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Politique IsraëlLes principaux défis du nouveau gouvernement NetanyahouLe retour de Benjamin Netanyahu en tant que Premier ministre est presque complet puisque le nouveau gouvernement a prêté serment lors d’une session houleuse de la Knesset jeudi après-midi. Le législateur vétéran a cherché à apaiser les inquiétudes quant au sort des droits civils et de la diplomatie depuis que son bloc de partis nationalistes et religieux a obtenu une majorité parlementaire lors des élections du 1er novembre. Mais, il est également confronté à une foule de défis sans rapport avec l'identité - aussi controversée soit-elle - de ses partenaires de coalition. Sécurité Le nouveau gouvernement israélien pourrait rapidement se trouver confronté à deux enjeux clés en matière de sécurité. Le premier est le remplacement de Mahmoud Abbas. Agé de 82 ans, le président de l'Autorité palestinienne n'a globalement pas préparé sa succession et le chaos qui pourrait suivre sa disparition pourrait s'avérer sensible pour Israël. D'autant qu'en cas de nouvelles élections, le Hamas s'annonce largement vainqueur dans les territoires palestiniens. Le deuxième problème est l'Iran. Une préoccupation cruciale pour Israël, est désormais au point mort face à la menace nucléaire, puisque toute perspective d'un accord nucléaire avec les Etats-Unis semble s'éloigner comme le souhaitait Jérusalem. Cependant, l'Iran continue de développer des armes sophistiquées qu'il distribue aux ennemis régionaux d'Israël avec la Syrie en première ligne, ce qui rend la menace iranienne très concrète, même indépendamment des armes nucléaires. Sécurité nationale Pour Itamar Ben-Gvir, le nouveau ministre de la Sécurité nationale, la lutte contre la criminalité dans le secteur arabe est un projet phare. Mais il paraît inimaginable d'espérer des résultats avant plusieurs années, même avec un plan d'envergure. Les perspectives sont les mêmes pour les implantations juives dans les territoires, même si Bezalel Smotrich, allié de Ben-Gvir et partisan du "grand Israël", devrait avoir carte blanche dans ce prochain gouvernement sur ce dossier hautement sensible. L'accord de coalition implique que d'ici 2025 la juridiction israélienne s'appliquera à tous les habitants israéliens et palestiniens des zones B et C. Une manière d'annexer sans le dire. Mais ce processus pourrait être ralenti par l'administration américaine qui a déjà mis en garde le Premier ministre entrant Benjamin Netanyahou à ce sujet. Économie Deux questions cruciales inquiètent les Israéliens et affectent leur vie quotidienne, bien plus que les menaces à la sécurité : la hausse des prix et l'immobilier. Le nouveau ministre des Finances, Bezalel Smotrich, n'a aucune expérience dans le secteur économique, et sa nomination à ce poste suscite de nombreuses inquiétudes. Le vrai "M. L'économie" du gouvernement reste Netanyahou, qui pourrait garder le contrôle du portefeuille dans les coulisses. Mais aucun plan n'a encore été annoncé pour lutter contre la hausse des prix. La question de l'immobilier, problème crucial en Israël, reste également très floue car le futur ministre du parti ultra-orthodoxe Agudat Yisrael, Yitzhak Goldknopf, n'a aucune expérience pertinente. Il a même avoué "ne pas savoir que le pays traversait une crise immobilière". Pourtant, la question est une priorité absolue pour le pays où l'accession à la propriété est devenue quasi impossible pour les jeunes couples et où les prix des loyers ne cessent également de grimper faute de logements disponibles. Société Les droits LGBT pourraient être menacés par le nouveau gouvernement qui compte plusieurs ministres officiellement homophobes. Cependant, Netanyahou a déclaré à plusieurs reprises qu'il n'accepterait aucune entrave aux droits de la communauté LGBT et a assuré que la Jérusalem Pride Parade serait maintenue. Une promesse à tenir, puisque l'accord de coalition contient un projet de loi qui permettrait aux entrepreneurs privés et au personnel médical de refuser de servir quiconque si cela va "à l'encontre de leurs croyances religieuses". Religion Le statu quo israélien entre l'État et la religion doit être maintenu et les partis ultra-orthodoxes ne doivent pas être amenés à en demander plus, sur le papier. Mais Netanyahou a déjà promis aux partis ultra-orthodoxes une exemption légale de l'armée pour les étudiants de yeshiva. Ces étudiants devraient également bénéficier d'une augmentation des subventions qui leur sont allouées. Les discussions restent ouvertes concernant la répartition des matières "laïques" dans les écoles religieuses, que les partis ultra-orthodoxes souhaiteraient voir réduite au profit des matières religieuses. L'autre problème clé pourrait être celui du transport de Shabbat, qui pourrait être géré localement et non au niveau national. Enfin, le dossier de la conversion pourrait se retrouver en première ligne dans un pays comptant 500 000 non-juifs de Russie ou d'Ukraine, qui se retrouveraient sans état civil dans un Etat où ce statut est régi par des représentants religieux. Articles connexes
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