Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Mès condolèance et simpathie aux peuple juifs .......... je suis avec vous.

Il est regrettable qu'une telle cérémonie n'ait pas été honorée par le Président (qui préfère bronzer au soleil) et par le Président du Conseil des Ministres. Un Secrétaire d'Etat inconnu était présent, et heureusement le maire de Paris.

Rafle du Vel d'Hiv, 69 ans apres les faits, et il n'y a eu que 1000 personnes pour honorer la memoire des 130000 victimes! Si l'on deduit les officiels et forces de l'ordre, nous avons ici a peine de quoi faire un mininian pour la priere du matin. Il n'y a pas de quoi se vanter.
La rafle du Vel d'Hiv dont je suis l'un des rescapes a ete un evennement majeure dans la shoa des juifs de France, mais son souvenir doit gener pour en arriver a cet oubli systematique.
Pour le 70 ieme anniversaire, je ferais le voyage de Tel Aviv ou je vie depuis de nombreuses annees pour refaire notre parcourt qui nous a permi de rester en vie, et cela grace a la population francaise qui nous a donne refuge de facon instinctive. Ou sont les juifs de France de 2011? Ils ignorent bien sur ces evennements?

D'accord avec Francine et Jacques. Si l'on déduit officiels et forces de l'ordre, ainsi que le fait remarquer Jacques, il ne reste plus grand monde - et très probablement s'agit-il de Juifs. la masse des Français aujourd'hui n'a plus grand chose à fiche de la Shoah - qu'on est d'ailleurs en train d'expulser des manuels d'Histoire ( on commence par le mot lui-même, devenu tabou puisqu'il risquerait de choquer les oreilles d'élèves musulmans ... ), voire d'interdire d'enseignement ( cf. les ennuis faits à Mme Catherine Pederzoli ). Moins de monde, en tout cas, qu'il ne s'en réunirait pour la moindre manif' néo-doriotiste de soutien aux " Palestiniens " . La France a tourné la page. Elle en revient, pour ce qui est de la Gauche, à ses vieilles et profondes amours : à Déat et à Doriot. Et elle est prête à toutes les prosternations et à toutes les prostitutions devant l'Islâm.

J'ai envoye un commentaire pour marquer mon etonnement sur l'indifference de la communaute juive Francaise devant le souvenir des victimes de la Rafle du Vel d'Hiv, mais les reponses a mon commentaire me coupent le souffle. Vu depuis Tel Aviv ou je suis etabli depuis de nombreuses annees, je comprends mieux, a la lumiere de ce que je lis, l'ampleur de la meconnaissance de l'histoire de la shoah francaise. Voice maintenant que l'un de vos lecteurs a fait de Deat et Doriot des gauchistes...! Ils vont bientot transformer Petain en Trokiste? Que se passe-t'il dans votre pays? Il ne faut pas melanger les luttes: ce qui s'est passe pendant l'occupation etait une lutte pour la democratie, la liberte. Nos ennemis etaitent rassembles dans l'extreme droite. Si Doriot avait passe quelques semaines au parti communiste avant de devenir le chef du parti d'extreme droite. Rien a voir avec ce qui se passe aujourd'hui.

Vous avez raison, Jacques, les émetteurs de commentaires ont tendance à aller dans tous les sens, et mêler la politique avec ce qui s'est passé pendant la guerre est un non-sens. Les victimes des persécutions n'étaient pas plus de droite que de gauche, seulement des gens qui ne demandaient qu'à vivre ou à survivre. Leurs rares héritiers (dont je suis) ne peuvent oublier ce dont on les a privés, dès leur plus jeune âge, et nous devenons de plus en plus "rares" avec le temps....
Plus jamais ça, quelle que soit notre opinion politique, seuls comptent la mémoire et le souvenir.

Non, non, non, Jacques, Francine.
D'abord, ce n'est nullement un non-sens de " mêler la politique avec ce qui s'est passé pendant la [ seconde ] guerre [ mondiale ] " - parce que ce qui s'est passé pendant la guerre était de la politique. Il est également faux de dire que " les victimes des persécutions n'étaient pas plus de droite que de gauche " . Parmi ces victimes, il y avait des gens de gauche ; il y avait des gens de droite ; il y avait des gens du centre ; il y avait des gens qui ne faisaient pas de politique ou même qui n'avaient pas d'opinions politiques bien précises. A vrai dire, les Juifs arrêtés et déportés ne l'étaient pas au motif de leurs opinions politiques réelles ou supposées, mais au motif de leur appartenance à la " race " juive.
Quant à ce que fait " l'un de vos lecteurs " - moi, je suppose - c'est-à-dire situer politiquement Déat ou Doriot, je le revendique et je trouverais souhaitable qu'on évite des ... approximations comme celle qui consiste à ne créditer Jacques Doriot que de " quelques semaines ( ! ! ) au parti communiste.
Jacques Doriot a passé treize années de sa vie au parti communiste. Et pas comme sous-fifre ! Membre desc Jeunesses Socialistes dès l'âge de 18 ans, en 1916, il milite très activement pour le ralliement de celles-ci à l'Internationale Communiste, qui est acquis en 1920. ll représente les Jeunesses Communistes à Moscou pendant plusieurs années. C'est à Moscou qu'il reçoit une formation bolchévik approfondie. Secrétaire général

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des Jeunesses Communistes en 1921, il est, cette année-là, si je ne me trompe, envoyé spécial de l'Internationale Communiste au Congrès du jeune parti communiste chinois. Il est député-maire communiste de la ville, alors très ouvrière, de Saint-Denis, d'où proviendront nombre de cadres et de militants ouvriers de son futur PPF. Il est exclu du PCF en 1934 parce qu'il s'est opposé à Maurice Thorez ( Thorez et lui étaient les deux grands dirigeants du parti ) sur la question du Front unique avec la SFIO et les rad-soc : i; était pour ; Thorez était contre, défendant la ligne dite " classe contre classe " imposée par Moscou ( selon cette ligne, il n'y avait pas de différence essentielle entre fascistes et nazis d'une part, et, de l'autre, les militants socialistes qualifiés de " social-fascistes " ). Demeuré maire de Saint-Denis jusqu'en 1937, il fonde, en 1936, le PPF qui regroupe un peu de tout ( dont des gens qui viennent de l'extrême-droite ou des milieux d' "Action Française " - mais aussi de forts contingents d'ouvriers ). Je pourrais continuer, parler aussi de Marcel Déat - mais je m'arrête là.
Permettez-moi, Jacques, de vous suggérer la lecture d'un important et passionnant historien israélien : Simmy Epstein. Il a publié notamment " Les dreyfusards sous l'Occupation " dans la " Bibliothèque Albin Michel de l'histoire " , aux éditions Albin Michel, en 2001. Et " Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance ", dans

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la même collection, en 2008.