Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Le président des Etats-Unis Barack Obama a exprimé lundi sa solidarité avec le Danemark après deux fusillades qui ont choqué le pays, et a promis de faire face à l'antisémitisme et aux attaques contre la liberté d'expression avec Copenhague, rapporte l'AFP.

Devant le spectacles des juifs d'Europe a nouveau pris pour cibles par les extrémistes islamiques, un peu plus d'un mois après des attaques similaires à Paris, les gouvernements se bousculaient pour rassurer les communautés juives.

Lors d'un appel téléphonique, Obama et le premier ministre danois Helle Thorning-Schmidt se sont "mis d'accord sur la nécessité de travailler ensemble pour faire face aux atteintes à la liberté d'expression ainsi que contre la violence antisémite," a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué cité par l'AFP.

Le communiqué ajoute qu'Obama a présenté ses condoléances pour les victimes et a exprimé la "solidarité américaine à nos alliés danois."

Obama a également salué la participation du Danemark a un somment de haut niveau de trois jours, dont il est l'hôte cette semaine, pour partager les meilleures tactiques et s'entendre sur un plan d'action pour lutter contre la radicalisation, le recrutement et l'incitation à la violence, a dit la Maison Blanche.

A la suite des deux fusillades à Copenhague, en particulier la seconde contre la principale synagogue de la ville, il y a eu de nombreux appels aux juifs européens à faire leur aliya en Israël.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou, en réaction aux attaques, a déclaré dimanche que "cette vague d'attaques continuera. Bien entendu, les juifs meritent d'etre protégés dans tous les pays, mais nous disons aux juifs, à nos frères et sœurs : Israël est votre maison."

Toutefois, certains dirigeants en Europe ont rejeté l'appel de Netanyahou, y compris Thorning-Schmidt, qui a dit que les juifs du Danemark "font partie du Danemark".

Pendant ce temps, le Centre Simon Wiesenthal a appelé à une conférence pan-européenne contre l'antisémitisme, craignant que les récentes attaques contre les juifs à Copenhague, Paris et Bruxelles puissent être le catalyseur d'une "épidémie pan-européenne."