Politique Israël

Le procureur Eldad Yaniv, le numéro 30 sur la liste du parti travailliste / Hatnoua, est cité par le journal de gauche Haaretz comme encourageant l'utilisation de la violence "dans la lutte pour la démocratie", lors d'un événement électoral avec des électeurs.

Le journaliste Roi Arad de Haaretz, était présent lors d'un événement du parti travailliste associé à Hatnoua de Livni dans lequel les candidats rencontraient les électeurs dans une rencontre dans le style "speed dating" dans un bar de Tel Aviv. Les électeurs se déplaçaient de table en table pour parler simultanément avec différents candidats.

Un électeur prénommé Arik est venu a la table de Yaniv, selon Arad, et lui a demandé : "où sont nos jeunes des collines ? Où est la "saison" ? Quelqu'un a besoin de partir sur une civière, nous avons besoin de voir du sang.

La "saison" est le nom donné à la "saison de chasse" lors de laquelle les gauchistes ont remis des militants de droite aux autorités britanniques durant le mandat britannique.

Arad rapport qu'il s'attendait à ce que Yaniv exprime des réserves, mais le candidat l'a surpris : "il est permis de frapper des personnes dans la lutte pour la démocratie," a-t-il dit.

"Je lui ai demandé si j'avais correctement entendu, que c'est OK de frapper des gens. Eldad Yaniv a répété ses mots, et a dit : 'il est permis de frapper des personnes, cinq points d'exclamation, et ça vaut la peine de se faire arrêter'. Il a dit cela en rapport aux discours de Ben Gourion, pendant lesquels sont grand-père, Avram, était habitué de frapper les gens qui étaient susceptibles de perturber l'événement. Il lui avait demandé : 'grand-père, pourquoi frappes-tu des gens ?', et le grand-père a répondu : 'nous devons frapper les gens afin qu'ils ne nous frappent pas'."

Arik a été "vraiment ravi" de la réponse de Yaniv, écrit Arad. Dans une référence apparente au premier ministre Benyamin Netanyahou, Arik a dit : "certaines personnes effrontés arrivent et disent 'vous n'êtes pas sionistes'. Je voudrais mettre des photos de Ben Gourion et Rabin à côté de cette personne et demander 'qui n'est pas sioniste ?'. Ils ont assassiné Rabin, un bulldozer devrait venir à Yitzhar à 9 heures. Ils devraient recevoir une intifada."

Ces déclarations reflètent un problème de plus en plus récurent en Israël ces dernières années : les incitations de la gauche politique contre tous ceux qui ne pensent pas comme eux, contre tous ceux qui refusent, par exemple, de se plier aux desideratas de la communauté internationale en ce qui concerne les énormes concessions qu'Israël devrait faire aux arabes pour "plaire". Des menaces de mort ont récemment été faites contre les candidats du parti Bayit Yéhoudi, entraînant des déploiements de gardes du corps dignes d'un pays en guerre.

Le second problème est que la majorité des medias israéliens est aux mains de ces mêmes gauchistes. Donc la propagande gauchiste, plus sournoise, plus discrète, est journalière, dans la presse écrite comme télévisée. Mais les incitations claires à la violence comme dans l'exemple ci-dessus sont évidemment effacées des pages de ces medias, sauf si il arrive qu'elles viennent de la droite, bien entendu.

On peut donc féliciter, une fois n'est pas coutume, le journal d'extrême gauche Haaretz qui rapporte aujourd'hui ces faits. Serait-ce le début d'un réveil ?