Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Le parti néonazi allemand NPD a adopté samedi lors d’un congrès un projet de fusion avec un autre parti d’extrême droite, l’Union du peuple allemand (DVU), a indiqué le NDP sur son site internet. 194 des 207 délégués du NPD ont voté à Hohenmölsen en Saxe-Anhalt (est) en faveur de cette fusion, alors que les deux partis ont des problèmes financiers et voient tous deux leur nombre d’adhérents chuter depuis plusieurs années. La DVU doit à son tour voter cette fusion lors d’un congrès fin novembre. Le nouveau parti s’appellera « NPD – L’Union du peuple ». « Nous avons vu dans le passé que quand le NDP n’a pas de concurrent, elle est plus forte », a souligné le chef du NDP Udo Voigt, selon des propos retransmis par la chaîne de télévision ZDF, en allusion à des scrutins régionaux. Pendant ce temps, environ 300 personnes ont manifesté dans la ville de Hohenmölsen pour protester contre la tenue du congrès du NPD. Parmi elles figuraient le chef du gouvernement régional Wolfgang Böhmer (CDU), pour qui le NPD est « un parti défendant la dictature brune » et dont le programme se rapproche de celui des nazis. La manifestation a eu lieu sans heurts, selon la police. Le NPD et la DVU n’ont jamais siégé au Bundestag allemand (chambre des députés) mais les deux formations ont en revanche réussi à entrer dans plusieurs parlements régionaux dans le passé. Le NPD, créé en 1964 par d’anciens nazis et qui comptait entre 6 et 7.000 adhérents en 2009, siège actuellement aux parlements de Saxe et de Mecklembourg-Poméranie occidentale, deux Länder de l’ex-RDA. Ces régions déshéritées après la chute du Mur sont un terreau fertile pour les idées d’extrême droite. La DVU, créée en 1971 par un millionnaire et antisémite notoire, Gerhard Frey, qui fut son président jusqu’en 2009, ne siège actuellement dans aucun parlement régional. Le parti compte selon ses dires environ 4.000 adhérents. .