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Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Hamas réitère des "conditions" pour un "cessez-le-feu"

Le Hamas réitère des "conditions" pour un "cessez-le-feu" - © Juif.org

Les responsables du groupe terroriste islamiste Hamas ont réitéré lundi qu'un cessez-le-feu n'était pas à l'ordre du jour, à moins qu'Israël n'accepte des concessions majeures, dont plusieurs qu'Israël a déclaré par le passé inacceptables.

Plus tôt lundi, des responsables israéliens ont déclaré qu'ils espéraient causer des dommages à long terme à l'infrastructure militaire du Hamas avant d'accepter des pourparlers sur un cessez-le-feu.

S'exprimant à l'AFP, un responsable du Hamas, Mouchir al-Masri, a déclaré que "des discussions sur un cessez-le-feu exigent des efforts réels et sérieux, que nous n'avons pas vu jusqu'à présent. Tout cessez-le-feu doit être basé sur les conditions que nous avons déjà décrites, rien de moins que cela ne sera accepté."

Parmi ces conditions : la levée par Israël du blocus maritime autour de Gaza, permettant un libre accès à la mer, la réouverture du passage de Rafah vers le Sinaï, fermé par l'Egypte, et la re-libération des terroristes du Hamas arrêtés au cours des dernières semaines alors que Tsahal arrêtait des suspects qui pouvaient avoir été impliqué dans l'enlèvement et l'assassinat des adolescents israéliens Eyal Yifrah, Naftali Frenkel et Gilad Shaer.

Au Caire, un responsable du Hamas a déclaré que le cadre général des exigences du Hamas avait été convenu par toutes les factions du groupe terroriste. Le Hamas, a indiqué un responsable, est déterminé à obtenir davantage que dans l'accord de trêve qui avait mis fin à l'opération Pilier de Défense. "Nous devons bâtir sur la trêve de 2012 et aller de l'avant. Nous ne voulons pas revenir en arrière," a-t-il dit.

Masri a déclaré que "les pays arabes et les pays islamiques et les pays occidentaux" sont impliqués dans les discussions sur une trêve, mais a refusé de donner des détails. Il dit que le Hamas est prêt à continuer le combat et prêt pour une "bataille de longue haleine."

Pendant ce temps, des responsables israéliens ont déclaré qu'Israël avait également ses exigences, et qu'il était peu probable qu'il accepte un cessez-le-feu jusqu'à ce qu'elles soient remplies.

La principale est un engagement de la part du Hamas, avec des garanties, que le groupe terroriste ne se préparera pas pour une autre série d'attaques l'année prochaine ou l'année d'après. "Le gouvernement israélien, à ce stade, ne répond pas aux efforts de cessez-le-feu parce que nous voulons d'abord savoir que nous avons enlevé au Hamas le désir de le faire de nouveau dans un an ou six mois", a déclaré dimanche le ministre des finances Yair Lapid à la radio de l'armée. "Ce n'est pas encore arrivé. Lorsque ce sera le cas, nous parlerons."

"Tsahal a frappé la bande de Gaza de manière très dure, mais n'a pas touché la branche armée du Hamas assez durement," a déclaré l'ancien chef du renseignement militaire Amos Yadlin à la radio de l'armée, en disant que, jusqu'à présent, seulement 50 des victimes étaient soupçonnées d'appartenir au mouvement islamiste. Les autres victimes comprennent des terroristes du Djihad Islamique, et un petit nombre de membres d'autres groupes terroristes. Plusieurs civils ont également été tués alors que le Hamas continue d'enrôler des "boucliers humaines" pour protéger ses positions des frappes de la forces aérienne israélienne.

"Les choses évoluent vers une autre étape durant laquelle nous essayerons de faire payer un prix très élevé a la branche armée du Hamas et en même temps renforcer notre position dans les négociations de cessez-le-feu, ainsi que de renforcer notre dissuasion et de frapper les possibilités du Hamas à se renforcer à nouveau après l'opération," a ajouté Yadlin.

Malgré la pression, le Hamas a également montré peu d'intérêt pour une trêve, et a rejeté les propositions de cessez-le-feu précédentes. Le groupe terroriste insiste pour qu'Israël accepte ses conditions pour un cessez-le-feu, y compris la fin totale du blocus sur Gaza, sachant très bien qu'Israël ne commencerait même pas à réfléchir à cela vu la situation actuelle.

La situation semble donc claire aujourd'hui, ni Israël, qui n'a subit aucune victime malgré les 1000 roquettes envoyées jusqu'ici, ni le Hamas, qui voit son infrastructure se faire détruire un peu plus chaque jour, et qui compte dans la bande de Gaza des centaines de morts et plus d'un millier de blessés, ne veulent d'une trêve. Israël pour une question stratégique, le Hamas pour une question d'orgueil. Israël peut attendre, et en profiter pour continuer à détruire l'infrastructure terroriste de Gaza, le Hamas lui, peut toujours continuer à se ridiculiser, mais tout en cherchant toujours à faire sa première victime en Israël.

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 41 minutes