Tsahal a diffusé mercredi de nouvelles images documentant l'identification et la neutralisation de terroristes dans l'est de Rafah. Selon l'armée, plus de 20 membres de groupes terroristes ont été éliminés et huit autres arrêtés au cours de la semaine écoulée alors qu'ils tentaient de fuir un réseau de tunnels souterrains. À la suite d'une frappe aérienne menée plus tôt dans la journée dans le secteur, une unité de la brigade Nahal a procédé à une fouille d'un bâtiment ciblé. Les soldats y ont découvert un terroriste déjà neutralisé par l'attaque, ainsi que trois autres individus armés qui ont également été éliminés. Deux autres suspects présents sur les lieux ont été interpellés. L'armée souligne que ses forces, déployées sous le commandement du front sud, poursuivent leurs opérations dans la zone conformément aux dispositions de l'accord en vigueur. Tsahal affirme qu'elle continuera d'agir pour éliminer toute menace immédiate dans le secteur.

Le ministre de la Défense israélien a averti mercredi qu'il n'y aura « pas de calme » au Liban sans sécurité pour son pays, alors qu'Israël a intensifié ses opérations militaires au Liban ces dernières semaines, en dépit d'un accord de cessez-le-feu.

« Nous ne permettrons aucune menace contre les habitants du nord, et une pression maximale continuera à être exercée et même s'intensifiera », a déclaré Israel Katz lors d'une intervention devant le Parlement israélien, avançant pour preuve « l'élimination » dimanche à Beyrouth du chef militaire du Hezbollah.

Dans le cadre de mesures renforcées visant à empêcher la divulgation d'informations sensibles à l'ennemi, Tsahal va mettre en place un système de surveillance systématique des comptes de réseaux sociaux de tous ses soldats d'active.

Selon un article de Galei Tzahal, ce nouveau système, baptisé « Morpheus », repose sur l'intelligence artificielle et est destiné à analyser les comptes publics d'environ 170 000 soldats.

Le système analysera les textes, images et vidéos publiés sur les réseaux sociaux et alertera le système en cas de suspicion de divulgation d'informations confidentielles.

Tsahal précise que si une publication sensible est détectée, le soldat recevra une notification automatique lui demandant de la supprimer. Dans les cas les plus graves, un entretien téléphonique sera mené avec un responsable de la sécurité informatique.

Le système « Morpheus » présente deux limitations principales : il ne concerne que les comptes publics non configurés en mode privé et ne surveillera pas les réservistes, en raison des restrictions légales relatives à la protection de la vie privée.

Au cours des quatre derniers mois, une version pilote du système a surveillé 45 000 soldats. Selon des sources de Tsahal, des milliers de cas ont été recensés où des soldats ont été contraints de supprimer des contenus sensibles.

Tsahal reconnaît que cette nouvelle initiative « repousse les limites de la vie privée et de la limitation du pouvoir », mais souligne qu'il s'agit d'une mesure nécessaire compte tenu des dommages causés par les fuites d'informations sur les réseaux sociaux, qui ont permis au Hamas de mettre en place un vaste appareil de renseignement avant le massacre du 7 octobre.

Le réseau de renseignement militaire du Hamas, composé d'environ 2 500 agents, a passé près de cinq ans à collecter systématiquement des informations en vue de l'attaque du 7 octobre.

Selon les évaluations de Tsahal, le Hamas a commencé à opérer dans ce domaine dès 2018, surveillant systématiquement près de 100 000 soldats et officiers sur les réseaux sociaux.

Selon un reportage du correspondant militaire Doron Kadosh diffusé sur Galai Tzahal (radio de Tsahal), le Hamas ne s'est pas appuyé uniquement sur les comptes publics. Le Hamas a également créé des comptes « avatar » grâce à des techniques sophistiquées d'ingénierie sociale et les a utilisés pour accéder à des comptes privés, voire à des groupes WhatsApp fermés, y compris des groupes de recrues intégrant des unités combattantes.

Le Hamas produisait des rapports quotidiens sur les déploiements des forces de Tsahal, l'emplacement des batteries du Dôme de fer et les mouvements de troupes entre les secteurs. En recoupant les informations issues de milliers de publications, photos et vidéos des images prises lors de cérémonies de démobilisation aux clips TikTok filmés sur les bases les terroristes sont parvenus à reconstituer un puzzle de renseignements précis, incluant la configuration physique des postes de Tsahal, l'emplacement des portes arrière, des caméras de sécurité, des salles de préparation et des armureries.

Ces informations ont ensuite servi à élaborer des modèles précis des postes de Tsahal autour du périmètre de Gaza, à la fois par le biais de simulations 3D et de répliques physiques construites à Gaza.

Le Hamas s'est procuré des logiciels de simulation avancés et a construit des simulateurs à l'échelle 1:1. Les terroristes de Nukhba s'entraînaient à l'infiltration des bases à l'aide de casques de réalité virtuelle (RV), chaque détail du comportement des soldats de Tsahal servant de matière première pour les modèles.

Israël avait connaissance de certains de ces modèles. Un officier supérieur a déclaré : « Nous n'avions jamais imaginé à quel point leurs estimations étaient précises », et un officier de l'armée de l'air a témoigné : « Le Hamas connaissait mieux la base que moi, même si j'y ai servi pendant de nombreuses années. »

Le 26 novembre 2025, la diplomatie française vivra l'un de ses moments les plus sensibles depuis des années. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, recevra à Paris Abbas Araghchi, chef de la diplomatie iranienne.

Une rencontre annoncée dans un décor saturé d'incertitudes : inquiétudes persistantes sur le programme nucléaire iranien, rôle régional de Téhéran, de Beyrouth à Sanaa, libération récente de deux Français, encore empêchés de quitter l'Iran, climat diplomatique glacial entre l'Europe et la République islamique.

La France affirme vouloir « rappeler les engagements internationaux » à Téhéran. Mais autour de cette visite, un parfum de déséquilibre flotte déjà. Comme souvent lorsqu'un régime en position de force négocie avec une puissance en quête d'influence.

Le bureau du Premier ministre israélien a annoncé que, suite au processus d'identification mené par l'Institut national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne et le rabbinat militaire, les Forces de défense d'Israël ont informé la famille de l'otage assassiné, Dror Or, que sa dépouille a été rapatriée en Israël et formellement identifiée. Le gouvernement israélien a exprimé sa profonde compassion envers la famille Or ainsi qu'envers toutes les familles des otages déclarés morts. L'exécutif, ainsi que l'ensemble des services de sécurité, réaffirment leur détermination absolue à ramener les deux otages décédés encore détenus, afin qu'ils puissent bénéficier d'une sépulture digne sur leur terre. Israël exige que le Hamas respecte ses engagements envers les médiateurs et restitue les corps conformément aux termes de l'accord. Le gouvernement assure qu'aucun effort ne sera épargné jusqu'au retour de tous les otages, sans exception.

Zohran Mamdani, le maire-élu de New York, a émis de nouvelles critiques, mardi, dans le sillage de la manifestation virulente qui s'était déroulée devant une synagogue, la semaine dernière. Les groupes juifs avaient fustigé sa réponse initiale au mouvement de protestation.

Au cours de ce dernier, des manifestants antisionistes avaient scandé le slogan « Mort à l'armée israélienne » ; ils avaient appelé à l'intifada à New York et avaient proféré des insultes antisémites en direction des personnes qui entraient dans le lieu de culte, situé à Manhattan.

« Nous protégerons les droits des New-Yorkais qui sont garantis par le premier amendement tout en affirmant clairement que rien ne peut justifier des propos appelant à la mort de qui que ce soit », a dit Mamdani au New York Times. « C'est inacceptable, point final ».

Jordan Bardella, dirigeant de l'extrême droite en France, devrait remporter l'élection présidentielle de 2027, avec une majorité significative au premier comme au second tour, sur fond de faiblesse de ses adversaires et de sa popularité croissante — selon un sondage réalisé dans le pays.

Kol réga'

Pour la première fois depuis que la course à l'élection présidentielle française de 2027 s'est intensifiée, un sondage publié aujourd'hui (mardi) présente un scénario qui secoue la scène politique : Jordan Bardella, âgé de 30 ans, considéré comme l'héritier politique de Marine Le Pen, serait en mesure de gagner l'élection quelle que soit l'identité de son adversaire.

Selon ce sondage, mené les 19 et 20 novembre auprès de mille participants, si l'élection avait eu lieu cette semaine, Bardella aurait obtenu 35 à 36 % des voix au premier tour, en fonction des configurations de candidatures.

L'armée israélienne, le Shin Bet (service de sécurité intérieure israélien) et la police des frontières israélienne ont lancé une opération tôt mercredi matin dans le cadre d'une vaste opération antiterroriste en Samarie du Nord.

« Les forces de Tsahal et du Shin Bet ne permettront pas au terrorisme de s'implanter dans la région et agissent de manière proactive pour le contrer », ont-elles déclaré dans un communiqué conjoint.

Cette opération intervient au lendemain de la neutralisation par les forces de sécurité de Sultan al-Ghani, le terroriste qui a assassiné Gideon Perry à coups de marteau et lui a volé son arme et son véhicule le 18 août 2024 dans la zone industrielle de Baron, près de Kedumim. Il a été neutralisé au sud de Jénine.

Au cours d'une opération nocturne, les soldats de Tsahal ont appréhendé cinq complices terroristes. Ils ont ensuite encerclé le bâtiment où le terroriste était retranché et, après un échange de tirs, l'ont neutralisé.

Lors d'une fouille du bâtiment, les soldats ont découvert une arme de type Carlo, un fusil M16, des explosifs et des chargeurs de munitions.

Lundi soir, les forces Yamam ont neutralisé Ala Raouf Shetiyya, le terroriste qui avait assassiné deux soldats de la brigade Kfir, les sergents-chefs Eliya Hilel et Diego Gavriel Harsaj, lors d'une attaque à la voiture bélier à l'entrée de Shechem (Naples) il y a un an et demi.

Invité sur i24NEWS, Emmanuel Navon, professeur de relations internationales, a livré une analyse approfondie de la relation stratégique entre Israël et les États-Unis, une alliance qui repose depuis des décennies sur un soutien militaire massif de Washington. Selon lui, cette coopération reste essentielle, mais elle est devenue au fil du temps un facteur de dépendance dangereuse pour l'État hébreu.

Emmanuel Navon rappelle que cette relation remonte à la fin des années 1960 et s'est intensifiée après les accords de Camp David. L'aide américaine — des milliards de dollars consacrés exclusivement à l'industrie de défense américaine — n'a jamais été un acte de charité, mais un partenariat stratégique profitable aux deux parties. Pourtant, les réalités actuelles changent la donne.

Mardi matin, de fortes pluies et de la grêle ont balayé une partie du pays, ce qui n'a pas manqué d'occasionner des dégâts, des fermetures de routes et des inondations.

Selon la radio publique Kan, une partie de la barrière de sécurité avec la Cisjordanie, dans les collines d'Hébron, s'est effondrée sous le coup de fortes pluies et de vents violents.

Dans le sud d'Israël, une partie des routes 40, 227 et 206 ont été fermées mardi matin à cause d'inondations. Dans le nord, des routes ont été inondées à Kiryat Motzkin et Shfaram et dans le centre, la Route 90, dans les environs de Jericho, a été fermée suite à des inondations.

À Jérusalem, la grêle est tombée avec force pendant quelques minutes, semble-t-il sans faire de dégât.

Le climat s'alourdit dans le Néguev. Depuis plusieurs mois, les services de sécurité observent une intensification des activités illégales par drones dans le sud d'Israël. Selon des sources sécuritaires israéliennes, des appareils non identifiés — souvent pilotés depuis le Sinaï ou depuis des réseaux criminels actifs le long de la frontière — transportent armes, munitions et matériel de contrebande en plein jour. Une situation qui, selon les habitants du sud, s'est transformée en véritable défi à la souveraineté israélienne.

C'est dans ce contexte que Ruvik Danilovich, le maire de Be'er Sheva, a lancé un message direct et inhabituellement dur : « Où est l'État d'Israël ? Des drones armés volent au-dessus de nous. » Une déclaration qui reflète la colère grandissante des résidents du Néguev, confrontés à un sentiment d'abandon. « Nous ne pouvons pas accepter qu'une zone stratégique du pays soit devenue un point faible. La sécurité des citoyens doit être rétablie immédiatement », insiste Danilovich.

Le bureau du Premier ministre et Tsahal ont annoncé qu'Israël a reçu, par l'intermédiaire de la Croix-Rouge, le cercueil d'un otage tombé au combat. Ce cercueil a été remis à une force conjointe de Tsahal et de l'ISA dans la bande de Gaza. Il sera ensuite transféré en Israël, où il sera accueilli lors d'une cérémonie militaire en présence d'un rabbin de Tsahal.

Le cercueil sera ensuite transféré au Centre national de médecine légale du ministère de la Santé. Une fois l'identification effectuée, la famille sera officiellement informée.

Les familles des otages décédés ont été tenues au courant.

Plus tôt dans la journée, les branches armées du Hamas et du Jihad islamique palestinien avaient annoncé mardi qu'elles restitueraient le corps d'un otage à Israël à 16h00.

Dans un communiqué officiel, les organisations ont précisé que le corps avait été retrouvé dans le centre de la bande de Gaza. Le transfert sera effectué en coordination avec la Croix-Rouge.

À 16h00, Tsahal a annoncé que des véhicules de la Croix-Rouge étaient en route pour récupérer le corps de l'otage.

« Selon les informations reçues, la Croix-Rouge est en route vers le point de rencontre dans le centre de la bande de Gaza, où le cercueil d'un otage décédé lui sera remis », a déclaré l'armée.

« Tsahal demande au public de faire preuve de discrétion et d'attendre l'identification officielle, qui sera d'abord communiquée aux familles. Le Hamas est tenu de respecter l'accord et de prendre les mesures nécessaires pour le retour de tous les otages décédés. »

Plus tard, Tsahal a annoncé que « selon les informations fournies par la Croix-Rouge, le cercueil d'un otage décédé lui a été remis et est en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza. »

Plus tôt dans la journée, le bureau du Premier ministre a fermement réagi à l'annonce du Jihad islamique concernant la localisation des éléments liés à un otage décédé. Le communiqué précise qu'« Israël considère avec la plus grande sévérité le retard pris dans leur remise immédiate. Ceci constitue une nouvelle violation de l'accord. Israël exige le retour immédiat des trois otages décédés toujours détenus dans la bande de Gaza. »

Les organisations terroristes détiennent toujours les corps de trois otages tués, deux Israéliens et un Thaïlandais : Dror Or, le sergent-chef Ran Gvili et le Thaïlandais Sudthisak Rinthalak.

Le sergent-chef Ran Gvili, officier de l'unité Negev Yasam, a été enlevé après avoir été tué au combat au kibboutz Alumim le 7 octobre. Gvili, âgé de 24 ans au moment de sa mort, avait quitté l'hôpital pour porter secours sous le feu ennemi et avait été blessé. Peu après, tout contact avec lui a été perdu. Le 31 janvier 2024, il a été annoncé qu'il était tombé au combat et qu'il était considéré comme un otage décédé.

Dror Or, cuisinier originaire de Be'eri, a été enlevé à son domicile avec ses trois enfants, Alma et Noam, et son neveu Liam. Son épouse, Yonat, a été assassinée. Ses enfants ont été libérés lors d'échanges d'otages. Le 2 mai, le kibboutz Be'eri a annoncé qu'il avait été assassiné le jour de l'attaque et que son corps était détenu par le Hamas. Il avait 48 ans.

Sudthisak Rinthalak, un ouvrier agricole thaïlandais, a été enlevé alors qu'il travaillait dans les vergers de Be'eri. Il a été assassiné le 7 octobre et son corps est détenu par le Hamas. Rinthalak était arrivé en Israël en 2017 pour subvenir aux besoins de sa famille en Thaïlande.

Le chef de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a exprimé mardi sa « solidarité » avec un enseignant-chercheur de l'Université Lyon 2, très critiqué pour avoir publié sur un réseau social un message qualifiant de « génocidaires à boycotter » vingt personnalités dont une majorité de personnalités juives.

Dans un message sur X, le fondateur de LFI prend la défense de ce professeur, Julien Théry, en affirmant qu'il « subit un ciblage de la Licra sous des prétextes fallacieux destinés à montrer la toute puissance des accusateurs ».

Un pas important a été franchi ce mardi à la Knesset : la proposition de loi visant à annuler l'interdiction de l'achat de terres en Judée-Samarie par des Juifs a été adoptée en première lecture par la commission des Affaires étrangères et de la Défense, présidée par le député Boaz Bismuth.

La loi, qui vise à abroger l'ancien texte jordanien prohibant la vente de terrains aux Juifs, répond à une revendication de longue date de la mouvance Regavim, qui avait déjà saisi la Cour suprême en 2020 pour dénoncer la discrimination. À l'époque, les juges avaient reconnu le caractère discriminatoire de la loi, mais avaient renvoyé la question au Parlement, la considérant comme relevant d'une décision politique.

Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique palestinien ont annoncé mardi qu'elles restitueraient à Israël, à 16h00, le corps d'un otage.

Dans un communiqué officiel, les organisations ont précisé que le corps avait été retrouvé dans le centre de la bande de Gaza. Le transfert sera effectué en coordination avec la Croix-Rouge.

Plus tôt dans la journée, le bureau du Premier ministre avait fermement réagi à l'annonce du Jihad islamique concernant la localisation du corps de l'otage décédé. Le communiqué indiquait clairement qu'« Israël considère avec la plus grande sévérité le retard pris dans le transfert immédiat de ces corps. Ceci constitue une nouvelle violation de l'accord. Israël exige la restitution immédiate des trois otages décédés toujours détenus dans la bande de Gaza. »

Les organisations terroristes détiennent toujours les corps de trois otages tués : deux Israéliens, Dror Or, le sergent-chef Ran Gvili et le Thaïlandais Sudthisak Rinthalak.

Sergent-chef Ran Gvili, officier de l'unité Negev Yasam, a été enlevé après avoir été tué au combat au kibboutz Alumim le 7 octobre. Gvili, âgé de 24 ans au moment de sa mort, avait quitté l'hôpital pour porter secours sous le feu ennemi et avait été blessé. Peu après, tout contact avec lui a été perdu. Le 31 janvier 2024, il a été annoncé qu'il était tombé au combat et considéré comme un otage décédé.

Dror Or, cuisinier originaire de Be'eri, a été enlevé à son domicile avec ses trois enfants, Alma et Noam, et son neveu Liam. Son épouse, Yonat, a été assassinée. Ses enfants ont été libérés lors d'échanges d'otages. Le 2 mai, le kibboutz Be'eri a annoncé qu'il avait été assassiné le jour de l'attaque et que son corps était détenu par le Hamas. Il avait 48 ans.

Sudthisak Rinthalak, ouvrier agricole thaïlandais, a été enlevé alors qu'il travaillait dans les vergers de Be'eri. Il a été assassiné le 7 octobre et son corps est détenu par le Hamas. Rintlak était arrivé en Israël en 2017 pour soutenir sa famille en Thaïlande.

Officiellement, la visite de Miri Regev à Abou Dhabi n'était qu'un déplacement de plus, assorti d'un spectacle aérien à Dubaï. Officieusement, elle avait un tout autre objectif : faire avancer un projet ferroviaire qui, s'il voit le jour, pourrait transformer Israël en maillon indispensable entre l'Inde, le Golfe et l'Europe. Pendant que le fracas de la guerre saturait l'actualité, des techniciens et diplomates travaillaient, presque en secret, à ce que certains surnomment déjà le « train de nuit pour Dubaï ».

Selon les éléments révélés récemment, une délégation spéciale du ministère israélien des Transports, conduite par Miri Regev, s'est rendue aux Émirats arabes unis pour discuter d'une ligne reliant Haïfa à Abou Dhabi. Loin d'être un simple rêve de planificateur, ce tracé s'inscrit dans un schéma beaucoup plus vaste : un corridor multimodal permettant aux marchandises parties d'Inde de rejoindre l'Europe en combinant mer et rail. L'idée est simple sur le papier : les conteneurs quittent le port de Mundra en Inde par bateau, débarquent dans un port émirati, poursuivent leur route par train à travers l'Arabie saoudite et la Jordanie, puis terminent leur trajet à Haïfa avant d'être redistribués vers la Méditerranée.

AKHALTSIKHE, Géorgie L'une des plus anciennes synagogues d'Europe se trouve dans une petite ville située le long de la frontière sud-ouest de la Géorgie, dernier vestige d'une communauté juive autrefois florissante exilée de Babylone au VIe siècle avant notre ère. Aujourd'hui, elle est entretenue par Beniamin Levishvili, 23 ans, à la fois gabbai de la synagogue [homme s'occupant de la synagogue et plus de ce qu'il s'y passe], gardien de son histoire et garant de sa survie.

« Je reste parce que sinon, qui le fera ? », dit-il. Sans gabbai, l'existence de la synagogue serait menacée. Mais même le gardien de la synagogue ne s'en occupe pas à plein temps : Levishvili partage son temps entre Israël et la Géorgie et revient à Akhaltsikhe à la haute saison touristique pour servir de guide aux touristes israéliens.

La branche militaire du Hamas a déployé ces derniers mois plusieurs compagnies entières, comprenant des centaines de terroristes, au profit de la force Radwan du Hezbollah, selon des informations diffusées ce lundi soir par la chaîne Kan.

Cette décision du Hezbollah d'intégrer un important contingent militaire palestinien dans ses rangs témoigne de l'affaiblissement de l'organisation terroriste chiite suite à la guerre contre Israël. Le mouvement islamiste libanais soutenu par l'Iran ne disposerait plus de capacités militaires suffisantes pour maintenir seul sa puissance opérationnelle.