16 Décembre 2024 - Juif.org
Le président élu américain Donald Trump a déclaré que lui et son équipe travaillaient au retour des otages détenus à Gaza.
« Nous essayons d'aider très fortement à récupérer les otages, comme vous le savez, avec Israël et le Moyen-Orient. Nous travaillons beaucoup là-dessus », a déclaré Trump lors d'un point de presse lundi.
Il a affirmé que l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 n'aurait pas eu lieu s'il avait été président à l'époque.
Il a également déclaré que son équipe travaillait à mettre fin à la « guerre horrible » que la Russie a lancée contre l'Ukraine. Notamment, Trump n'a pas dit qu'il cherchait à mettre fin à la guerre entre Israël et l'organisation terroriste Hamas de la même manière qu'il a dit qu'il cherchait à mettre fin à la guerre en Ukraine. Il n'a pas non plus utilisé le mot cessez-le-feu en référence au conflit de Gaza comme le fait souvent l'administration Biden.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a publié hier (dimanche) une déclaration dans laquelle il a relaté sa récente conversation avec le président élu Trump.
"J'ai parlé hier encore avec mon ami, le président élu des Etats-Unis Donald Trump. C'était une conversation très amicale, très chaleureuse et très importante. Nous avons parlé de la nécessité de mener à bien la victoire d'Israël et nous avons beaucoup parlé de nos efforts pour libérer les otages. Nous continuons constamment à travailler sans relâche pour ramener les otages à la maison, aussi bien les vivants que les morts. Et j'ajoute que moins nous en parlerons, mieux ce sera, et ainsi, avec l'aide de Dieu, nous gagnerons aussi", a déclaré Netanyahou.
Le correspondant diplomatique d'I24NEWS, Amichai Stein, a rapporté dimanche soir que Trump avait transmis un message à Netanyahou selon lequel il se concentrerait sur la question iranienne et que l'application de la souveraineté israélienne en Judée-Samarie n'était pas à son ordre du jour.
Selon Stein, Trump et son équipe ont fait savoir qu'ils considéraient plusieurs questions comme plus importantes et plus urgentes que la question de la souveraineté israélienne.
En outre, des responsables républicains ont déclaré aux responsables israéliens que malgré les affirmations du ministre des Finances Bezalel Smotrich selon lesquelles l'année prochaine serait « l'année de la souveraineté », tenter de le faire serait préjudiciable à Israël dans le climat international actuel.
