Le président élu des États-Unis Donald Trump s'est exprimé dimanche lors d'un rassemblement à Washington, DC, avant son investiture lundi, et a commenté la libération de Romi Gonen, Doron Steinbrecher et Emily Damari de la captivité du Hamas, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages entre Israël et le Hamas.
"Cette semaine, nous avons conclu un accord de cessez-le-feu épique comme première étape vers une paix durable au Moyen-Orient - et cet accord n'aurait pu se produire qu'à la suite de notre victoire historique en novembre", a-t-il déclaré.
"Je suis heureux d'annoncer que les premiers otages viennent d'être libérés, et qui sait ce qui va se passer", a déclaré Trump, avant de rejeter les affirmations du président Joe Biden selon lesquelles il aurait négocié l'accord.
"Je sais que Biden dit qu'il a conclu l'accord, eh bien... tout d'abord, [le 7 octobre] n'aurait jamais eu lieu si j'étais président. Cela ne serait jamais arrivé. On n'y a même pas pensé. L’Iran était ruiné, il n’avait pas d’argent pour le Hezbollah, il n’avait pas d’argent pour le Hamas. Ils n’avaient pas d’argent. Ils étaient ruinés. Complètement ruinés. »
« Je veux remercier Steve Witkoff », a-t-il ajouté, faisant référence à son envoyé spécial au Moyen-Orient qui avait pris la parole plus tôt lors du rassemblement et avait déclaré que l’accord sur les otages n’aurait pas eu lieu sans Trump. « C’est un type incroyable. J’ai dit : « Nous devons trouver un bon négociateur. » Beaucoup de gens sont compétents mais ne savent pas négocier. Ils n’ont pas la personnalité ou quoi que ce soit. Et Steve l’a, et Steve est un excellent négociateur… cette percée n’aurait vraiment pas pu se faire sans Steve. »
« Notre nouvelle administration a accompli tout cela au Moyen-Orient, en moins de trois mois, sans être président. Nous avons accompli plus sans être président qu’ils n’ont accompli en quatre ans avec l’être », a déclaré Trump.
Début décembre 2024, Trump s’est personnellement impliqué dans la question des otages détenus à Gaza lorsqu’il a menacé qu’il y aurait « tout l’enfer à payer » si les otages n’étaient pas libérés avant son investiture le 20 janvier.
Trump a répété cette menace à plusieurs reprises au cours des semaines qui ont suivi. Jeudi dernier, avant que l’accord ne soit officiellement signé au Qatar, Trump a de nouveau souligné l’urgence de finaliser l’accord avant son investiture lundi.
« Nous avons changé le cours des choses, et nous l’avons changé rapidement, et franchement, il vaut mieux que ce soit fait avant que je prête serment », a déclaré Trump lors d’une interview en podcast avec Dan Bongino.
« Nous nous sommes serré la main et nous avons signé certains documents, mais il vaut mieux que ce soit fait », a-t-il ajouté.
Samedi, Trump a accordé une interview à NBC News dans laquelle il a commenté l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages.
Lorsqu’on lui a demandé dans quelle mesure il était confiant que les otages seraient libérés, Trump a répondu : « Eh bien, nous verrons très bientôt, et il vaut mieux que cela tienne. »
Il a également déclaré avoir dit au Premier ministre Benjamin Netanyahu : « Continuez simplement à faire ce que vous avez à faire. Vous devez avoir – cela doit cesser. Nous voulons que cela cesse, mais il faut continuer à faire ce qui doit être fait. »
