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La dernière lettre d'un père endeuillé à son fils

La dernière lettre d'un père endeuillé à son fils - © Juif.org

Un peu plus d'une semaine après le décès de Herzl Shaul, le père d'Oron Shaul, à la fin des Shiva (une période traditionnelle de deuil juif d'une durée de sept jours), la famille Shaul a publié sa dernière lettre à son fils, qui a été tué au combat lors de l'opération Bordure Protectrice et dont les restes sont encore détenus par le groupe terroriste islamiste Hamas à Gaza. Dans la lettre, Herzl exprime son désir de voir Oron rentrer à la maison.

Lorsque l'état d'Herzl s'est détérioré, dit la famille, il a commencé à écrire ce qu'il avait à l'esprit, décrivant ses pensées depuis avoir appris que son fils était dans les mains du Hamas. Il a tenté avec un parent d'enregistrer sa lettre, mais les tentatives ont échoué. Quelques heures plus tard, Herzl perdait conscience. Sa dernière demande a été de pouvoir donner la lettre à son fils pour qu'il puisse la signer lui-même.

La lettre débute par la description par Herzl de son état. "Mon Oron, mon fils héros, depuis que tu es parti mon corps a commencé à me trahir," écrit-il, "ma condition physique se détériore chaque jour, un peu plus, un peu plus loin."

 

Herzl Shaul's final letter to his fallen son.

La lettre poursuit : "je ne peux pas abandonner, parce que je veux atteindre le moment que j'ai imaginé depuis le jour où tu as été kidnappé. Ce moment où le premier ministre et le chef d'état-major de Tsahal m'appellent et me disent 'Herzl, le sergent Oron Shaul, un combattant du 13e bataillon de soutien de la Brigade Golani rentre à la maison de la guerre ce soir."

"J'imagine comment le dire à maman, Aviram et Ofek que tu nous reviens dans quelques heures, blessé et épuisé, un captif avec une longue convalescence devant lui, mais à la maison !"

Plus loin, Herzl demande à son fils de ne pas être en colère contre les chefs du gouvernement pour ne pas l'avoir fait revenir plus vite à la maison. "Si tu vois cet enregistrement quand tu reviens, ils vont surement de parler des difficultés que nous avons traversé avant ton retour de captivité. Les mensonges et les manipulations de tous ces gens que nous avons appréciés et admirés dans le passé. Mais ma demande à toi est que tu n'aies pas de rancune ou de colère, sais-tu pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de gens sur terre comme le Peuple d'Israël. Depuis ton enlèvement, des centaines de milliers de personnes ont tendus leurs mains pour aider."

A la fin de la lettre, Herzl partage une mémoire du jour de l'enrôlement de son fils. "Te souviens-tu quand tu as annoncé que tu était enrôlé dans Golani, ta mère t'a supplié de changer d'avis car c'était dangereux. Eh bien, juste pour que tu saches, malgré que je ne te l'ai pas dis, dans mon cœur j'étais plein d'orgueil et de joie. Je veux te présenter mes excuses, mon fils bien-aimé, de ne pas avoir écouté ta maman."

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Envoyé par Fidel - le Mardi 13 Septembre 2016 à 10:15
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 18 minutes