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Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Un témoin raconte la prise d'otage de l'Hyper Casher

Un témoin raconte la prise d'otage de l'Hyper Casher - © Juif.org

Deux jours après la dramatique attaque antisémite contre l'Hyper Casher de Paris, des témoignages de survivants continuent d'émerger.

Il a été révélé dimanche matin que François-Michel Saada z'l, 64 ans, une des victimes du supermarché, est arrivé au moment précis où le terroriste, Amedy Coulibaly, a ordonné la fermeture des volets. Saada pensait que le magasin allait fermer plus tôt que prévu et a demandé de rentrer juste pour acheter des challot pour le Shabat. Coulibaly a demandé qu'on le laisse entrer, et lui a immédiatement tiré dessus.

Un otage a été détenu avec son fils de trois ans. Dans une description des faits donnée à un journal local, l'homme, qui a seulement accepté d'être identifié comme Michael B., a raconté le cauchemar et la tentative héroïque de Yoann Cohen, détenu comme otage à ses côtés, de saisir une des armes du terroriste et de lui tirer dessus, juste pour découvrir que l'arme avait la sécurité enclenchée.

"J'étais en route pour payer mes achats, quand tout à coup, j'ai entendu un bruit extrêmement fort," a-t-il dit. "Pendant un moment, je pensais que c'était un pétard. Mais quand j'ai regardé, j'ai vu un homme de peau noire avec des fusils Kalachnikov, et j'ai compris ce qui se passait. J'ai attrapé mon enfant par le col et me suis enfuis à l'arrière du magasin."

"Là-bas, avec d'autres clients, nous avons couru dans l'escalier en spirale vers la cave. Nous sommes tous arrivés dans une des deux chambres froides. Notre porte n'était pas fermée. Nous étions terrifiés. Cinq minutes plus tard, une employée a été envoyée en bas par le tueur. Elle a dit que nous devions aller à l'étage, ou bien il y aurait un massacre. J'ai refusé de monter."

"Pendant ce temps, mon fils, qui ne comprenait rien, a été pris de panique. L'employée est revenue quelques minutes plus tard avec le même message, et cette fois j'ai décidé de la suivre. Il y avait un homme mourrant dans une marre de sang en haut des escaliers. Le terroriste s'est présenté à nous. Il était étrangement calme."

"Je suis Amedy Coulibaly, un musulman du Mali. J'appartiens à l'Etat Islamique," nous a-t-il dit. Puis il nous a dit de mettre nos téléphones sur le sol. Il allait et venait dans le magasin, armé, et justifiant tout le temps ses actes, parlant de Palestine, de prisonniers français, de son frère en Syrie, et d'autres choses similaires."

Michael a ensuite décrit la tentative de Yoann Cohen, 20 ans, d'abattre le tueur. "Un des clients a soudainement essayé de prendre l'une des armes qu'il avait laissées sur le comptoir, mais l'arme n'a pas tiré. Le terroriste l'a mis là parce qu'il y avait une sécurité après quelques coups de feu," a-t-il déclaré au journal. Quelques secondes plus tard, le terroriste s'est retourné et a tiré sur Yoann, qui est mort sur le coup.

"Il a ensuite exigé que nous appelions les medias, ce que j'ai fait," a-t-il poursuivi. "Ensuite, le téléphone dans le magasin n'a pas arrêté de sonner. C'était la plupart du temps des journalistes. Je leur ai dit d'arrêter. Mon fils a commencé à pleurer et voulait rentrer à la maison. Il a dit que le terroriste était un homme mauvais."

Le client était un de ceux qui ont aidé la police française dans le raid contre le magasin, après un siège de plusieurs longues heures. "J'ai réussi à prendre mon téléphone en secret et étais en contact avec la police alors que le terroriste errait dans les allées. Un policier m'a dit que nous devions être prêts à nous mettre à plat ventre sur le sol lorsque le raid commencerait, ce qui arriverait bientôt."

"Il était clair que le terroriste était prêt à mourir. Il a dit que c'était sa récompense. Il avait une arme dans chaque main et des chargeurs à portée de main. Puis il a soudain commencé à prier. Mon téléphone était toujours allumé. La police a tout entendu. Quelques minutes plus tard, les volets du magasin ont été levés. Nous savions que c'était le début du raid. Nous nous sommes jetés sur le sol, le bruit était assourdissant. Il est mort, et c'était fini."

Rebecca Boukobza, 23 ans, connaissait Yoav Hattab par le projet Birthright, auquel ils ont tous les deux participé. "Il est retourné en France mercredi dernier," a-t-elle dit. "J'ai parlé avec lui jeudi pour lui demander comme c'était en Israël, et il a dit qu'il avait eu du bon temps et s'était bien amusé. Quand je lui ai dit que j'allais en Israël mardi, il a dit qu'il envisageait de faire la même chose, mais pas immédiatement, en raison de questions liées à son travail."

Boukobza a déclaré que les deux avaient prévu de se voir en Israël au cours des prochaines semaines. "Il a dit qu'il viendrait me rendre visite à Jérusalem," a-t-elle dit. Comme beaucoup de parents et amis de Yoav, elle n'a découvert qu'après Shabat qu'il avait été assassiné.

"A 13h vendredi, nous savions qu'il était un otage, mais parce que nous observons le Shabat, nous ne savions pas ce qui est arrivé. Une fois que Shabat a commencé, c'était éprouvant pour les nerfs, des heures difficiles, et quand nous avons découvert qu'il avait été tué, c'était extrêmement difficile."

1 commentaire
C est fini la France pour tout les juifs ils ne cesse de mous tué nous avons plus rien à faire ici.ils nous aime pas
Cessons des mensonges regardons la vérité.
Envoyé par Jean David - le Lundi 12 Janvier 2015 à 07:39
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 43 minutes