incriminé.

Le ministre des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar, a balayé les menaces du futur maire de New York, Zohran Mamdani, qui a promis d'arrêter le Premier ministre Benjamin Netanyahu dès son arrivée dans la ville.

S'exprimant lundi depuis un hôtel de Midtown, Sa'ar a clairement indiqué au New York Post que la rhétorique de Mamdani n'aurait aucune incidence sur les projets de voyage de Netanyahu.

« Je ne souhaite pas entrer dans un débat juridique avec le maire élu de New York », a déclaré Sa'ar. « Mais je me contenterai de répéter ce que le Premier ministre a lui-même déclaré : il viendra à New York. »

Mamdani, qui a accusé à plusieurs reprises Israël de crimes de guerre dans sa lutte contre le Hamas à Gaza, a promis d'arrêter Netanyahu s'il se rendait à New York, invoquant le mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI).

Cette promesse a été rejetée par la gouverneure de l'État de New York, Kathy Hochul, qui a souligné la semaine dernière que Mamdani n'avait aucune autorité pour procéder à une telle arrestation. « Non, je n'ai pas ce pouvoir, et le maire de New York n'a pas non plus ce pouvoir », a déclaré Hochul.

Malgré la controverse, Sa'ar s'est montré prudemment ouvert au dialogue avec le maire élu. « J'espère que nous pourrons avoir, à l'avenir, un dialogue constructif, même si je peux être sceptique à ce sujet », a-t-il déclaré au Post.

Le président américain Donald Trump creuse le fossé avec l'Europe dans une interview accordée à Politico, qualifiant le continent de « faible » et « en déclin » en raison de l'immigration et de la situation en Ukraine.

Trump réitère ses critiques virulentes et inhabituelles à l'égard d'une région que Washington a longtemps considérée comme un allié clé, reprenant des thèmes d'extrême droite sur le déclin civilisationnel de l'Europe.

« La plupart des nations européennes sont en déclin. Elles sont en déclin », déclare Trump à Politico dans cette interview réalisée hier et publiée aujourd'hui.

Le milliardaire de 79 ans, dont l'ascension politique s'est construite sur un discours incendiaire sur la migration, reprend les arguments de l'extrême droite en affirmant que les politiques européennes sont un « désastre ».

« Ils arrivent de toutes les régions du monde », déclare Trump. « Mais ils veulent être politiquement corrects et ne veulent pas les renvoyer d'où ils viennent. »

Cette attaque de Trump intervient quelques jours après que la nouvelle stratégie de sécurité nationale de son administration a suscité l'inquiétude en appelant à cultiver une « résistance » au sein de l'UE contre les politiques migratoires libérales.

Interrogé sur la possibilité que les pays européens cessent d'être des alliés des États-Unis s'ils n'adoptent pas les politiques de son administration sur cette question, Trump répond que « cela dépend ».

« Je pense qu'ils sont faibles, mais ils veulent aussi être tellement politiquement corrects », déclare Trump.

Il a cité des pays comme le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Pologne et la Suède, affirmant qu'ils étaient « détruits » par la migration, et a lancé une nouvelle attaque contre Sadiq Khan, le premier maire musulman de Londres, qu'il qualifie d'« horrible, vicieux et dégoûtant », et avec qui il échange des insultes depuis des années.

Trump a également minimisé le fait que le Kremlin ait salué la nouvelle stratégie de sécurité nationale américaine, la jugeant conforme à ses propres vues.

« Je pense qu'il [Poutine] aimerait voir une Europe faible, et pour être honnête, c'est ce qu'il obtient. Cela n'a rien à voir avec moi », déclare-t-il.

Trump critique également le rôle de l'Europe dans la résolution du conflit entre la Russie et l'Ukraine, déclarant : « Ils parlent, mais ils n'agissent pas. Et la guerre continue sans cesse. »

Selon de nouvelles données du Bureau central des statistiques, Israël comptait fin 2024 environ 49 200 résidents étrangers sans statut légal. Parmi eux, 26 700 infiltrés entrés les années précédentes — principalement via la frontière égyptienne avant l'installation de la barrière — et 22 500 touristes ayant dépassé la durée de leur visa.

Si les infiltrations ont quasiment cessé ces dernières années, des dizaines de milliers de personnes déjà présentes demeurent dans le pays. Le CBS estime que 19 600 infiltrés restent en Israël, ainsi que 7 100 enfants nés sur place. La majorité provient d'Érythrée (près de 78 %) et du Soudan (près de 12 %), et environ 79 % sont des hommes.