Politique Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou prépare un plan qui gèlerait les hausses de prix sur un certain nombre de services publics et sur les taxes foncières, selon un rapport d'Israël Hayom mercredi matin.

Suite aux niveaux élevés d'inflation mondiale post-COVID qui ont vu les prix de nombreux biens de consommation augmenter de manière significative, les prix de l'énergie, des services publics et des impôts fonciers en Israël devraient également augmenter de manière significative.

L'essence standard à indice d'octane 95 a augmenté le 1er janvier à 6,94 shekels le litre, avec une hausse de 3,5 % prévue pour le prix de l'eau et une augmentation de 8,2 % du prix de l'électricité.

Les impôts fonciers devraient également augmenter de 1,37 %, certaines localités poussant à augmenter les impôts jusqu'à 5 % pour les entreprises.

Selon le rapport de mercredi, Netanyahou est sur le point d'annoncer le gel d'au moins certaines des augmentations de prix, avec un plan pour repousser les hausses des taxes foncières, de l'électricité et des tarifs de l'eau.

Les mesures visent à apporter une réponse immédiate à la vague de hausses de prix, avant même la présentation du budget au gouvernement dans environ un mois et demi.

L'objectif est de créer un "effet de refroidissement" immédiat pour le public, qui s'effondre déjà sous le poids de la hausse des prix, étant entendu que l'approbation du budget prendra du temps. Selon l'estimation de l'association des fabricants, le coût du "gel" s'élèvera à environ 3 milliards de shekels.

Le plan qui serait envisagé par Netanyahou comprend certaines des mesures que le ministre des Finances Bezalel Smotrich a élaborées, selon un rapport de la Douzième chaîne.

En plus de geler les hausses de prix pour les services publics, Smotrich envisagerait d'offrir des coupons alimentaires aux familles à faible revenu, un impôt sur le revenu négatif et des crédits d'impôt.

Dans le cadre de ce plan, les familles qui travaillent recevront soit un demi-point de crédit, soit un point de crédit sur le salaire. Aujourd'hui, un point de crédit est un ajout de 220 NIS au salaire net de la famille. Le plan émergent est basé sur les accords de coalition et entrera en vigueur dès le prochain budget, qui devrait être adopté au cours du prochain mois et demi. L'approbation du budget devrait également entraîner une augmentation de 20 % des salaires des soldats de Tsahal.

Une autre source d'aide aux familles qui est envisagée se situe dans le cadre du paiement des établissements d'enseignement pour les tout-petits. Lorsque le ministre des Finances Smotrich s'est rendu compte qu'il ne pourrait pas appliquer la loi sur l'éducation gratuite aux 0-3 ans, comme il l'avait promis lors de la campagne électorale, il a commencé à envisager de subventionner les programmes parascolaires ou de trouver une autre solution qui réduirait le prix des écoles maternelles.

Mardi, Smotrich a confirmé qu'un plan visant à atténuer la hausse du coût de la vie était en cours d'élaboration.

"Depuis ma prise de fonction dimanche dernier, j'ai mené une série d'entretiens approfondis avec les professionnels du ministère et avec les hauts responsables de l'économie pour formuler des solutions qui faciliteront la vie des citoyens et réaliseront, avec l'aide de Dieu, des prix plus bas."

"Néanmoins, il est important, et j'y insisterai, que les mesures qui seront prises soient correctes et responsables, après un travail analytique minutieux et dans une vision globale des besoins de l'économie et du budget. Certaines des démarches seront réalisées avec l'aide de Dieu dans la période à venir et certaines seront apportées comme un paquet pour lutter contre le coût de la vie dans le cadre du budget de l'Etat. Lorsque le plan sera formulé nous le présenterons au public".