Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Un haut responsable du Fatah du chef de l'AP Mahmoud Abbas a lancé une nouvelle campagne internationale contre Israël, appelant les nations du monde à annuler la citoyenneté pour les soldats de Tsahal après l'opération Bordure Protectrice.

Le responsable du Fatah, Mohammed Shtayyeh, un membre du comité central du Fatah et ancien ministre de l'AP, a déclaré qu'il n'y avait pas de logique à ce que des soldats israéliens qui "attaquent la nation palestinienne" soient autorisés à conserver la double nationalité dans un pays étranger.

Shtayyeh a ajouté que le ministre des affaires étrangères de l'AP, Riyad al-Maliki, s'est déjà tourné vers plusieurs pays pour leur demander de révoquer la nationalité de ces soldats.

Ce n'est pas la première fois que Shtayyeh est à l'origine de ce type particulier de stratégie.

En décembre dernier, au cours des pourparlers de paix torpillés par Abbas en avril avec son accord d'unité avec le groupe terroriste Hamas, le responsable du Fatah avait menacé de demander à des gouvernements étrangers de faire pression sur Israël pour retirer aux résidents juifs de Judée et de Samarie leur citoyenneté israélienne.

Alors que des négociations sur un cessez-le-feu a long terme entre Israël et le groupe terroriste Hamas doivent commencer tout prochainement au Caire, l'autorité palestinienne a de plus en plus démontré une volonté d'essayer d'utiliser la pression internationale sur Israël pour affaiblir l'état juif.

Récemment, il a été question au sein de l'AP, y compris Abbas, d'attaquer Israël à la cour pénale internationale (CPI) pour "crimes de guerre".

Cependant, cela pourrait fonctionner dans les deux sens, comme en témoigne Shurat Hadin qui poursuit le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mashaal, cette semaine pour crimes de guerre après que le Hamas ait exécuté 38 habitants de Gaza sans aucun procès après les avoir accusé d'être des "collaborateurs" d'Israël.

Dans une autre tactique, Abbas pousse également actuellement un plan par lequel il verrait l'ONU demander à Israël de se retirer sur les lignes d'armistices de 1949 dans un laps de temps défini.