Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Comme prévu, l'autorité palestinienne a réagi de manière raciste dimanche à l'idée du premier ministre Benyamin Netanyahou que si un état palestinien était établi en Judée Samarie, les juifs qui veulent y rester devraient être autorisé à le faire.

Alors que Netanyahou n'a pas fait publiquement cette déclaration, une source au sein du bureau du premier ministre a déclaré que Netanyahou estime qu'il n'existe aucune raison pour qu'un état palestinien, si il était créé, soit "mono-ethnique".

La source a expliqué que l'idée est une suite aux déclarations de Netanyahou faites à Davos, en Suisse, vendredi, dans lesquelles il a clairement indiqué qu'il n'a pas l'intention d'expulser de juifs des communautés de Judée Samarie.

En réponse à l'idée, le négociateur en chef de l'autorité palestinienne, Saeb Erekat, a déclaré à l'Associated Press que "celui qui dit qu'il veut garder les juifs dans l'état palestinien est en train de dire qu'il ne veut pas d'un état palestinien."

"Aucun juif ne sera autorisé a rester dans un état palestinien, pas même un seul, car les implantations sont illégales, et la présence de juifs sur les terres occupées est illégales," a-t-il déclaré.

Les commentaires d'Erekat ne devraient pas venir comme une surprise pour personne, alors que le dictateur de l'AP, Mahmoud Abbas, a promis de ne pas laisser un seul juif vivre en "Palestine". Il a déclaré cela a plusieurs reprises, la dernière fois lors de sa rencontre avec le premier ministre canadien Stephen Harper la semaine dernière.

L'autorité palestinienne n'a pas été la seule à réagir à l'idée attribuée à Netanyahou. Le ministre de l'économie Naftali Bennett (Bayit Hayéhoudi) a rapidement critiqué l'idée dans un post sur Facebook.

"L'idée que les communautés juives vivront sous souveraineté palestinienne, comme exprimée par le bureau du premier ministre, est une question très grave, et reflète une perte de valeurs," a déclaré Bennett.

"2000 ans de nostalgie pour la terre d'Israël ne transpirent pas pour que nous puissions vivre sous le règne d'Abou Mazen (Mahmoud Abbas)," a-t-il ajouté, notant que l'idée "tire le sol de dessous notre implantation de Tel Aviv" également.

Des membres du Likoud ont également été prompts à rejeter l'idée. Le vice-ministre des transports, Tzipi Hotovely, a déclaré que "un plan diplomatique qui relègue l'entreprise des implantations juives à la souveraineté palestinienne ne recevra pas de soutien politique au Likoud. L'engagement de ne pas déraciner d'implantation n'est pas suffisant. Il est important que la souveraineté israélienne soit maintenue."

Le vice-ministre de la défense, Danny Danon, a rejeté le plan, et a dit : "celui qui pense que des juifs vivront sous contrôle palestinien en Judée Samarie est invité à essayer de se rendre aujourd'hui à Gaza et à comprendre le sens de la "tolérance" au Moyen Orient."

Le député Ofir Akunis a également critiqué le plan, disant : "l'idée de laisser des israéliens sous le régime palestinien peut être décrite en un mot : surréaliste."

Par ailleurs, un responsable du bureau du premier ministre a répondu aux commentaires d'Erekat en disant qu'ils prouvent que les arabes ne sont pas prêts à faire la paix avec Israël.

"Rien ne révèle plus la réticence de l'autorité palestinienne à parvenir à un accord avec Israël que leur réaction extrême et irresponsable à une publication non officielle," a-t-il déclaré, cité par la radio Kohl Israël.