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Antisémitisme : racisme envers les Juifs & IsraëlL'ombre de la Shoah sur le procès du gang des barbaresLe 30 juin, le réquisitoire de l'avocat général Philippe Bilger a rappelé à ceux qui avaient quelque peu oublié que, depuis près de deux mois, se tient à Paris le procès à huis clos du «gang des barbares». On y juge, dans le secret et loin des regards, 27 personnes (dont 19 comparaissent détenues) pour le rapt et l'assassinat d'Ilan Halimi, ce jeune juif dont le calvaire avait ému la France en 2006. Juste après la plaidoirie des avocats des parties civiles, c'est un moment important du procès: prenant la parole au nom de l'Etat, le représentant du ministère public a demandé ce jour-là des peines pour chacun des participants à cette entreprise criminelle. Sans surprise, la sanction la plus lourde a été requise conte le principal accusé ? et acteur ? de ce procès, Youssouf Fofana, qui a toujours revendiqué son statut de «cerveau» de la bande, avouant même, à demi-mot, le meurtre d'Ilan Halimi au cours des audiences. Il encourt donc la perpétuité, soit une peine d'emprisonnement à vie assortie d'une période de sûreté incompressible de 22 ans (après avoir purgé les 22 ans, le détenu peut demander ? et obtenir ? sa libération). Des peines de 20 ans ont été requises contre deux personnes soupçonnées d'avoir été ses deux principaux lieutenants, le «gros bras» Jean-Christophe Soumbou, dit «Craps», accusé d'avoir participé au rapt et «l'autre boss», Samir Aït Abdelmalek, considéré comme le logisticien du groupe (ce qu'il nie). Peines échelonnées Pour deux autres membres emblématiques du gang, «l'appât» Yalda et le présumé tortionnaire «Zigo», tous deux mineurs au moment des faits, de peines allant de 10 à 12 ans pour la jeune femme et de 15 ans pour le jeune homme ont été demandées par l'avocat général. Pour les autres geôliers d'Ilan Halimi, ceux qui ont apporté une assistance matérielle au projet criminel et ceux qui ont participé aux tentatives d'enlèvements précédentes, les peines demandées s'échelonnent entre 13 et 5 ans. Parmi les personnes comparaissant libres, deux ont été condamnés à des peines de prison ferme pour ne pas avoir dénoncé le crime - notamment le père d'un des geôliers - condamnation plutôt symbolique car aucun d'entre eux ne retournera en prison, la peine recouvrant la période de détention provisoire. A cela s'ajoutent des peines avec sursis et deux acquittements. Concernant l'excuse de minorité, qui permet de diviser la peine par deux, l'avocat général a souhaité qu'elle ne s'applique pas aux deux mineurs (Zigo et Yalda), estimant qu'ils étaient capables de «faire des choix» au moments des faits. Au cours de son réquisitoire, Philippe Bilger a également dénoncé une bande qui a «?uvré pour le pire, recherchant de l'argent à tout prix et ciblant des juifs, car, soit disant, ils sont bourrés de thunes». Pour l'avocat général, cet assassinat est bien un crime antisémite. «Un antisémitisme de haine, de destruction et de mort», a-t-il précisé. «Banalisation du crime» Et pourtant, ces peines réclamées n'ont pas apporté satisfaction aux parties civiles. Selon, plusieurs témoins, l'avocat de la famille Halimi, Me Francis Szpiner affichait sa mine des plus mauvais jours en sortant de l'audience. «Je suis scandalisé», a-t-il dit. «L'avocat général a donné l'image d'un Etat faible qui n'a pas de courage et ne sait pas être exemplaire». «Si le point de vue du ministère public n'est pas à la hauteur de la gravité de ce crime, c'est quelque part une banalisation de ce crime», a-t-il poursuivi. Quant à la mère de la victime, ces réquisitions ont provoqué un «sentiment d'amertume et d'abandon», a témoigné l'avocat. Pourquoi une telle colère' Me Szpiner a notamment dénoncé la peine demandée contre la jeune femme «appât». «Avec les remises de peine, elle sera libre dans cinq ans et Mme Halimi va croiser celle qui a envoyé son fils à la mort», s'est-il indigné, invitant les jurés à «dépasser» les réquisitions de l'avocat général. Petite et grande responsabilités dans les crimes antisémites Les excuses et les regrets, feint ou réels, exprimés par certains, dont Yalda, n'ont visiblement pas convaincu les parties civiles. Pourtant, la jeune femme a même adressé une lettre à la mère d'Ilan Halimi, dans laquelle elle disait qu'elle «priait» tous les les jours pour son fils. Mais lorsqu'elle avait le choix de lever le huis clos, elle ne l'a pas fait, a opportunément rappelé Me Szpiner, et ce malgré les supplication de Ruth Halimi... Plus généralement, ce qui provoque un malaise ici est la question, lancinante pour les communautés juives, de la petite et la grande responsabilité dans un crime antisémite. Que le principal accusé Fofana «prenne le maximum» n'est pas un motif de satisfaction suffisant: s'il a réussi son projet criminel c'est bien grâce à la complicité et le silence des «petites mains» qui ont, pour la grande majorité, accompli consciencieusement leur tâche, comme si c'était «un petit travail». En toute logique, cette question renvoie ainsi les juifs au souvenir de la Shoah. C'est ce que redoutait le plus, à titre personnel, une des avocates d'origine juive de la défense, plusieurs mois avant le procès. «Mon client n'est qu'un rouage infime dans la mécanique infernale qui s'est mise en place, mais sa participation soulèvera forcément cette question», m'avait-elle confié. Une fois de plus, dans une telle affaire il ne peut y avoir de responsabilité collective mais individuelle et les parties civiles doivent se résoudre au fait que certains membres du gang condamnés à cinq ans de prison se retrouveront dans quelques mois en liberté. «L'essence même l'antisémitisme» de crapuleuse dPour d'autres, la volonté de beaucoup, dont la hiérarchie de la police, de mettre en avant l'aspect crapuleux de ce crime au détriment de son aspect antisémite a constitué une preuve de plus de la mauvaise conscience française en la matière. Et d'une méconnaissance de l'Histoire: «L'essence même de l'antisémitisme est crapuleuse», souligne une jeune journaliste israélienne couvrant le procès. «L'un des objectifs premiers des nazis a été de dépouiller les juifs de leur bien». Ces distinguos considérés comme une façon bien française de ne pas s'avouer la vérité, provoque l'incompréhension voire l'ire de ses lecteurs israéliens. Mais existe-t-il une peine proportionnelle à ce crime' A lire les médias communautaires, les sites Internet et leurs forums de discussion, la famille d'Ilan Halimi, et au sens plus large, la communauté juive de France se demande, sans trop y croire, si la justice française sera à la hauteur de cette affaire' Tout comme pour son deuil, la mère de la victime a préféré confier la dépouille de son fils à la terre d'Israël, pour que se ravisseurs ne viennent pas, une fois libres, «cracher sur sa tombe» a-t-elle écrit dans son livre. Après une semaine de plaidoiries de la défense, le jury délivrera son verdict le 11 juillet. Ce jour-là tombe un samedi, jour de shabat et de repos pour les juifs pratiquants. La famille d'Ilan Halimi a d'ores et déjà annoncé qu'elle n'assistera pas à l'audience. A moins que la justice française ne décide, cette fois-ci, de s'adapter au calendrier juif. Alexandre Lévy Articles connexes
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Mais nous sommes tous (toutes) malheureusement un jour ou l'autre appelés à "passer" par cette épreuve, car c'est notre destinée en tant qu'être humain. On naît, on vit -bien ou mal-, puis on meurt.. Et, entre-temps, il faut passer ce temps, si court, le moins mal possible.
C'est pour cette raison (la vie courte qui nous est donnée), que je suis si souvent en colère contre ces incohérents, ces barbares qui ne comprennent rien à rien, leur seul but étant de détruire pour le plaisir de faire du mal, et même de s'entretuer entre eux, preuve de leur "intelligence".
Nous avons démontré, depuis la nuit des temps, à quel point nous étions forts dans tous les domaines scientifiques, médicaux, et j'en passe, et l'usage que nous en avons fait: pour le bien de l'humanité.
En échange, ces abrutis, jaloux, nous diabolisent, nous décrédibilisent et ne veulent que notre destruction.
La jalousie les fera crever.
C'est pour ça qu'il ne faut pas les laisser faire et baisser les bras. Nous avons droit à la paix,à la dignité, et au respect, que ce soit en Israêl, le pays le + méritant et le + humain du monde, ou en occident, pour nous, juifs (ves) de la diaspsora qui sommes en butte à tant d'injustices causées par la lâcheté et le laxisme des "chefs d'état" inconscients qui nous gouvernent.
Chalom
Vous êtes rempli d' un fiel amer et d' un orgueil sans limite... Repentez-vous , sinon ce que vous avez semé en malédictions sur les jeunes qui ont tué ( à ma grande tristesse ) et sur la France (mon pays ) risque de revenir sur vous....
Si votre pays Israël est Béni ce n' est pas grâce à des hommes , mais Grâce de D.ieu Seulement qui leur a donné , les moyens , l intelligence , la force , la persévérence , mais pouvez -vous comprendre cela ?... Arrètez de prendre les gens pour des demeurés ! Et apprenez le pardon , même si il est juste que ces gens sont punis... Et ils vont l' être !!! Sans parler de la Justice divine !!!!!!!
Quand je vous lis , je découvre en vous, la même haine qu' ont dû avoir les tueurs . Par vos propos , vous -même , vous faites du tors à Israël , que j' aime.
Sachez que D.ieu est mon AMI , qu' Il dresse une table en face de mes adversaires, Il est mon Rocher... Ne vous attaquez pas à moi , mais à la violence qui est en vous et à laquelle je ne trouve aucune excuse.... Il en va de votre repos . Sans rancune Joseph.. J' ai été come vous , et j' étas si malheureuse...... Demain , je serai pour vous servir, à un stand de la rue , en Suisse , qui lutte contre l' antisémitisme... Mais vos propos m' ont fait mal.....
Je parlais effectivement sur le plan des principes.
Bien entendu, si j'étais de la famille de la victime ils seraient tous déjà morts. Qui vous dit que ce ne sera pas le cas bientôt. Le film "Munich" ça ne vous dit rien?
Ich wûnsche Dir , das D... Dir viel Kraft geben môge , diesen Verlust ein wenig weniger schmerzvoll werden zu lassen !
Ich umarme Dich in Gedanken sehr herzlich !
Mutter
Es ist etwas Wunderbares um eine Mutter!
Andere mögen dir gut sein,
aber nur deine Mutter kennt dich!
Sie führt dich ins Leben,
sie sorgt sich um dich,
behütet dich, geht auf für dich in Liebe
und hat für alles ein Verzeihen !
Sie entschuldigt noch, wo das Verstehen aufhört !
Ein einzig Unrecht nur - ein einziges - begeht sie,
wenn sie zum letzten Schlaf die Augen schließt,
um dich auf dieser Welt allein zu lassen.
Du bist recht, wr haben nur une Mutter, und sie bleibt immer in unseren Herzen und Köpfer. Und wir verstehen es mehr wenn wir eines Tages, Mutter sind.
Alles gut für dich und dalle deine Familie, und vielen Danken auch für deine Liebe für Israêl und die Juden.
Chalom à toi et aux tiens, ma chère Sonia, grâce à toi, j'ai versé des larmes douces ce matin, tirées de ton réconfort et de ton amitié, que je sais sincères.
Chalom à toi et à toute ta famille, en particulier à ton fils.
Il a fallu que je lise plusieurs posts, pour que je me rende compte que les termes "cisjordanie", "colons", et d'autres, étaient non seulement inappropriés, mais utilisés à dessein pour nous discréditer et embrumer les cerveaux, - déjà en compote-, des occidentaux, soi-disant civilisés...
HAM ISRAEL HAYE ("à la maison" dans pas trop longtemps)
Oui, il va falloir "refaire ses valises", et rentrer "chez nous". Nous sommes entourés de tant de médiocrité et de haine, qu'il est inutile de continuer à participer à quoi que ce soit au milieu de tous ces lâches et de ces fauves.
Chalom à vous et aux vôtres. Je sais que vous travaillez courageusement à préparer votre alya, quand le moment sera venu pour vous, et je vous fais pleine confiance quant aux résultats.
Viviane j'ai aussi perdu ma mère, le pire lorsque j'étais en Eretz et c'est ma petite soeur qui m'a téléphone un soir pour me l'annoncer. Juste le temps le lendemain de sauter dans un avion pour assister à son enterrement et de rentrer à la maison 3 jours après.
Un jour que je n'oublierais jamais. J'étais la seule à savoir lire l'hébreu et en lisant le kaddish un vertige m'a prise et j'ai failli tomber dans la fosse. Le garde du cimetière, à proximité m'a rattrapée. J'ai enlevé spontanément mon Haï de mon cou et fait mettre dans la tombe. Le pire est que je ne parviens pas à me souvenir du jour exact de son décès; un refus de sa mort sans doute. J'ai beau regarder l'acte de décès, je l'oublie aussitôt
Refus peut-être aussi des conditions de sa mort: ma mère non juive s'est suicidée en...se croyant poursuivie par les... nazis
J'ai culpabilisée un certain temps car cela s'est passé après mon alya et je me suis demandée un moment si ce n'était pas cela qui avait ravivé ses démons.
Une chose extraordinaire est ensuite arrivée. J'ai fait les 7 yamim en Eretz dès mon retour, avec des gens qui ne connaissaient pas ma mère, j'ai été très entourée, par mon fils d'abord, par mon compagnon de l'époque mais aussi sa famille et le père de celui-ci, qui contrairement à son habitude, s'était déplacé pour faire avec moi les prières et prier avec moi.
Je n'ai pas l'habitude de parler de cela; excusez-moi
Yehudit