Antisémitisme : racisme envers les Juifs & Israël

Suite aux graves actes de vandalisme sur l'ancien cimetière juif du Mont des Oliviers par des émeutiers arabes, le ministère des services religieux a l'intention de doubler le budget de la sécurité du site, a-t-on appris mardi.

"On ne va pas céder au terrorisme dans la région du Mont des Oliviers," a déclaré mardi le ministre des affaires religieuses David Azoulay (Shass). "Nous allons doubler le budget de la sécurité au cours du processus d'approbation pour le budget de l'état afin d'arrêter le vandalisme sur le Mont."

"Il y a 5000 tombes vacantes (sur le Mont des Oliviers), que vous n'avez pas a Har Hamenouchot (Givat Shaoul), par exemple, mais les gens ont peur d'enterrer leurs proches là-bas a cause des profanations des pierres tombales et le sentiment de manque de sécurité sur les routes qui y conduisent," a-t-il ajouté.

Le chef du ministère des affaires religieuses, Oded Fluss, a ajouté que toute la question en dit long sur si Israël exerce vraiment sa souveraineté sur Jérusalem.

Il a ajouté que même un petit coup de pouce financier pour la sécurité permettrait de résoudre de nombreux problèmes sur le Mont.

"Je ne sais pas pourquoi la profanation de tombes à d'autres endroits attise une tempête médiatique, alors qu'ici, c'est fait systématiquement," a-t-il déploré. "Nous avons l'intention de faire tous les efforts pour lutter contre ce phénomène et apporter cette situation intolérable sur le Mont des Oliviers et ses routes a la conscience publique."

Le budget pour le Mont des Oliviers doit être élargi, en tout cas, dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord de coalition que le parti au pouvoir, le Likoud, a signé avec le Shass pour former le nouveau gouvernement.

Le vandalisme en cours au Mont a récemment augmenté, alors que les arabes ont non seulement commencé a casser des pierres tombales, mais incendiant également des tombes.

Les juifs commencent à avoir peur d'enterrer leurs morts suite aux actes de vandalisme, alors que, dans certains cas, la police israélienne a blâmé les juifs eux-mêmes dans une tentative probable d'éviter d'aborder le problème.