Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Le premier ministre jordanien Abdullah Nsur a averti mercredi que la Jordanie pourrait examiner le traité de paix avec Israël signé en 1994 alors que le Knesset a commencé un débat sur l'autorisation des prières juives sur le Mont du Temple.

"Si Israël veut violer le traité de paix sur cette question, l'ensemble du traité, ses articles, ses détails et ses mots seront mis sur la table," a déclaré Nsur au journal qatari Al-Watan dans une interview.

Une majorité des députés jordaniens ont voté mercredi matin pour demander l'expulsion de l'ambassadeur d'Israël à Amman après que le parlement de l'état juif a débattu sur la liberté religieuse pour les juifs et les chrétiens sur le Mont du Temple.

L'important député de la chambre basse, Khalil Attieh, a déclaré que 86 des 150 membres du parlement ont voté pour demander l'expulsion de l'ambassadeur israélien Daniel Nevo.

Le vote, qui n'est pas juridiquement contraignant, est venu un jour après que 47 députés islamistes, y compris Attieh, ont signé une motion exigeant que le traité de paix de 1994 avec Israël soit annulé.

"Tous les députés qui ont assisté aujourd'hui à une réunion pour discuter du débat israélien sur la souveraineté sur Al-Aqsa ont voté pour expulser l'ambassadeur israélien et rappeler l'ambassadeur de Jordanie en Israël," a déclaré Attieh.

"Ce fut pour protester contre le débat à la Knesset. C'est au gouvernement d'agir sur ce vote. Si non, nous examinerons une motion de censure."

L'agence de presse gouvernementale Petra a déclaré que les députés "ont demandé au gouvernement de prendre des mesures immédiates pour stopper les plans d'Israël (d'autoriser juifs et chrétiens à prier sur le Mont du Temple!!)."

La situation a continué à s'envenimer mercredi alors que les 57 membres de l'Organisation de la Coopération Islamique ont condamné mercredi le débat à la Knesset comme étant une "escalade dangereuse". Une preuve de plus de l'intolérance de l'Islam.

Le secrétaire général de l'OCI, Iyad Madani, a décrit le geste comme "une étape dangereuse et sans précédent qui s'inscrit dans le cadre de la politique raciste d'Israël visant à judaïser Jérusalem." Vous avez bien compris, Israël serait raciste de ne pas interdire aux juifs et aux chrétiens de prier sur le lieu le plus saint du judaïsme…

Partisan d'une action mondiale contre Israël, Madani a averti que "cette escalade dangereuse provoque des sentiments dans toute la nation musulmane. Madani a insisté en disant que le Mont est une "ligne rouge", avertissant que "ces actes menacent non seulement le processus de paix, mais la sécurité et la stabilité dans toute la région."

Le Mont du Temple est le lieu le plus saint du judaïsme, mais les juifs ont été empêchés d'y prier, et généralement de s'y rendre, en raison de la pression religieuse et politique du Waqf musulman.

En vertu du traité de paix, la Jordanie contrôle les lieux saints musulmans à Jérusalem. Le Mont du Temple tombe dans cette catégorie, en dépit d'être le lieu le plus saint du judaïsme et le site des deux Temples.

Les arabes accusent Israël de vouloir "judaïser le Mont du Temple", recourant généralement à des accusations illogiques, comme disant qu'Israël utilise des produits chimiques pour éroder les fondations de la mosquée Al-Aqsa afin de provoquer son effondrement.

Certains responsables de l'autorité palestinienne ont également affirmé qu'Israël essayait de construire un nouveau Temple sur le Mont du Temple, en y remplaçant la mosquée Al-Aqsa. Le dictateur de l'AP, Mahmoud Abbas, a lui aussi formulé des allégations à cet effet.

La réalité est pourtant simple, ce sont les juifs, pas les arabes, qui sont discriminés quand ils veulent visiter le Mont du Temple.

La police israélienne, dans une tentative d'apaiser le Waqf musulman qui a été laissé en charge des lieux après la guerre des Six Jours en 1967, interdit aux juifs de prier ou d'effectuer toute autre forme de culte. La police ferme souvent le Mont aux juifs en réponse à des émeutes musulmanes, pendant des jours voir des semaines, en dépit des preuves que ces violences sont généralement planifiées à l'avance dans le but spécifique d'empêcher les juifs de monter sur leur lieu le plus saint.

Pratiquement, lorsqu'un juif peut enfin monter sur le Mont du Temple, des policiers israéliens, en compagnie d'intégristes musulmans du Waqf, scruteront ses lèvres pour être certains qu'il ne formule pas une prière lors de sa visite. Et si le juif a le malheur de remuer ses lèvres en silence, la police, israélienne, l'arrêtera sans ménagement.

Le Waqf, quant à lui, s'emploie à éliminer toute présence juive sur le Mont et détruit systématiquement les antiquités juives qui s'y trouvent, avec la bénédiction du gouvernement israélien, mais en violation directe d'une décision de la cour suprême.

Plus récemment, le Waqf a publié une brochure qui fait valoir, entre autres choses, que le roi Salomon était musulman, et qu'il n'existe aucun lien entre les juifs et le Mont du Temple ou le Mur Occidental (Kotel).

Au final, le mensonge musulman, à Jérusalem, est sponsorisé par l'état d'Israël. Et même le premier ministre canadien Stephen Harper, récemment en visite dans l'état juif, s'est dit choqué par la discrimination qui existe à l'égard des juifs sur leur lieu le plus saint.