Dimanche, le président américain Donald Trump a adressé un nouveau message de menace au régime iranien, prévenant que des « bombardements » seraient perpétrés si la République islamique refusait un accord sur le nucléaire.
S'exprimant lors de l'émission « Meet the Press » de NBC News, le président a menacé d'imposer des droits de douane secondaires et a ajouté : « S'ils ne parviennent pas à un accord, il y aura des bombardements, et des bombardements comme ils n'en ont jamais vu.»
Plus tôt dimanche, le président iranien Massoud Pezeshkian a officiellement rejeté les négociations directes avec les États-Unis, première réponse officielle de l'Iran à une lettre du président Donald Trump, remise au guide suprême iranien via Oman.
Si Pezeshkian a laissé ouverte la possibilité de négociations indirectes, il a indiqué que ces efforts n'ont guère progressé depuis le retrait unilatéral de Trump de l'accord nucléaire de 2015 avec les puissances mondiales. « Nous n'évitons pas les négociations ; c'est le non-respect de nos promesses qui nous a posé problème jusqu'à présent », a déclaré Pezeshkian lors d'une réunion télévisée du Cabinet. « Ils doivent prouver qu'ils sont capables d'instaurer la confiance.»
Au cours de l'interview, le président Trump a également interpellé le président russe Poutine, affirmant qu'il était « en colère » contre son homologue russe et menaçant d'imposer des droits de douane secondaires sur le pétrole russe. « Si la Russie et moi ne parvenons pas à un accord pour mettre fin au bain de sang en Ukraine, et si je pense que c'est la faute de la Russie, ce qui pourrait ne pas être le cas, j'imposerai des droits de douane secondaires sur tout le pétrole en provenance de Russie.»
Le président s'est dit furieux lorsque Poutine a commencé à remettre en question la crédibilité de Volodymyr Zelenskyy et à évoquer un nouveau leadership en Ukraine.
Interrogé sur son intention de prendre des mesures contre le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz après qu'il aurait ajouté un journaliste à un groupe de discussion où de hauts responsables ont discuté de projets d'attaque contre les Houthis, Trump a déclaré : « Je ne licencie personne à cause de fausses informations et de chasses aux sorcières. »
