Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le ministre britannique des affaires étrangères, Dominic Raab, a appelé mercredi le conseil de sécurité des Nations Unies à réagir à l’attaque meurtrière d’un pétrolier la semaine dernière au large des côtes d’Oman, au cours de laquelle deux personnes ont été tuées, a rapporté Reuters.

« Le conseil doit réagir aux actions déstabilisatrices de l’Iran et au manque de respect du droit international », a déclaré Raab sur Twitter, faisant référence à une lettre envoyée mardi au conseil de sécurité de l’ONU signée par la Grande Bretagne et d’autres pays.

Dans un tweet ultérieur, Raab a noté qu’il s’était entretenu avec le secrétaire d’état américain Antony Blinken au sujet de l’attaque contre le navire géré par Israël.

« Le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont unis dans notre condamnation de l’attaque iranienne contre le MV Mercer Street au large des côtes d’Oman. J’ai parlé au secrétaire Blinken de la situation et de la nécessité pour l’Iran d’arrêter son comportement déstabilisateur », a-t-il écrit.

« Nous continuons de travailler ensemble pour protéger la paix et la sécurité internationale », a ajouté Raab.

Dimanche, la Grande-Bretagne a condamné l’Iran et l’a accusé d’avoir perpétré l’attaque meurtrière de vendredi, affirmant avoir conclu que l’Iran était probablement à blâmer pour le bombardement par drones.

Le premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré plus tard que l’Iran devait faire face aux conséquences de l’attaque.

« L’Iran doit assumer les conséquences de ce qu’il a fait. Il s’agit clairement d’une attaque inacceptable et scandaleuse contre la navigation commerciale », a déclaré le premier ministre aux journalistes.

« Un ressortissant britannique est décédé. Il est absolument vital que l’Iran et tous les autres pays respectent la liberté de navigation dans le monde et le Royaume-Uni continuera d’insister sur cela », a-t-il ajouté.

Un porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a démenti lundi avec véhémence les allégations selon lesquelles son pays était derrière l’attaque.

Le porte-parole a qualifié les accusations de « provocantes et sans fondement », et a averti que l’Iran répondrait à toute action de représailles à son encontre, « immédiatement et avec détermination ».