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Antisémitisme : racisme envers les Juifs & IsraëlProcès Fofana: les raisons d'un rendez-vous ratéEn France, il n'est pas commun de sortir dans la rue pour remercier et saluer un ministre en exercice. C'est pourtant ce qu'ont fait les participants de la petite manifestation réunissant plusieurs associations juives, lundi 13 juillet au soir, aux abords de la Chancellerie. «Bravo, bravo, Madame Alliot-Marie!», ont-ils scandé d'un bel concert, malgré la nuisance des militants très excités se réclamant du Betar. Ces personnes, plutôt âgées et aux visages préoccupés, étaient venues surtout pour exprimer leur soulagement après la décision de la garde des Sceaux de faire appel au verdict du procès dit du «gang des barbares». Une décision immédiatement suivie par le Parquet de Paris qui ouvre, dans un délai d'un an, la voie d'un nouveau procès à l'encontre d'une quinzaine de prévenus dans l'affaire de la séquestration et l'assassinat d'Ilan Halimi en 2006. «Depuis l'annonce du verdict, nous ne sentons beaucoup moins seuls maintenant», dit l'une des manifestantes, un ?illet blanc à la main. Deux mondes, deux logiques. Toutes ces personnes représentant la communauté juive de France ont ressenti comme un affront les peines, jugées trop clémentes, infligées aux principaux complices de Youssouf Fofana. Alors que pour les avocats de la défense et jusqu'au représentant du ministère public, Philippe Bilger, ces sanctions sont «justes» et «équitables». Sans rentrer dans le détail des condamnations, les organisateurs de ce meeting évoquent dans leurs discours un «crime pas comme les autres». Une affaire d'une gravité exceptionnelle qui, selon eux, mérite une justice pour l'exemple, le contraire même de ce qu'ont plaidé la plupart des avocats lors d'un procès destiné, selon eux, à établir l'échelle des responsabilités de tout un chacun et à établir la peine la plus adéquate aux délits commis. Pourtant, ces manifestants se veulent des citoyens comme les autres: «Je suis content qu'il n'y pas, cette fois-ci, des drapeaux israéliens», lâche l'un d'entre eux. «La France unie face à la barbarie!», scandent encore ces «Juifs de France» avant d'entonner la Marseillaise en cette veille de 14 juillet. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Alors que ces représentants de la communauté juive affichent leur satisfaction, avocats et magistrats dénoncent vigoureusement l'intervention de la garde des Sceaux dans ce dossier. Me Romain Boulet, pénaliste de renom défendant Jean-Christophe Soumbou dans le procès, juge cette décision (pourtant prévue par la loi) «absolument scandaleuse» en y voyant une «immixtion de l'exécutif dans le judiciaire comme il n'y en a jamais eu». Sur le Net, la polémique enfle, pour atteindre de telles proportions que la plupart des journaux ferment leurs articles sur le sujet aux commentaires des internautes. Mais les questions restent: «Et si c'était un Arabe ou un musulman'», «La justice française est-elle l'otage du lobby juif'»... Cette «victoire» des parties civiles ravive aussi les clichés anti-juifs, y compris dans des discours à ambition ? ou d'apparence ? «républicaine». Le huis clos au c'ur des frustrations Pour les détracteurs les plus avisés de ce premier procès, la question centrale n'est pas celle des peines infligées jugées trop clémentes (elles sont prononcés par un jury souverain au nom du peuple français), mais celle du huis clos. Le fait que les débats, que l'on imagine électriques accompagnant ce procès, se soient déroulés derrière les portes closes du tribunal est pour eux une source intarissable de frustrations, voire de spéculation et de rancune. La levée de cette mesure imposée par la présence de deux mineurs au moment des faits est d'ailleurs le véritable cheval de bataille du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Reçu à la Chancellerie en marge de la manifestation du lundi soir, son président Richard Prasquier a insisté auprès des conseillers de la ministre de la Justice de l'utilité d'un procès ouvert, à vertu pédagogique. Pour cela, comme le souligne aussi souvent l'avocat de la famille Halimi, Me Francis Szpiner, l'urgence est que des «dispositions législatives soient prises pour que ce procès soit un procès public». Tous les deux espèrent que dans les prochains mois, le Parlement votera la proposition de loi présentée par François Baroin et Jack Lang qui donnera à la cour d'appel le pouvoir «de décider souverainement de l'opportunité de la publicité des débats ou non». A l'issue d'un procès public, les peines prononcées seront davantage en «adéquation» avec les crimes commis, estime ainsi Me Szpiner. Une opinion que ne partage certainement pas l'avocat général Bilger qui a longuement défendu un huis clos qui, dans le cas de ce procès, a permis selon lui un débat «serein, digne et équilibré»... Et tous ceux qui, comme le magistrat Denis Salas, estiment que cette «passion pour les victimes» relève du populisme pénal. A l'autre bout de la chaîne, Richard Prasquier défend lui aussi l'idée d'un nouveau procès parce que le premier a été surtout un «rendez-vous manqué avec la famille de la victime». Souvent seule face aux nombreux avocats de la défense, ne se reconnaissant pas dans le réquisitoire du représentant de l'Etat, la mère d'Ilan Halimi n'a même pas pu assister à l'annonce du verdict, rendu en plein shabat, rappelle le président du Crif. «L'affaire» Ilan Halimi est loin d'être finie. Alexandre Lévy Tous nos articles sur le procès de Youssouf Fofana et du «gang des barbares». Image de une: manifestation devant le ministère de la Justice le 13 juillet. Mal Langsdon / Reuters Articles connexes
160 commentaires
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Alors que la ministre de la Justice s'est prononcée ce lundi matin en faveur d'un appel du procès de youssouf Fofana et de ses 26 co-accusés, une manifestation devant le Place Vendôme a eu lieu à l'initiative de l'UEJF. Son mot d'ordre ? Une justice plus sévère pour les complices de l'assassin d'Ilan Halimi, 23 ans, torturé à mort par une bande de jeunes cherchant à obtenir une rançon auprès de sa famille.
Ce faisant, Michèle Alliot-Marie entre de plain-pied dans le débat lancé par les avocats des parties civiles sur le respect de la procédure et la portée « pédagogique » de ce procès. « Erreur, estime l'avocate François Cotta, alors que ces gens sont dans une profonde misère sociale et intellectuelle, on veut faire un nouveau procès de Nuremberg, on se trompe. » Décryptage des arguments en présence.
Le huis clos partiel des mineurs
Avant l'audience, c'est le premier point sur lequel se sont opposés les protagonistes. D'un côté, une jeune fille mineure au moment des faits, devenu majeure, qui n'a pas souhaité la publicité des débats la concernant. De l'autre, l'avocat de la famille Halimi, pour qui ce huis-clos partiel est une première entorse au principe des débats contradictoires.
Le 23 mars 2009, Ruth Halimi, la mère de la victime, livrait sa vision du procès à venir, sur Europe 1 au micro de l'animateur Marc-Olivier Fogiel :
« Vous attendez quoi de ce procès, c'est un moment important pour vous ?
Très important, surtout pour la France. Parce qu'il y a quelque chose de terrible et d'inacceptable qui s'est passé en 2006 où un jeune homme, du fait de sa religion, a été tué et sauvagement torturé.
Vous voulez que la France reconnaisse ça pour que ça ne se reproduise pas…
Exactement, que la justice fasse son travail et qu'elle donne un exemple pour que plus jamais une horreur pareille ne puisse se répéter.
Une partie de ce procès aura probablement lieu à huis clos, parce que certains des accusés sont mineurs. Vous, vous souhaitez que ce soit public, pour que votre fils ne soit pas mort pour rien, Ruth Halimi ?
Absolument, il serait bien que ce soit public pour ce que l'on se rende compte de ce qu'on fait ces jeunes. C'était au-delà de l'imaginable. Il frappait Ilan, il le torturait, et arrivé 18 heures, 19 heures, un d'eux fait la remarque en disant : « Moi, je vais me faire engueuler par ma mère, donc il faut que je rentre. » Et donc, c'était comme un travail quotidien, une fois que la journée de travail était finie et bien, ils rentraient chez eux. »
Première incompréhension à l'ouverture de l'audience, où la Cour d'assises ne peut faire autrement que de prononcer le huis clos partiel. Tout simplement, parce que c'est la loi.
Réclamer à la fois la justice, sa vertu curative et ses bienfaits cathartiques, qui pourrait en vouloir à Ruth Halimi ? Personne ne songe à lui disputer cet impossible espoir… Et pourtant, chacun s'attache à le dépecer méthodiquement.
La pression populaire
Comme dans chaque procès, deux audiences s'ouvrent en parallèle au Palais de justice de Paris. L'audience de jour, celle de la Cour, de ses jurés et de son défilé d'experts. Et puis le débat de la nuit, celui que se livre les acteurs dans la salle des pas perdus : avocats, accusés, journalistes et tout ceux qui alimentent la passion populaire…
Mardi 5 mai, alors qu'elle doit évoquer à la barre la personnalité de son fils, la mère du principal accusée se fait porter pâle. Le jour de l'ouverture des débats, elle a été violemment prise à partie par une dizaines de jeunes militants juifs, contrainte de fuir le Palais sous la proctection d'une escouade de gendarmes.
Les réquisitions, toujours sujettes à caution… ?
Le 1er juillet 2009, la parole est à l'accusation. Cela vaut la peine de prendre cinq minutes (montre en main) pour lire ou relire le compte-rendu fait par les chroniqueurs judiciaires qui ont suivi le réqusitoire de quatre heures de l'avocat général, Philippe Bilger. J'aime bien le point de vue, à hauteur d'homme, que nous fait partager Elsa Vigoureux :
« Et puis Philippe Bilger plonge la cour dans la nuit du 12 au 13 février 2006. Il raconte le départ de Youssouf Fofana à cinq heures du matin, et Ilan Halimi recroquevillé dans le coffre. Il imagine la manière dont Fofana s'en est pris à Ilan Halimi, l'a brûlé vif. Philippe Bilger évoque toutes ces forces qu'Ilan Halimi a mises pour se traîner sur 160 mètres, jusqu'au pied d'un grillage. “Alors voilà pourquoi je requiers la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans pour Youssouf Fofana”. »
Dès la fin des réquisitions, l'avocat de la famille Halimi sonne la charge contre l'échelle des peines réclamées.
Les effets de manche de la défense
Voici les mots de maître Francis Szpiner, dans le Jerusalem Post, juste après le réquisitoire :
« L'Etat, par la voix du ministère public, n'a pas su répondre à la hauteur du défi que lui avait lancé ce crime. C'est une banalisation de cette affaire. »
Et sur Europe 1, le 1er juillet au matin, où il annonce la stratégie à venir :
« Ces réquisitions n'ont aucun sens, dit-il, le garde des Sceaux aurait dû donner des instructions pour que le parquet général adopte une position exemplaire et ça n'a manifestement pas été fait. (…) Les jurés ont le devoir d'aller au-delà. »
Le tournant politique des débats
Pour Françoise Cotta, avocat de la défense, le réquisitoire est le moment où le procès bascule de l'échange juridique dans le combat politique :
« Pour Maître Szpiner, ce procès devait être celui du racisme et de l'antisémitisme. Or, ce n'est pas ce que nous avons vu et entendu pendant les deux mois d'audience : Youssouf Fofana défend un antisémitisme brutal avec un des ses lieutenants. Pas les autres. Maître Szpiner dit dans sa plaidoirie : “aujourd'hui, dans les banlieues, la culture, c'est l'antisémitisme.” Mais les gars qui entourent Fofana, ils ne savent même pas ce que c'est que d'être juif ou pas. Ce sont d'abord des gens qui sont dans la misère sociale et intellectuelle et on veut faire un nouveau procès de Nuremberg, on se trompe. »
Deux visions des faits, deux camps, deux vérités : celle de la justice et celle de la vie. A jamais irréconciliables ?
Photo : à la manifestation pour un verdict moins clément au procès Halimi/Fofana, à Paris le 13 juillet 2009 (Mal Langsdon/Reuters).
Serge, je comprends parfaitement vos arguments, mais je n'y souscris pas. A force de "faire comme si", de "faire semblant que tout ne va pas si mal", etc... on en revient à ce que notre amie Claude a si justement décrit: la france de 39/40.
Vous savez sûrement aussi bien que nous que même si nous nous taisions tous, nous les juifs de la diaspora, et que au pire, si Israêl se faisait éliminer, comme le souhaitent tous nos ennemis, nous aurions ENCORE ET TOUJOURS TORT du fait d'exister et d'être juifs. Par notre intelligence et notre humanité, nous "faisons de l'ombre" à toutes ces crapules sans foi ni loi qui n'ont qu'une idée en tête, étouffer ceux qui leur mettent le nez dans leur m...".
Donc, dérangeants pour dérangeants, soyons dérangeants, mais surtout pas muets. Ca ne sert à rien de dire à des sauvages que ce qu'ils font "n'est pas bien". Ces fauves n'ont pas la moindre notion de la normalité et de la vie dans une société civilisée. Et luers imams délirants et illettrés n'arrangent sûrement pas leurs cer-veaux-lents.
HAM ISRAEL HAYE (devant les jaloux et les abrutis qui crèvent de rage devant les juifs et Israêl)
Les enfants d’Allah ont leur tête de Turc, c’est le Juif. Pas l’Israélien, pas le judaïsme. Non, c’est le Juif. Soumettez-le à un stimulus, l’enfant d’Allah y répondra par sa haine du Juif. Réflexe conditionné. La haine du Juif, parce que né Juif, une haine de sinistre mémoire. Pourquoi ça ?
Parce qu’une des mamelles de l’islam, c’est l’antisémitisme. Un hadith célèbre proclame : « L’Heure Suprême [La Résurrection] ne se dressera que lorsque les musulmans combattront les Juifs et les tueront. Lorsque le Juif se cache derrière un rocher ou un arbre, celui-ci dira : Ô musulman esclave d’Allah, un Juif se cache derrière moi viens le tuer. Seul «Al Gharquad» gardera le silence car il fait partie des arbres des Juifs ». Ce hadith figure en outre dans l’article 7 de la charte du Hamas, mouvement démocratiquement élu par une majorité de Palestiniens.
Ce fils d’Allah qui prêche à l’antenne d’Al-Aqsa en ce vendredi 3 avril 2009 ne cache d’ailleurs pas l’origine toute coranique de cet antisémitisme. Pourquoi s’en priverait-il ? Il s’adresse en terre d’islam à ses coreligionnaires. Nul besoin de pratiquer la taqiyya comme en Occident.
« Nous, musulmans, connaissons la nature des Juifs, parce que le Coran nous en a informés, et parce que la pure Sunna du Prophète Mahomet a consacré beaucoup de place pour informer les musulmans de la vérité sur les Juifs et leur animosité à l´égard de l´islam et de son Prophète. »
Décidément, que de paix, d’amour et de tolérance dans cette « belle » religion.
Ah oui, ça gêne les bien pensants que des juifs, israeliens de surcroit et sionistes par dessus le marché (oh mon d. quelle horreur !!) soutiennent et défendent leur terre, ah oui ça c'est gênant. Les Allemands viennent de condamner Demanjuck, ça c'est bien, il est bon de pleurer sur les juifs morts, et de cracher sur les juifs vivants et sur Israël.
Réflechissez un peu Patricia, nous on a la haine c'est vrai, en lisant tout ce qui se dit sur Israel, en voyant l'ONU, succursale de l'OCI (haha, vous ne savez même pas ce que c'est je parie) prendre et dicter leurs décisions aux pays européens toujours contre les intérêts israéliens, voir même à Obama. Mais quand il se produit un attentat, toujours très meurtrier, je crois qu'après les catastrophes naturelles (trembelment de terre, tsunami, etc... ce sont les islamistes les plus grands tueurs de cette planète) alors quand on nous accuse, nous les juifs, de tous les maux, on ne peux s'empêcher de penser que vous êtes, à votre corps défendant, ... une antisémite. Allez voir ailleurs si vous y êtes, et encouragez donc les sites, pour le coups vraiment xenophobes et racistes (je vous conseille les videos du hamas